Dialogue entre la religion muslmane et la religion juive au “Maghreb-Orient des livres 2018” à la Mairie de Paris

Monsieur Wievorka revient sur l’évolution sociétale autour de la question religieuse. Selon lui, la question de la laïcité était bien plus respectée dans les années 60. Or, la montée de l’antisémitisme coïncide avec le début des années 80 et un double phénomène: le négationnisme et le “Shoah business”.

RD Congo : la honte, faute d’enterrer Tshisekedi

Par Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France.

Un an après la naissance, un an après le mariage ou tout autre événement lié à vie – même la mort – appellent un anniversaire. Normal. Mais un an après le décès, et que le corps de quelqu’un ne soit pas enterré, c’est tout à fait anormal. C’est un défi aux usages millénaires de l’homme. Voilà où nous en sommes avec le corps d’Etienne Tshisekedi, décédé à Bruxelles, le 1er février 2017. Le corps de l’opposant congolais repose encore dans un funérarium, dans la capitale belge.

Et pour cause. Des bisbilles entre la famille du défunt et le gouvernement en place à Kinshasa, dit-on. Mais, à y voir de plus près, les raisons sont profondes. Elles touchent même la conscience de toute une nation.

Car, aujourd’hui, le regard critique du monde ne se pose pas seulement sur la famille du défunt, qui subordonne le rapatriement du corps à une sépulture digne ; sur le gouvernement de Kabila, aux abois, pour qui cet événement risque d’être trop dangereux pour son avenir politique ; mais également sur toute la nation congolaise, humiliée, à laquelle l’Histoire fera globalement référence.

Les exigences de la famille du défunt sont-elles défendables ? En partie. Raisonnables, puisque Tshisekedi est à compter parmi les grands hommes politiques du pays. Son nom sera associé à jamais à une «certaine idée» de l’opposition contre les dictatures en Afrique, incarnée par seulement une poignée de leaders.

Il a tenu tête à Mobutu, puis à Kabila père, un dictateur qui cachait encore ses griffes, mais dont les actes annonçaient un tel phénomène. Son enterrement doit donc revêtir un caractère solennel. Voir un caractère national.

Crime de « lèse-mort »

Toutefois, fallait-il en arriver à transiger avec la conscience à ce point de « point mort » ? Laisser le corps de ce grand homme, sans tombe pendant une année ? Ne fallait-il pas accepter les conditions « inacceptables » d’enterrement qu’a posées le gouvernement de Kabila, en attendant une solution pérenne, le moment venu ? Puisque ce moment allait finir, un jour, par arriver…

Quant au gouvernement congolais, s’il en existe un, il mérite d’être affublé d’un bonnet d’âne. Car, en procédant par une attitude d’intransigeance, alors qu’il s’agissait de respecter une norme sociale des plus contraignantes que d’enterrer quelqu’un, il a commis un crime de lèse-majesté. Plutôt de « lèse-mort ». De tout temps, par toutes les ethnies, à travers toutes les races du monde, un mort fait l’objet du respect absolu.

Il n’est jamais tard pour faire du bien, dit-on. Le temps de la raison, en ce qui concerne le rapatriement du corps de l’opposant congolais sur sa terre natale, s’impose. Un an après ! S’impose aussi, avec la même rigueur, l’enterrement digne dû au rang de ce grand combattant de la démocratie. Un an après ! Que le gouvernement Kabila, pour un temps, accepte de se séparer de son bonnet d’âne. Et d’effacer partiellement la honte. Oui, la honte!

Le guide du réfugié

La création de ce guide reflète la volonté de ses créateurs de donner une certaine autonomie aux réfugiés, en leur indiquant des liens utiles ou des contacts classés par régions. Cette initiative a été financé à 90% par des dons privés.

Quel partenariat contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques ?

Cette semaine, le mardi 23 janvier 2018 au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, près de 30 États et organisations internationales ont participé à la conférence de lancement du partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques. 

Une déclaration de principe a été signée et préparée par les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, du Royaume de Belgique, du Canada, de la République de Corée, de Côte d’Ivoire, d’Espagne, des État-Unis d’Amérique, de la France, d’Italie, du Japon, du Koweït, du Maroc, des Pays-Bas, de Pologne, du Pérou, de la République Tchèque, du Royaume-Uni, du Sénégal, de la Suède, de la Suisse, de la Tunisie, de la Turquie et de l’Ukraine à Paris mardi dernier.

Ce partenariat contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques et le lancement d’un site internet par Jean-Yves Le Drian, Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ont été lancés en présence de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques – OIAC.

La conférence a commencé par un petit film sur l’histoire de l’utilisation des armes chimiques depuis 1915 durant la Première Guerre mondiale et les discours de Ahmet Üzümcü, directeur général de l’OIAC, Rex Tillerson, Secrétaire d’État américain, et à la fin le français, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

“Cette réunion a porté sur deux dossiers : stopper les attaques chimiques et bloquer l’impunité de ce qui utilisent ou permettent l’utilisation de ces armes. Pour comprendre ce que ces armes peuvent faire aux êtres humains, il nous suffit simplement de regarder plus loin que la Ghouta en Syrie“, a mentionné Rex Tillerson, Secrétaire d’État américain.

“L’an dernier, le 4 avril en Syrie, plus de 80 personnes, dont des femmes et des enfants, sont morts après avoir été frappés par un puissant neurotoxique. Cette utilisation en violation de droit international a été confirmée par l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC)”, a rappelé Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. À la fin de cette conférence, Jean-Yves Le Drian a ajouté que ce partenariat sera ouvert à tous les États qui souhaiteront souscrire à ces objectifs dans le cadre d’une coopération permanente.

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Ras-le-bol, au regard des manœuvres dilatoires et des intrigues de toutes sortes menées par le camp présidentiel, dont l’intention est de maintenir son champion au pouvoir !

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