La liberté d’informer
Journalistes et lanceurs d’alerte, liberté d’expression et droits de l’Homme… Le combat pour la liberté d’informer est actuel, partout dans le monde et ne cesse d’être menacé. La Maison des journalistes – MDJ – à travers ses nombreuses missions et son journal “l’Oeil de la MDJ” lutte quotidiennement pour que chacun puisse jouir de son droit fondamental : critiquer librement.
Dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la liberté est le premier des quatre droits de l’Homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), c’est le refus de la détention arbitraire (article 7), puis la présomption d’innocence (article 9) et l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10). De plus, la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.
La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par Les Nations Unies en 1948 et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions philosophiques, politiques et éthiques quant à la meilleure façon de la pratiquer.
Ce qui se passe en “Irak démocratique” est-il normal?
/dans Droits de l'Homme, Géopolitique, Liberté de la presse, Moyen et Proche Orient, Tribune Libre /par Ahmed Hassan El YassiriJe me souviens d’une question qui m’a été posée par une lycéenne de la ville de Boston sur la situation de l’enseignement secondaire en Irak. Je n’avais alors pas pu lui dire que même dans les quartiers les plus “chics”, les écoles sont en ruine ou dans un état délabré, sans toilettes. Que les salles de classe sont sans climatisation [la température peut parfois atteindre les 50°] et parfois sans tables. Elle ne m’aurait tout simplement pas cru.
Ce qui se passe en “Irak démocratique” est quelque chose de vraiment illogique, déjà difficile à concevoir pour le simple irakien, mais relevant de l’absurde pour l’observateur étranger.En effet, comment accepter que, dans une démocratie moderne, le Premier Ministre (également le commandant en chef des forces armées) puisse admettre de façon explicite être incapable de protéger son propre gouvernement des groupes hors-la-loi?
Il n’est pas non plus logique qu’un ancien président du parlement, évoque dans une interview une “vente et achat de postes ministériels” et d’autres hautes fonctions ayant eu lieu à la cafétéria du Parlement, comme une simple transaction. Comment convaincre l’observateur occidental de notre “démocratie”, face à ce comportement devenu la règle au moment de chaque élection? Comment justifier l’incapacité du pouvoir judiciaire à condamner des personnes impliquées dans des crimes, en raison de leur appartenance partisane ou tribale? Comment qualifier un régime qui revendique la démocratie, matin, midi et soir, et qui mène une campagne d’exécutions massive à l’encontre de centaines de jeunes pour avoir organisé des manifestations pacifiques et spontanées? Est-il logique qu’un ministre des Finances puisse déclarer sans crainte un détournement de 250 milliards de dollars du budget de l’État?
Si j’étais citoyen étatsunien, comment aurais-je pu croire, que dans une démocratie contemporaine, une jeune militante et sportive puisse être abattue à cause d’une photo prise avec le consul américain à Bassora, ou qu’un journaliste ayant interviewé l’ambassadeur américain à Bagdad soit accusé d’espionnage?! Si j’étais citoyen canadien, comment pourrais-je croire en un système qui accepte de laisser assassiner ses journalistes, ses chercheurs et ses militants sans que les auteurs ne soient punis?
Si j’étais un ingénieur de l’État de Chicago, j’aurais du mal à croire que la ville d’Al-Zafaraniya, au sud-est de Bagdad, ne compte aujourd’hui plus qu’un marché populaire appelé «Souk Al-Hawa », alors qu’on l’appelait – avant 2003 – le Chicago d’Irak en raison de sa grande industrie diversifiée?
Si j’étais un italien, je ne pourrais pas croire que le théâtre historique de Babylone n’accueille plus de concerts de musique et que les irakiens sont obligés d’acheter exclusivement des vêtements made in Turkey. Si j’étais un vétéran anglais, comment croirais-je qu’il n’y ait plus d’eau à Bassora et qu’Abu Al-Khasib” ne produise plus de dattes? Si j’étais français, j’aurais refusé l’idée que l’ancienne université de Bagdad, qu’on surnommait la “Sorbonne arabe”, ne soit plus au même rang prestigieux qu’auparavant.
Si j’étais somalien (pays qui vit pourtant une grande crise), je ne croirais pas que les fonctionnaires d’Irak, pays connu pour ses richesses pétrolières, agricoles et autres, soient restés plusieurs mois sans salaire…
Passons au citoyen iranien, dont le gouvernement a une grande influence en Irak. Sait-il qu’on trouve dans les rues de Bagdad le double de portraits à la gloire du ‘’leader’’ qu’à Téhéran et Qom réunies? Peut-il croire que l’hôpital allemand des maladies cancéreuses de Jadriya, situé au centre de Bagdad, est devenu la mosquée d’un parti islamique bénéficiant du soutien du gouvernement Que même les Irakiens les plus courageux ne peuvent pas critiquer le système iranien de Velayat-e faqih (“tutelle de la jurisprudence religieuse” qui confère aux religieux une mainmise sur le politique).
La communauté internationale doit comprendre le slogan “Nous voulons une patrie!” (Nouridou Watan!), scandé par les jeunes en octobre 2019. Il appelle à un pays qui offre le minimum pour une vie de dignité. Il met le monde entier devant sa responsabilité, son devoir de tendre la main à ce peuple abandonné comme on le ferait face à un enfant. Ces jeunes, malgré toutes les déceptions et les revers, ont encore l’espoir d’un État prospère qui mettra fin à l’échec et à la corruption qui sévissent depuis de nombreuses années en Irak.
Ahmed Hassan, journaliste irakien résident de la MDJ
Contact : ahm_198950@yahoo.com
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/dans Afrique, Journaliste MDJ, Liberté de la presse /par Jean-Jules Lema LanduPendant quasiment une semaine, Niamey, capitale du Niger, et plusieurs autres villes du pays flambaient de colère. On chahutait, on bousculait, on incendiait maisons de particuliers et bâtiments publics. Avec des morts à la clé. Et pour cause. Tout était parti, mardi 23 février, par la publication des résultats du deuxième tour de la présidentielle, remporté sans contexte par Mohamed Bazoum. Selon ces résultats, celui-ci avait récolté 55,75 % des voix, face à son rival de l’opposition, Mahamud Ousman, avec 44,25 % des suffrages.
Pourtant, le président sortant, Mahamadou Issoufou, avait écarté du chemin la pierre d’achoppement consistant à modifier la Constitution pour un « troisième mandat ». Astuce permettant aux présidents en place de se maintenir au pouvoir, mais ayant pour conséquences de générer des mouvements de protestations violents. Tout était donc fondé pour assister, cette fois, à des élections paisibles. On avait vite oublié que les désordres post-électoraux, en Afrique, étaient la règle et leur contraire l’exception.
Or, en novembre et en octobre derniers, il y a eu élection présidentielle, respectivement en Côte-d’Ivoire et en Guinée Conakry. Les présidents des deux pays ont procédé à une modification de Constitution pour un « troisième mandat » et se sont, de ce fait, maintenus à leur fauteuil. Mais, sur fond des crises pré et post-électorales, émaillées de brutalités : destructions de biens publics et bains de sang. L’opinion tant locale qu’internationale l’avait décrié à tue-tête, et on avait cru que cela était suffisant pour servir d’exemple au Niger. Bernique !
Manifestation contre la modification de la Constitution en Guinée, le 24 octobre à Conakry – Crédit : Aboubacarkhoraa
Les deux exemples laissent perplexe. En Côte-d’Ivoire, après avoir publiquement promis de quitter le pouvoir, le président Ouattara est spectaculairement revenu sur sa décision. Or, il est à classer parmi ce que l’Afrique a de meilleur, en termes d’élites intellectuelles. Il a renié la parole donnée, qui a valeur de serment. Sans scrupule. Il en est de même du président guinéen Alpha Condé, professeur des universités, y compris à la Sorbonne. Il s’accroche au pouvoir, à plus de quatre-vingts ans d’âge, après avoir lutté, lui-même, des décennies durant, contre l’aspérité des dictatures guinéennes.
Comment penser, dans ce contexte de proximité de temps (en l’espace de cinq mois) et de position géographique (le Niger est même voisin de la Côte-d’Ivoire) que ces attitudes de responsables politiques ivoiriens et guinéens, et des événements qui y sont liés, n’aient pas eu un impact sur le plan mental des Nigériens votants ? N’avaient-ils pas vu, instinctivement, une « main frauduleuse » dans les résultats d’élections organisées par un alter ego de l’Ivoirien Ouattara et du Guinéen Condé ?
Il y a, à cet égard, un problème fondamental de confiance, qui va continuer de se poser pendant longtemps encore entre les dirigeants africains et leurs peuples, dont la maturité politique ne cesse de croître.
Par Jean-Jules LEMA LANDU, journaliste congolais, réfugié en France
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FRANCE – La liberté d’informer contre la loi “Sécurité Globale”
/dans France, Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Beraat GokkusQui va décider quelle diffusion est “malveillante” ? On peut juger une intention plutôt que des actes beaucoup plus concrets capturés grâce à la vidéo ? Par exemple si je filme la violence de la police pendant une manifestation, est-ce qu’un jour, un pouvoir, en utilisant cette loi peut me chasser ? Un journaliste ou un réalisateur peuvent-ils demeurer libre avec de telles questions en tête ? Ou, par peur, peut-être commenceront-ils à s’autocensurer?
J’ai participé aux manifestations des samedi 21 et 28 novembre à Paris avec cette question en tête.
Des risques pour les libertés
Une chose est sûre, si la loi « Sécurité Globale » qui interdit de filmer la police, avait existé en 2016 je n’aurais jamais pu faire ce court documentaire reçu par des festivals et récompensés par des prix.
“Une fois j’ai perdu un pays. Je ne veux pas en perdre un deuxième.”
Je suis en France depuis maintenant 4 ans. J’ai décidé de vivre en France en tant que journaliste et réalisateur parce que j’ai cru qu’ici, la liberté d’expression régnait. Mais pendant ces 4 ans j’ai pu observer un manque de liberté, pendant les manifestations des Gillets Jaunes ou encore lors de la marche du 1 Mai 2019… La violence est partout même lors des manifestations pacifiques.
Et cette question de l’accréditation… Monsieur le Ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a déclaré que les journalistes “doivent se rapprocher des autorités, en l’occurrence les préfets de département, singulièrement ici le préfet de police de Paris, pour se signaler, pour être protégés par les forces de l’ordre, pour pouvoir rendre compte, faire [leur] travail de journaliste dans les manifestations »
Est-ce que je suis en Chine ou Corée du Nord ? Ces régime totalitaire au sein desquels les journalistes doivent se rapprocher des autorités pour exercer.
Dans le combat pour la liberté si on perd la France, où va-t-on pouvoir aller ? Je ne sais pas.
Une fois j’ai perdu un pays. Je ne veux pas en perdre un deuxième.
Photographies par Beraat Gokkus.
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HAÏTI – Les assassinats continuent alors que le président appelle à fêter Noël
/dans Amérique, Liberté d'informer, Tribune Libre /par Anderson D. MichelL’année 2020 est un moment de deuil qui touche tous les secteurs de la vie nationale.
Le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, professeur et juriste, Me Monferrier Dorval, a été tué par deux projectiles à la poitrine le vendredi 28 août 2020 dans la rue Pomier, Pèlerin 5, non loin de la résidence privée du président de la République Jovenel Moïse. Cet assassinat interpelle la conscience collective sur le véritable problème d’insécurité en Haïti, sans compter plus d’une dizaine de policiers de différentes unités assassinées. Parmi eux, des commissaires du gouvernement.
Un escadron de la mort qui frappe fortement les écoliers et les universitaires
Evlyne Sincère est une jeune écolière de 22 ans. Elle a été kidnappée au dernier jour des examens de philosophie le jeudi 29 octobre 2020. Les ravisseurs ont exigé une somme de 100.000 dollars haitiens (l’équivalent de 7932 euros) avant d’accepter 15.000 dollars haitiens (soit 220 euros). Mais cela n’a pas empêché les ravisseurs d’assassiner et violer (probablement selon les constats). On a retrouvé son cadavre abandonné dans une décharge.
Il ne faut pas oublier également la mort de Jimmy Telson âgé de 17 ans après une tentative de kidnapping qui a mal tourné le mardi 17 novembre 2020. Il a été assassinée en sortant de l’école.
Grégory Saint-Hilaire, étudiant à l’École Normale Supérieure, a été tué le vendredi 2 octobre 2020 atteint au dos par un projectile d’un des agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national. Cet assassinat a eu lieu au moment où un groupe d’étudiants tenaient un mouvement pour réclamer l’application d’un protocole d’accord signé avec le Ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) concernant leur stage et leur nomination dans différents établissements publics. Différentes sources fournies par d’autres étudiants protestataires confirment les faits.
En parrallèle de ces meurtres, les policiers ont incendié la bibliothèque de l’École Normale Supérieure.
Insouciance du chef de l’Etat et trafic d’organes
Pendant que le président continue à faire des promesses anodines et ferme les yeux sur le grave problème d’insécurité qui ravage le pays, le trafic d’organes commence à regagner du terrain.
Rappelons qu’un policier connu sous le nom de Wildophe appartenant à un gang opérant dans le kidnapping et dans le prélèvement d’organes a été arrêté en essayant d’enlever le coeur d’une jeune fille pendant qu’elle est encore vivante. “Si je suis encore vivante c’est parce que le coeur servira à rien si on me tue avant de l’enlever.” Heureusement, ces agresseurs n’ont pas eu le temps de le faire. Le policier a été arrêté et a fourni le nom de ses complices.
Le jeudi 12 novembre 2020, on a retrouvé le corps d’un hougan (prêtre vaudou) dans des toilettes. Son ou ses agresseurs l’avaient dépecé de son coeur, de ses bras, de son foie et d’autres organes. Il ont été retrouvés chez un dénommé Pikan qui semble être l’auteur de cet horrible meurtre.
Ce Noël nous prend tout et ne donne rien. Certe Noël arrive, mais cela ne change rien à la situation politique, économique et sociale du pays. Il y a un cas de kidnapping quasiment toute les douzes heures, ainsi que des assassinats. Le père Noël ferait mieux de passer ailleur s’il tient à sa vie car cette annee les cadeaux prennent la forme de projectiles.
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