La liberté d’informer
Journalistes et lanceurs d’alerte, liberté d’expression et droits de l’Homme… Le combat pour la liberté d’informer est actuel, partout dans le monde et ne cesse d’être menacé. La Maison des journalistes – MDJ – à travers ses nombreuses missions et son journal “l’Oeil de la MDJ” lutte quotidiennement pour que chacun puisse jouir de son droit fondamental : critiquer librement.
Dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la liberté est le premier des quatre droits de l’Homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), c’est le refus de la détention arbitraire (article 7), puis la présomption d’innocence (article 9) et l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10). De plus, la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.
La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par Les Nations Unies en 1948 et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions philosophiques, politiques et éthiques quant à la meilleure façon de la pratiquer.
Des journalistes turcs oubliés dans les prisons d’Erdogan crient à l’aide !
/dans Liberté d'expression, Liberté d'informer, Tribune Libre /par Rédaction[LIBERTÉ D’INFORMER] “Nous sommes des journalistes oubliés dans la prison de Silivri”, ont déclaré 19 journalistes turcs dans une lettre publiée sur Internet la semaine dernière. Détenus depuis plus de deux ans, les 19 journalistes ont déclaré : «Nous qui n’avons pas d’autre métier que le journalisme, nous disons que nous ne voulons pas être oubliés et que nous attendons que justice soit rendue».
Syrie : “Même dans le coin le plus sombre de la terre, les gens luttent tous les jours pour être heureux”
/dans Liberté d'informer /par Maria Elena Gottarelli[TÉMOIGNAGE] Ameer a 22 ans, il porte des joggings et un débardeur, il a des cheveux blonds et rebelles qui lui tombent sur les épaules et deux yeux bleus qui expriment un mélange d’émotions contrastées: gentillesse, peur, courage. Arrivé à la Maison des Journalistes avec quelques minutes d’avance, il raconte son expérience en Syrie d’une voix monotone, comme si entre lui et les événements qu’il rapporte il se dressait un mur invisible et insurmontable.
République Démocratique du Congo: Kabila gagnant sur tous les tableaux ?
/dans Liberté d'informer /par Jean-Jules Lema Landu[Election en RDC] La désignation d’Emmanuel Shadary, comme dauphin, pour porter la candidature de la «majorité présidentielle», aux prochaines élections, a surpris tout le monde. Certes, un proche du président, et même un de ses hommes de confiance, Shadary n’est cependant pas cette étoile qui brille au firmament politique congolais.
Presse au Maroc : de la censure à l’autocensure
/dans Afrique, Droits de l'Homme, Liberté d'expression, Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Maria Elena Gottarelli[Liberté d’informer] Contrairement à l’image que le gouvernement marocain tente de promouvoir à l’étranger, la conquête de la liberté de la presse reste dans ce pays une bataille loin d’être gagnée. Une étude récente publiée dans l’Année du Maghreb (CNRS éditions) montre qu’il existe un fort décalage entre l’optimisme des autorités, qui affirment que le paysage médiatique marocain est libre et pluraliste, et les réalités observées sur le terrain par des organisations internationales telles que RSF, FH, Human Rights Watch ou Amnesty International.
Etat de la presse en Algérie : le témoignage de l’écrivain Boualem Sansal
/dans Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Maria Elena Gottarelli[MEDIA] “En tant qu’intellectuel, je me sens le devoir de ne pas abandonner mon pays. L’Algérie a besoin de voix dissidante et d’intellectuels qui n’ont pas peur de dénoncer le manque de liberté de la presse dans le pays”. Il ne fait pas bon être journaliste en Algérie. Surtout si on critique le gouvernement. Ces dernières années, des centaines de journalistes algériens ont été emprisonnés à cause de leurs articles dans lesquels, d’une manière ou d’une autre, ils dénoncent le gouvernement dictatorial de Bouteflika.