La liberté d’informer
Journalistes et lanceurs d’alerte, liberté d’expression et droits de l’Homme… Le combat pour la liberté d’informer est actuel, partout dans le monde et ne cesse d’être menacé. La Maison des journalistes – MDJ – à travers ses nombreuses missions et son journal “l’Oeil de la MDJ” lutte quotidiennement pour que chacun puisse jouir de son droit fondamental : critiquer librement.
Dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la liberté est le premier des quatre droits de l’Homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), c’est le refus de la détention arbitraire (article 7), puis la présomption d’innocence (article 9) et l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10). De plus, la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.
La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par Les Nations Unies en 1948 et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions philosophiques, politiques et éthiques quant à la meilleure façon de la pratiquer.
Max Mathiasin (député de Guadeloupe) : « la France a abandonné l’Afrique aux chinois »
/dans Caffè dei Giornalisti, Liberté d'informer /par Hicham Mansouri[Entretien] Député de la Guadeloupe, Max Mathiasin s’est fait remarquer par son intervention à l’Assemblée Nationale sur l’esclavagisme en Libye. Son discours, qui a reçu un enthousiasme unanime, a marqué les esprits. Retour sur les coulisses de son intervention, son regard sur la politique migratoire en Europe et sur les relations franco-africaines.
Pourquoi la France est 39ème mondiale pour la liberté de la presse ?
/dans Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Isobel MohyeddinSelon l’indice mondial de la liberté de la presse édité par Reporters Sans Frontières – RSF -, la France est classée 39ème pays sur 180 en termes de liberté de la presse. Nous nous sommes donc demandés pourquoi ? Pour obtenir cette réponse, il a fallu se poser d’autres questions : A qui appartient les médias ? Quelles ont été les violences à l’égard des journalistes en France en 2017 ? Comment s‘est passé la dernière élection présidentielle ?
Lancer une alerte à l’ère du numérique
/dans Liberté d'expression, Liberté d'informer /par Margot Fellmann[Lanceur d’alerte] Dans un monde rythmé par des algorithmes dont le langage ne se traduit que par des 1 et des 0, le lanceur d’alerte est un nouveau type d’influenceur qui s’inscrit dans ce nouveau rapport au monde. Un simple « copier-coller » et ce sont des milliards de documents qui peuvent être transmis instantanément.
Jean Bigirimana : 20 mois après la disparition du journaliste, toujours aucune nouvelle
/dans Liberté d'informer /par Elyse Ngabire[Burundi] Aucun mot des autorités burundaises n’a filtré depuis le triste enlèvement du journaliste. Aucun geste de la part de la justice. Face à cette situation d’attente insupportable, ses deux familles biologique et professionnelle demandent un minimum d’efforts. 22 juillet 2016, Jean Bigirimana, journaliste au Groupe de presse Iwacu disparaissait en commune Bugarama, dans la province Muramvya.
Maria Efimova : une lanceuse d’alerte menacée en toute légalité par les institutions
/dans Liberté d'expression, Liberté d'informer /par Isobel Mohyeddin[Lanceurs d’alerte] Maria Efimova a travaillé dans une banque privée, Pilatus, où elle a affirmé que des fonds avaient été transférés illégalement à des politiciens maltais et au président des enfants azerbaïdjanais. Deux autres entreprises mentionnées dans les documents de Panama appartenaient au ministre maltais de l’énergie et au chef de cabinet du Premier ministre. Efimova a affirmé qu’Egrant appartient à l’épouse du premier ministre, Michelle Muscat.