Le dessinateur de presse iranien Ali Jamshidifar (ancien résident de la Maison des journalistes) rend hommage aux lycéennes tuées à Kaboul (Afghanistan) suite à un attentat à la bombe. Bilan : plus de 50 morts.
Vous pouvez découvrir d’autres travaux de Jamshidifar sur son site officiel : www.jamshidifar.com
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2021/05/Attaque-en-Afghanistan-8-mai-scaled.jpg?fit=2560%2C1810&ssl=118102560Ali Jamshidifarhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgAli Jamshidifar2021-05-12 13:00:022021-05-12 13:01:43Afghanistan. Attentat contre une école : le dessin de Ali Jamshidifar
Le Liban fait face à une nouvelle réalité après la deuxième visite de Macron. Une visite qui vise, selon le président français, à accélérer la formation d’un gouvernement pour mettre en œuvre les réformes et faire le point sur les développements concernant l’aide d’urgence au Liban. Il réaffirme le soutien de la France au peuple libanais.
Pour la deuxième fois en un mois depuis l’explosion du port, le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Beyrouth lundi soir 31 août 2020, à la veille du premier centenaire de la renaissance du Liban.
Cette visite intervient quelques heures après la nomination de l’ancien ambassadeur du Liban en Allemagne, Mustafa Adib en tant que président chargé de former un nouveau gouvernement.
Lors de son arrivé à Beyrouth, Macron s’est déplacé de l’aéroport jusqu’au domicile de l’artiste libanaise Fairouz, décrit comme un symbole de l’unité du Liban. Le président français a décerné à Fairouz la plus haute médaille française: la Légion d’honneur du Commandeur. En retour, Fairouz l’a remercié et lui a présenté à son tour un souvenir, un tableau selon The National News Agency (site officiel libanais).
La première chanteuse libanaise, Fairouz, est considérée comme un symbole national. Elle est l’une des chanteuses les plus célèbres du monde arabe. Sa voix est considérée comme une bande originale du Liban malgré toutes les épreuves que le pays a traversé.
Danser sur les airs de Fayrouz
Revenant à la politique, le président français Macron voulait peut-être faire danser la politique intérieure libanaise sur l’air de la voix de Fairuz.
L’aide financière serait refusée au pays et que des sanctions lui seraient imposées si la corruption constituait un obstacle aux réformes.
Il a donné aux dirigeants libanais jusqu’à fin octobre pour commencer à mettre en œuvre des réformes, affirmant que l’aide financière serait refusée au pays et que des sanctions lui seraient imposées si la corruption constituait un obstacle aux réformes.
Il fait ainsi pression pour prendre des mesures et faire face à une crise financière décuplée par la corruption et la mauvaise gestion. Le chef d’Etat français a souligné qu’aucun chèque en blanc ne serait remis au Liban sans réformes.
Il a également rappelé que des sanctions ciblées peuvent être imposées en cas de corruption avérée et qu’une coordination sera établie avec l’Union européenne à cet égard.
Lors de sa première visite le 6 août, soit deux jours après l’explosion de Beyrouth, Macron a appelé les responsables à approuver une nouvelle charte politique, à effectuer des réformes urgentes et a promis de revenir pour évaluer les progrès qui ont été accomplis. Ce qui s’est produit lors de cette deuxième visite au Liban.
Macron, qui a tenu une réunion avec son homologue libanais Michel Aoun et le président du Parlement Nabih Berri, au palais présidentiel, où un déjeuner officiel a eu lieu en son honneur. En présence de hauts fonctionnaires, de chefs de blocs parlementaires et d’ambassadeurs, Macron a pris des positions de premier plan. Notamment en ce qui concerne la formation d’un gouvernement avec une mission spécifique dans les plus brefs délais.
Nommer un nouveau Premier ministre est le premier signe de changement
La désignation d’Adib résulte d’un consensus politique entre les forces les plus importantes du pays: en particulier le chef du Mouvement du futur, Saad Hariri, Aoun et le Hezbollah.
Macron a déclaré qu’il fallait donner au gouvernement nouvellement élu tous les moyens de réussir, après avoir confirmé quelques instants plus tôt que cette decision ne lui appartenaitpas.
Cependant, il considère que cette nomination rapide, soit trois semaines après la démission du gouvernement d’Hassan Diab, au lieu de six mois, représente le premier signe d’un changement plus rapide lié à la pression populaire sur la classe politique.
Lors d’un dialogue avec des représentants de la société civile et des Nations Unies à bord du porte-hélicoptère “Tonnier” dans le port de Beyrouth, le président français a indiqué la nécessité de se concentrer au cours des six prochains mois sur l’état d’urgence. Il souhaite continuer à mobiliser la communauté internationale, ajoutant qu’il est prêt à organiser, peut-être entre mi et fin octobre octobre, a-t-il dit, une conférence internationale de soutien avec les Nations Unies.
La présidence française a annoncé que Macron prévoyait une troisième visite à Beyrouth en décembre.
Disparité entre les parties françaises et américaines, le Hezbollah au coeur des tensions
À l’international, il est vrai que Macron s’est entretenu avec les responsables accusés de corruption, dans le cadre de son initiative. Mais il a utilisé des stratégies différentes lors de ses deux visites.
Que ce soit lorsqu’il s’est mêlé au peuple, s’engageant à traiter exclusivement avec des organisations non gouvernementales, ou lors de ses rencontres exceptionnelles, qui ont abouti à sa rencontre historique avec Madame Fairouz.
Cependant, le côté opposé était présent en marge de la visite du secrétaire d’État adjoint américain David Schenker.
L’élément (peut-être) le plus important de la visite de ce dernier était l’absence de tout rendez-vous officiel avec un haut fonctionnaire.
De sorte, les réunions diplomatiques traditionnelles étaient absentes.
Le responsable américain n’a pas rencontré le président de la République, le chef du gouvernement intérimaire, Pas même le Président du Parlement qui l’attendait, comme certains le disent, pour terminer la discussion avec le dossier délimitant les frontières, après que l’ambassadeur David Hale lui en ait parlé lors de sa dernière visite il y a quelques jours.
Beaucoup estiment que cette question indique un message de négligence envers la classe politique que l’administration américaine a voulu délivrer.
Bien que Washington ait confirmé la coordination avec Paris sur la ligne de sa dernière initiative, il s’agit d’un test pour les dirigeants libanais. La distinction est claire, notamment au niveau de l’approche du rôle du Hezbollah.
Schenker a affirmé que le parti devrait être exclu de la vie politique, car il est classé comme une organisation terroriste. En opposition de la volonté de Macron d’inclure le Hezbollah dans ses réunions car il fait parti intégrante de la société libanaise, et fait la différence entre ses ailes politiques et militaires, selon Macron.
Dans ce contexte tendu, le papier d’un célèbre journaliste français George Malbrunot, ancien otage en Irak et correspondant pour le journal Le Monde, a éclaircit les zones obscurs de ce dossier.
La grosse colère d’Emmanuel Macron contre Georges Malbrunot du Figaro https://t.co/pCcQRfcsmB
Georges Malbrunot avait justement écrit sur le Hezbollah et des rendez-vous officieux avec entre représentant français et ceux du mouvement chiite. Dans Le Parisien, Georges Malbrunot confirme ses dires: “Sur la forme, c’est inacceptable d’être attaqué comme ça. Sur le fond, j’ai dit au président que mes sources étaient sûres. Il m’a reproché d’avoir gêné son action, moi je fais mon métier de journaliste.“
La France se fait-elle dépasser par les Etats-Unis au Liban ?
Dans les milieux politiques locaux, on s’accorde presque à dire que le règlement français est intérimaire.
C’est-à-dire que sa mission est censée prendre fin après les élections présidentielles américaines prévues en novembre prochain. Ou au maximum jusqu’à ce que le prochain président américain arrange ses dossiers, c’est-à-dire quand le nouveau président américain élu aura constitué son identité politique et son administration. Il faudra donc attendre 4 ans pour ouvrir le débat sur les politiques américaines dans le monde et au Moyen-Orient en particulier.
La détermination par Macron de trouver dans son agenda une date pour sa troisième visite au Liban en décembre prochain n’est pas venue de nulle part. Sa première visite est intervenue immédiatement après l’explosion du port pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation. La seconde avant l’entrée officielle des États-Unis dans la course présidentielle pour pousser vers un accord sur le nom du Premier ministre désigné.
Alors que sa troisième visite quand il saura l’identité du prochain président américain, ce qui confirme que le président français mise également sur ce pari dans l’élaboration de sa politique à l’égard du Liban.
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2020/09/liban-macron-apres-explosion.jpg?fit=799%2C473&ssl=1473799Ibrahim CHEAIBhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgIbrahim CHEAIB2020-09-09 12:58:372020-09-09 13:18:20LIBAN - A nouveau sur la carte internationale, mais sous conditions
Une énorme explosion a frappé la capitale libanaise, Beyrouth, et ses causes ont commencé à émerger. Grâce aux multiples témoignages, il est certain que l’explosion s’est produite dans le quartier n°12 dans le port de Beyrouth, qui contient des stocks de nitrate d’ammonium. La laideur de ce qui s’est passée a suscitté la sympathie internationale, en particulier la France, dont le président Emmanuel Macron a annoncé sa visite au Liban aujourd’hui jeudi 6 août 2020 pour apporter son aide.
Soudain, sans avertissement, le Liban est sans sa capitale ! Beyrouth, qui a subi une grande explosion (qui ramène au souvenir 75 ans plutôt d’Hiroshima par le champignon lors de l’explosion), a changé ses caractéristiques géographiques et démographiques car la mort a frappé une partie de la capitale.
Hier, les Libanais ont été stupéfaits par ce qu’ils ont vu, comme s’il s’agissait d’un film hollywoodien. Cette explosion digne de la fin du monde a commencé par une épaisse poussière qui a rempli le ciel, bientôt suivie d’une grande explosion qui a atteint les oreilles et le cœur de tout le Liban jusqu’aux voisins de Chypre et de Grèce qui l’entendent. Puis, les fantômes de la mort remplissent la capitale libanaise Beyrouth et ses environs.
Des cadavres brûlés ont envahi les rues avec des blessés partout, plus de 70 morts et 3000 blessés, selon ce que le ministre libanais de la Santé Hamad Hassan a annoncé jusqu’à présent tandis que de nombreux citoyens sont toujours portés disparus.
Les responsables ne connaissent pas la cause de l’explosion
Une véritable catastrophe humanitaire dont le monde s’est rendu compte. Noyés dans leur corruption et leur profonde constance à ne rien faire, les responsables politiques libanais ont diffusé des accusations sans déclaration officielle… Ils tentent d’expliquer à leur peuple ce qui s’est passé, comment et pourquoi ?
Selon les responsables de la sécurité, la cause indéterminée de l’explosion a enflammé un entrepôt à Beyrouth, celui contenait des explosifs, or personne ne s’en est pas rendu compte.
Dans d’autres déclarations, ils mélangent plusieurs éléments comm un un magasin contenant du nitrate d’ammonium, stocké de façon absurde à l’intérieur du port, qui devait s’installer ailleurs…
Aucune information sur la cause de l’inflammation précédant l’explosion.
Le gouvernement déclare “Beyrouth ville sinistrée”
Comme aux pires heures d’un pays en guerre, le Conseil suprême de la défense s’est réuni au palais républicain en présence du président Michel Aoun et du Premier ministre Hassan Diab. Ils ont décidé de déclarer “Beyrouth ville sinistrée” et l’établissement d’un état d’urgence pendant deux semaines, en plus de former un comité d’enquête.
Des récits non officiels fournis par certains analystes militaires et journalistes libanais expriment 3 hypothèses :
Le premier parle d’une auto-explosion de nitrate stocké dans le port pendant des années de manière chaotique.
Le second parle de l’avion israélien ciblant le magasin de nitrate au moyen d’un missile aérien, des témoins oculaires ont rapporté qu’un avion israélien a volé dans les airs au moment de l’explosion.
Le troisième a rapporté que des avions israéliens avaient visé un magasin d’armes du Hezbollah situé dans le port.
Le président Donald Trump a lui aussi adopté la théorie de l’explosion dans un communiqué mardi soir. Les responsables militaires américains estiment que l’explosion de Beyrouth est un attentat à la bombe. Il a également exprimé sa sympathie au Liban après la mort de dizaines de milliers et de milliers de blessés.
Le résultat de l’enquête officielle apparaîtra selon les autorités dans les 48 heures pour déterminer les responsabilités et ce qui s’est passé le plus précisément possible. Mais d’autres questions sont importantes :
Que font ces matières dangereuses à l’intérieur du port de Beyrouth ?
Comment les responsables peuvent-ils permettre cela, alors qu’ils se rendent compte de son sérieux et de la situation géographique du port au cœur de Beyrouth ?
Qui porte la responsabilité du nombre de victimes qui sont tombées et qui indemnisera les personnes pour leur perte ? Et surtout, qui sera tenu responsable ?
Cette autorité corrompue dont la légitimité populaire est perdue depuis des mois, est-elle l’instance appropriée pour enquêter ? Une autorité avec tous ses appareils de sécurité, militaires et civils semblait ignorer ce que le port renferme de matériaux: est-ce qu’il existe un organisme compétent pour enquêter sur les causes de l’explosion ?
Le président français Emmanuel Macron arrivera jeudi au Liban
Personne au Liban ne fait confiance à l’autorité du gouvernement libanais qui se révèle incompétent. D’où l’espoir créé par le soutien international. Le président français Emmanuel Macron a été le premier à annoncer sur sa page Twitter (et s’exprimant en arabe) sa solidarité fraternelle avec les Libanais, déclarant que la France est et sera toujours aux côtés du Liban.
En attendant qu’il y ait une aide française concrête et des compétences transférer au Liban, nous attendons dès aujourd’hui la visite officielle du président français.
Le Liban attend, ce pays millénaire sait que le monde entier le regarde. Ce petit pays riche avec son peuple plein de vitalité mérite la vie et mérite aussi un sérieux soutien international pour se remettre sur pied, et il mérite également de l’aide pour changer sa classe dirigeante qui est fatiguée, fatiguée de voler son peuple, fatiguée de le pousser à vivre en enfer.
Un stand de solidarité à Paris pour les victimes de l’explosion de Beyrouth
La communauté libanaise en France a tenu un stand de solidarité pour les victimes de l’explosion qui a frappé la capitale, Beyrouth, dans la cour de la basilique du Sacré-Coeur de la capitale française Paris, au cours de laquelle une minute de silence a été maintenue sur les âmes des victimes puis a chanté l’hymne national libanais.
Suite à l’explosion du 04/08/2020 des libanais et des français se sont réunis devant la basilique du Sacré Coeur à Paris par solidarité.
La tribune a été interrompue par des discours improvisés de certains des participants dans lesquels ils ont déclaré leur solidarité avec leurs compatriotes dans cette épreuve nationale, soulignant la nécessité de découvrir les circonstances de ce qui s’est passé et de tenir les auteurs responsables.
Il est à noter que l’appel à un stand de solidarité a eu lieu via les réseaux sociaux et a été accueilli spontanément par des Libanais, ainsi que par des citoyens français et étrangers, venus se receuillir ensemble.
Massoumeh Raouf est iranienne, ancienne prisonnière politique du régime des mollahs.
En 1988, son frère de 16 ans est exécuté lors du massacre des 30.000 prisonniers politiques iraniens. Pour lui rendre hommage, Massoumeh Raouf a écrit la bande-dessinée "Un petit prince au pays des mollahs".
Engagée dans la «Campagne du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988», Massoumeh Raouf se bat aujourd'hui pour faire traduire en justice les auteurs de ce «crime contre l'humanité resté impuni».
Comme pour tous les journalistes réfugiés politiques, l'Oeil de la Maison des journalistes garantit une Tribune Libre de liberté d'expression.
Ce boycott législatif sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, à Rohani et à l’ensemble du régime clérical. Cela reflète aussi l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement» comme le proclame l’opposante politique Maryam Radjavi.
Ce vendredi 21 février, les Iraniens étaient appelés aux urnes pour voter dans le cadre des soit disant élections législatives.
Des élections iraniennes surmédiatisées
Selon des chiffres non officiels publiés par l’agence Fars, 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran sur les plus de 9 millions d’électeurs que compte la capitale, donc beaucoup de votants semblent avoir boycotté le scrutin.
Cela signifie qu’en dépit des chiffres annoncés et plusieurs fois exagérées, moins de 20% des électeurs ont voté dans la capitale. En annonçant le taux de participation dans diverses villes, les autorités se sont abstenues de fournir le nombre de bulletins blancs ou invalidés, qui, selon les informations, atteint jusqu’à 10% des suffrages exprimés dans certains bureaux de vote.
Les quelques journalistes étrangers triés sur le volet, ont été emmenés dans des bureaux de vote pour assiter à des mises en scène alors que gens ont largement boycotté cette mascarade électorale.
“Dans certains bureaux de vote, peu de gens s’étaient présentés pour voter. Cela reflète la désillusion et la méfiance généralisées des Iraniens”, ont-ils écrit.
Parfois, il y avait plus de journalistes que d’électeurs.
Selon le reporter du journal Le Parisien à Téhéran. «Tout au long de la journée de vendredi, les bureaux de vote de Téhéran ont vu passer parfois plus de journalistes que d’électeurs, dans une grande opération de propagande dont on ne sait si elle était adressée aux Iraniens… ou à l’Occident.
Seulement 42% de participation aux législatives en Iran
La participation aux élections législatives de vendredi en Iran a été de l’ordre de 42%, a annoncé dimanche le ministre iranien de l’intérieur, soit la participation la plus faible depuis la révolution de 1979.
Cité par la télévision iranienne, Abdolreza Rahmani Fazli a précisé qu’un peu plus 24 millions d’électeurs avaient participé au scrutin. L’Iran compte 58 millions d’inscrits. Pour justifier la faible participation, Rahmani Fazli a déclaré: “Compte tenu de la situation politique et de questions telles que le crash de l’avion de ligne (ukrainien), les incidents [manifestation] de novembre (2019) et janvier (2020), et d’autres circonstances, ce niveau de présence et de participation de la population est totalement acceptable“.
C’est bien de noter que le boycott a eu lieu alors que le guide suprême Ali Khamenei, son président Hassan Rohani, le président du parlement Ali Larijani, le ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, les commandants des pasdarans et de l’armée ainsi que les imams du vendredi avaient lancé de sévères avertissements.
Ils ont décrit à plusieurs reprises la participation à l’élection en des termes tels que: “devoir religieux”, “test divin”, “jihad public”, “prières”, “plus obligatoire que la prière et le jeûne”, “assurer les prouesses du pays”, “la crédibilité de l’État”, “garant de la sécurité de l’État”, “une autre gifle magistrale à l’Amérique” et “vaincre la politique de pression maximale”.
Ils ont averti que la non-participation signifierait “coopérer avec l’ennemi et trahir”, “ne pas être musulman” et “préparer le terrain pour les opérations de sabotage de l’OMPI”.
Le Guide Suprême d’Iran accuse le coronavirus et la propagande de l’étranger
Ce dimanche 25 février, le chef suprême du régime, Ali Khamenei, a tenté de justifier cette écrasante défaite.
L’Iran est devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine avec huit décès, et le guide suprême iranien a accusé la presse étrangère d’avoir utilisé cette maladie comme un “prétexte” pour nuire aux législatives.
Il a déclaré : “Une campagne collective a été entreprise contre la participation du peuple à l’élection. Sur les médias sociaux, diverses entités ont utilisé tous les facteurs possibles… Depuis un mois, il y a deux mois, ils disent que ce n’est pas une élection, pas une vraie élection, le Conseil des gardiens a fait ceci ou cela… Et cette dernière maladie (COVID-19) est devenue une excuse. En d’autres termes, ils n’ont pas manqué la moindre occasion et n’ont même pas perdu quelques heures“.
Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei et son régime
Le seul mouvement qui à appelé au boycott des élections à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran était le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
Pour de nombreux Iraniens, voter réformateur ou conservateur ne semblait de toute façon pas changer grand chose puisque de leur point de vue les deux principaux courant de la politique iranienne soutiennent un même système. https://t.co/agorrzaj34 via @RFI
— Un petit prince au pays des mollahs (@AhmadRaouf1343) February 22, 2020
Madame Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a félicité le peuple iranien pour le boycott national de la mascarade électorale du fascisme religieux au pouvoir. Madame Radjavi a estimé que l’échec du régime a intimidé les électeurs pour qu’ils se rendent aux urnes reflète l’hommage du peuple iranien aux 1500 martyrs du soulèvement de novembre 2019 et présage de prochains soulèvements.
Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, Rohani et à l’ensemble du régime clérical et reflète l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement».
Le boycott national de la farce électorale va attiser les querelles intestines du régime et aggraver l’impasse mortelle dans laquelle il se trouve. Il va aussi accélérer son renversement par le peuple iranien et sa Résistance. Il faut cesser de serrer les mains sanglantes de ce régime illégitime sur la scène internationale. La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien et de sa résistance à changer de régime et à établir la démocratie et la souveraineté populaire.
Qui sont les nouveaux députés iraniens?
Plus de 80% de ceux qui ont été élus ou qui le seront au prochain tour sont des loyalistes de Khamenei. Ce sont des terroristes et des criminels des pasdarans impliqués dans la répression, l’exportation du terrorisme et du bellicisme.
Le général Mohammad Baqer Qalibaf, le principal candidat de Téhéran, est en lice pour présider le Parlement. Il a été commandant du Corps des pasdarans dans la guerre antipatriotique Iran-Irak, commandant de l’armée de l’air du Corps des pasdarans, commandant des Forces de sécurité de l’État et maire de Téhéran.
Il a toujours figuré au nombre des plus hauts responsables de la torture, des exécutions, du terrorisme et de la belligérance ainsi que du vol et du pillage des richesses de la population. Qalibaf a admis sa participation active à l’assassinat des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dès le début, et de jeunes révoltés lors de manifestations telles que le soulèvement de 1999. Il doit être traduit en justice en tant que criminel de guerre et criminel contre l’humanité.
Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.
De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran
Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.
Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.
L’attentat de l’Amia à Buenos Aires
C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).
Bilan: 84 morts et 230 blessés.
C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.
En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur
Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine.
Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.
Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.
Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
Enfin une réaction américaine !
Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.
Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.
Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.
Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.
Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.
“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée
Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.
L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2020/02/Iranian_Majlis-iran-2020-election-coronavirus.jpg?fit=900%2C392&ssl=1392900Massoumeh RAOUFhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgMassoumeh RAOUF2020-02-25 16:17:352020-02-25 16:17:37Iran - Les élections législatives ont été massivement boycottées
Massoumeh Raouf est iranienne, ancienne prisonnière politique du régime des mollahs.
En 1988, son frère de 16 ans est exécuté lors du massacre des 30.000 prisonniers politiques iraniens. Pour lui rendre hommage, Massoumeh Raouf a écrit la bande-dessinée "Un petit prince au pays des mollahs".
Engagée dans la «Campagne du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988», Massoumeh Raouf se bat aujourd'hui pour faire traduire en justice les auteurs de ce «crime contre l'humanité resté impuni».
Comme pour tous les journalistes réfugiés politiques, l'Oeil de la Maison des journalistes garantit une Tribune Libre de liberté d'expression.
Le 21 février 2020, les «élections» législatives se tiendront en Iran pour les 290 sièges de «l’Assemblée islamique» appellée Majles. En réalité, le Guide suprême du régime et l’institution sous son contrôle, le Conseil des gardiens de la Constitution (CGC), sélectionnent les candidats sur la base de leur allégeance “dans le cœur” et “dans la pratique” au Guide suprême, Ali Khamenei.
Conformément à l’article 90 de la Constitution, toutes les candidatures à une élection sont examinées par ce Conseil de surveillance, qui est une chambre de 12 membres, dont six –issus du clergé– sont nommés par le guide suprême tandis que les six autres sont nommés par le chef du pouvoir judiciaire lui-même nommé par le guide suprême!
Au total, plus de 50% des personnes inscrites comme candidats aux 290 sièges du parlement ont été disqualifiées par le CGC comme inéligibles, principalement sous prétexte de manque de preuve suffisante d’allégeance à Khamenei.
Ironie de l’histoire, 90 membres du parlement actuel (donc qualifiés pour les élections précédentes) sont déclarés disqualifiés pour celles du 21 février 2020.
Ainsi cette farce électorale est devenue la crise la plus profonde du régime des mollahs depuis les soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020.
Élection ou sélection ?
Le régime est devenu si fragile que même Khamenei, comme tous les dictateurs dans la dernière phase de leur règne, ne peut tolérer sa faction «rivale». Et cela malgré le fait que les membres de cette faction lui aient prouvé à plusieurs reprises leur allégeance dans la pratique. Par le biais du CGC, sorte de Conseil de surveillance de la théocratie, qui est chargé de contrôler les candidats, Khamenei s’est employé à éliminer toute personne qui n’est pas à 100% obéissante.
La situation est si mauvaise que le président du régime, Hassan Rohani, a publiquement qualifié ces élections de «cérémoniale» qui s’apparente plutôt à des «sélections».
Pour sa part, la faction de Khamenei a attaqué Rohani pour ses commentaires, lui rappelant que ce sont les mêmes processus et procédés qui ont conduit Rohani lui-même au pouvoir. Ils soulignent que Rohani a déclaré publiquement avoir loué le Conseil des gardiens dans le passé. Mais fidèle à son cynisme habituel, Rohani vient de supplier le peuple de participer aux élections qu’il qualifie lui-même de «sélections».
Le 11 février 2020, la télévision d’État a diffusé les propos de Khomeiny sur le Conseil des gardiens, où il avait déclaré: «Celui qui dit que la décision du Conseil des gardiens est erronée, est corrompu. Une telle personne est corrompue et doit être poursuivie comme quelqu’un qui sème la corruption sur Terre.»
Querelles dans le cercle du sérail
Les querelles intestines entre les factions du régime ont atteint un niveau sans précédent. Il y a, en Occident, une perception erronée de la situation, qui est davantage encouragée par le régime iranien et ses lobbies, selon laquelle il existe une faction “modérée” au sein du régime, qui résiste aux “extrémistes” ou “durs”.
Cette analyse erronée signifie un grave manque de connaissances sur le régime iranien, sa nature et sa politique. Les luttes intestines en cours entre les deux principales factions du régime ne découlent pas de deux écoles de pensée différentes ni d’aucune véritable velléité de réforme. Elles relèvent plutôt d’une aggravation de la crise et l’incapacité du régime à contenir ses crises multiples, encore moins à les résoudre.
La principale divergence entre ces factions n’est pas entre les «réformateurs» et les tenants du statu quo, mais sur la meilleure façon de préserver le système. Il s’agit d’une crise existentielle profonde, où chaque faction soutient que l’approche du parti rival conduira au renversement du régime.
Paradoxalement, les deux factions ont raison. C’est le dilemme auquel le régime est confronté. D’un côté, il ne peut pas maintenir le statu quo beaucoup plus longtemps. De l’autre, il n’a pas la volonté, ni la capacité de changer de comportement.
Le changement de régime est sur l’agenda du peuple
Un sondage semi-officiel a montré que 83% de la population n’envisagent pas de participer à ces « élections ». Le sondage a été immédiatement retiré (du site de la TV officielle de l’Etat). Les « élections » pour cette nouvelle législature sont tenues dans un contexte très différent de celles de 2016.
Depuis 2017, le peuple iranien s’est insurgé à quatre reprises lors des soulèvements majeurs à l’échelle nationale pour réclamer un changement de régime. En novembre 2019, au moins 1500 manifestants ont été assassinés de manière sauvage et indiscriminée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres forces répressives.
En janvier 2020, les gens sont descendus dans la rue une fois de plus, scandant «mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou le chef suprême».
Les gens scandaient également «conservateurs !réformateurs ! votre jeu est maintenant terminé», ce qui signifie que seul un changement de régime est sur l’agenda du peuple.
Ainsi, «mon vote est un changement de régime» est la réponse du peuple iranien à la farce électorale du régime. Madame Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé le peuple iranien à boycotter ce simulacre d’élections. Selon elle, boycotter cette mascarade est un devoir patriotique et signe de l’engagement de la nation envers les martyrs du peuple iranien, en particulier les 1 500 morts du soulèvement de novembre 2019. Il reflète également les exigences du soulèvement de janvier 2020 du peuple et des étudiants pour le renversement de la théocratie illégitime au pouvoir dans son intégralité.
Quelles leçons pourrons-nous en tirer?
Le fait que Khamenei ait eu recours à une purge aussi drastique signifie que face à la montée des crises et des pressions à l’intérieur et celles venant de l’extérieur, il a un besoin urgent de resserrer les rangs. La faiblesse et la vulnérabilité de son régime sont telles qu’il ne peut résister à aucun schisme interne, en particulier au sommet de l’Etat.
Le peuple iranien a voté pour un changement de régime lors de son soulèvement de mi-novembre 2019 et janvier 2020. Le renversement du régime est devenu inévitable. L’appel de Madame Radjavi à boycotter la farce électorale du régime bénéficie déjà d’un large soutien. Les appels à un changement de régime se multiplient sur les réseaux sociaux et des affiches et des bannières affichées dans des lieux publics à travers le pays reflètent l’aspiration du peuple iranien à un changement démocratique.
Le peuple iranien a exprimé son véritable vote lors des soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020. Et sur cette base, le peuple boycottera plus que jamais les élections législatives illégitimes des mollahs #Iran#FreeIran2020#BoycottIranShamElectionspic.twitter.com/gCT1Txn5OH
Le régime des mollahs en Iran est arrivé à son terme et n’a aucun avenir. Ce n’est qu’une question de temps pour le peuple de le renverser et d’instaurer la liberté et la démocratie dans leur pays d’une civilisation millénaire. Il est temps que le monde reconnaisse le droit du peuple iranien à un changement de régime et se range du côté du peuple iranien et de sa véritable alternative démocratique, le Conseil national de la Résistance iranienne dirigé par Madame Maryam Radjavi.
Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.
De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran
Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.
Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.
L’attentat de l’Amia à Buenos Aires
C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).
Bilan: 84 morts et 230 blessés.
C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.
En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur
Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine.
Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.
Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.
Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
Enfin une réaction américaine !
Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.
Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.
Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.
Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.
Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.
“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée
Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.
L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2020/02/Iran_2017_election_3.jpg?fit=899%2C413&ssl=1413899Massoumeh RAOUFhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgMassoumeh RAOUF2020-02-18 14:36:192020-02-18 14:49:23Iran - «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Massoumeh Raouf est iranienne, ancienne prisonnière politique du régime des mollahs.
En 1988, son frère de 16 ans est exécuté lors du massacre des 30.000 prisonniers politiques iraniens. Pour lui rendre hommage, Massoumeh Raouf a écrit la bande-dessinée "Un petit prince au pays des mollahs".
Engagée dans la «Campagne du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988», Massoumeh Raouf se bat aujourd'hui pour faire traduire en justice les auteurs de ce «crime contre l'humanité resté impuni».
Comme pour tous les journalistes réfugiés politiques, l'Oeil de la Maison des journalistes garantit une Tribune Libre de liberté d'expression.
Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle. Cela fait 41 ans que le régime des mollahs a été instauré en Iran. Hassan Rohani (Président depuis 2013) a récemment déclaré qu’ils étaient en conflit constant avec la communauté internationale depuis quarante ans. Ce régime n’a pas passé un moment sans semer la guerre et le terrorisme. Ce régime religieux, issu de l’époque médiévale, s’est imposé au monde moderne profitant d’une faille politique parce que le chah avait éliminé les mouvements progressistes.
Fondé sur les dogmes médiévaux, cette théocratie n’a pas été capable de générer la prospérité économique en créant des emplois pour répondre aux besoins économiques et culturels des forces libérées par le soulèvement antimonarchique de 1979.
La prospérité économique exigeait une atmosphère relativement démocratique incompatible avec la nature de ce régime religieux. C’est pourquoi il s’est appuyé sur la politique étrangère et les stratégies répressives pour se maintenir en place et asseoir sa dictature religieuse.
Non seulement il a déçu les forces libérées en ne parvenant pas à créer la prospérité économique, mais il les a également jetées dans une guerre dévastatrice.
Puisqu’il s’agit d’un régime anachronique, il est hostile au monde du progrès, en particulier aux États-Unis d’Amérique. Les slogans anti-américains ont pu rassembler tant de couches sociales arriérées, endommagées et arrivistes autour de ce régime à l’intérieur de l’Iran et dans la région.
Le régime islamiste s’appuie sur la répression et la violation des droits humains dans son pays et sur les attentats terroristes à l’étranger. Le terrorisme lui a servi à s’imposer au monde moderne et à faire avancer ses politiques.
Terrorisme institutionnalisé par la République Islamique d’Iran
Étant donné que le terrorisme est un outil essentiel de sa stratégie, le régime iranien l’a institutionnalisé en même temps que la violation systématique des droits humains, l’autre pilier de son pouvoir.
Après la guerre Iran-Irak, dans ses discussions internes, le régime iranien a finalement trouvé son moyen de survie dans le terrorisme et l’exportation du terrorisme ce qui l’a conduit à fonder la Force Qods en 1989 pour des opérations spéciales à l’étranger.
Dès lors, la Force Qods a non seulement mené des opérations terroristes dans la région, mais elle a également mené la politique étrangère du régime dans des pays tels que l’Irak, la Syrie et le Liban.
Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme.
Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.
De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran
Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.
Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.
L’attentat de l’Amia à Buenos Aires
C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).
Bilan: 84 morts et 230 blessés.
C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.
En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur
Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine.
Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.
Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.
Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.
Enfin une réaction américaine !
Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.
Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.
Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.
Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.
Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.
“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée
Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.
L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2020/02/image-attentat-beyrouth-1983-58-soldats-français-morts.jpg?fit=800%2C412&ssl=1412800Massoumeh RAOUFhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgMassoumeh RAOUF2020-02-11 15:47:112020-02-12 10:38:48Iran - 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Comme tous les français, j’ai été attristée par l’attaque à la préfecture de police de Paris, le jeudi 3 octobre. Mais ma tristesse, peut être, dépasse celle des français, car je suis aussi kurde syrienne. Je me présente toujours comme française d’origine kurde. En Syrie, je n’avais pas le sentiment d’être citoyenne, mais j’en suis devenue en France ; une citoyenne. J’ai deux cœurs, un français et un kurde. Aujourd’hui, mes deux côtés sont brisés.
Dimanche soir, le 6 octobre 2019, j’ai suivi le débat avec les invités au France 5 venus parler du film “Sœurs d’armes” de Caroline Fourest.
J’ai été stressée en écoutant la journaliste Caroline Fourest et l’actrice Amira Casar, en ayant peur qu’ils se trompent au sujet de mon pays. La présence de l’écrivain Patrice Franceschi, auteur de ‘Mourir pour Kobané‘, connu pour son engament pour la cause kurde me rassurait.
En tant de kurde, je sais que les ennemis d’Erdogan ne sont pas les islamistes mais les kurdes. J’ai peur, non seulement pour les kurdes, mais aussi pour les français.
J’étais fière d’écouter ces trois gens formidables, qui mettent en lumière la lutte des femmes kurdes. Pour moi, l’apparence des femmes Peshmerga est un symbole de la destruction de l’État Islamique ; nous savons que les femmes kurdes ont combattu des membres de Daech et le film de Caroline Fourest montre aussi cela.
Donc j’ai eu un sentiment partagé : triste pour la morte de policiers à la préfecture, mais rassurée par l’existence des combattants kurdes et leurs amis français.
Lundi matin, le 6 octobre, les réseaux soucieux étaient saturés par le tweet de Donald Trump qui a décidé le retrait des soldats américains du côté syrien de la frontière avec la Turquie.
En tant de kurde, je sais que les ennemis d’Erdogan ne sont pas les islamistes mais les kurdes. J’ai peur, non seulement pour les kurdes, mais aussi pour les français.
L’expérience de bataille d’Afrine, baptisée “Opération Rameau d’Olivier” par l’armée turque contre les forces kurdes, avait rempli cette zone kurde laïque de comportements religieux islamiques étrangers aux habitants de cette région.
Aujourd’hui, si on laisse à nouveau la Turquie rentrer au Rojava, cela augmentera encore les activités d’État Islamique.
Avant cette bataille, mes amis du Rojava m’ont parlé du mode de vie civile et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ils me poussaient à venir voir sur place cette démocratie incroyable, malgré la guerre et les ennemis de la liberté.
Tout cela s’est écroulé avec l’offensive de l’armée islamique aux ordres d’Erdogan. Cette armée qui considère les kurdes comme des ennemis contrairement aux islamistes intégristes.
Aujourd’hui, si on laisse à nouveau la Turquie rentrer au Rojava, cela augmentera encore les activités d’État Islamique.
Je parlerai un jour du rôle d’Ankara qui soutient les islamistes. En attendant je vous partage le lien d’un film qui vient de paraitre intitulé “Turquie… La sage-femme qui a créé ISIS” de Shiar Nayyo. Ce film qui explique comment la Turquie a participé activement à la création de l’Etat Islamique.
Je n’arrête pas de me poser la question, plus précisément, depuis l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo : que puis-je faire ?
Mardi matin, j’ai suivi à la télévision l’hommage rendu aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, tués ce 3 octobre lors de l’attaque perpétrée par Mickaël Harpon.
La révélation de la découverte d’une clé USB appartenant à Mickaël Harpon aggrave la situation. Selon Le Parisien, cette clé contient trois éléments à charge: “des fichiers informatiques avec de nombreuses vidéos de décapitation de Daech”.
En tant que journaliste et écrivaine française et kurde, je me trouve concernée deux fois par cette interconnexion: le terrorisme islamique en Syrie qui touche la France. Je suis consternée par mes deux cœurs qui battent en même temps, le français et le kurde.
Je n’arrête pas de me poser la question, plus précisément, depuis l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo : que puis-je faire ?
Et je pense que je pourrais faire plein de choses. Le rôle que je pourrais jouer, c’est d’expliquer comment nous pouvons libérer les bons musulmans des mauvais, et également sauver l’image de l’Islam des escrocs qui la manipulent !
Le premier point commun que je trouve dans la majorité des tueurs au nom de l’Islam, c’est que ces gens sont nés en Europe et qu’ils ne parlent pas bien la langue arabe, la langue du Coran. Ils ont appris l’Islam radical par des malfaiteurs qui ont leurs agendas politiques. Donc cet Islam, soit-disant djihadiste, n’a rien avoir avec l’Islam que nous l’avons connu et vécu dans les pays arabes.
Nous avons besoin aujourd’hui en France, je pense, de présenter une autre image de l’islam ; une histoire ouverte, tolèrante et libre.
Je parle toujours, comme écrivain, de ma grand-mère kurde musulmane qui m’a inspirée pour écrire mes premiers romans en arabe. Halima était la mère d’un fils communiste ; mon père.
Elle voyait mon père boire de l’alcool et elle priait près de lui en s’adressant au ciel pour protéger son fils. Gamine, je n’avais pas encore trouvé mon chemin. J’ai avoué à ma grand-mère que je suis athée, et en même temps, je l’accompagnais à la mosquée de quartier pendant le mois de Ramadan et je priais avec elle.
Ma grand-mère ne me l’a jamais reprochée, elle m’acceptait comme j’étais en espérant que Dieu m’oriente vers le bon chemin.
Voici un Islam que les tueurs ne connaissent pas, un islam spirituel et tolérant. Je suis née musulmane, d’un père laïque et d’une mère pratiquante, mais j’ai eu la chance de vivre la religion comme une tradition, pas comme une confession sacrée.
Ma mère n’hésitait pas à goûter, par curiosité, le verre de mon père, puis elle demandait à Dieu de la pardonner. Ma mère, ma grand-mère et beaucoup des femmes et d’hommes musulmans voyaient le Dieu comme tolérant, pas comme un gardien de prison, cette image imposée par les escrocs qui appellent à tuer les autres au nom de Dieu !
Grâce à mon éducation, j’ai grandi avec la critique de cette tradition et j’ai échappé à l’enfermement d’un culte éternel.
Nous avons besoin aujourd’hui en France, je pense, de présenter une autre image de l’islam ; une histoire ouverte, tolèrante et libre.
Je pense énormément aux enfants français de Daech, ceux qui étaient avec leurs parents en Syrie ou en Irak. Ces enfants vont jouer un jour leur rôle en France, c’est pourquoi je me sens responsable de me lutter pour l’avenir, même si le présent est encore noir pour moi et je ne sais pas a qui le tour demain d’être encore assassiné par ce terroriste, mais il ne faut pas baisser les bras, nous avons besoin d’ouvrir un dialogue libre pour arracher les garnis terroristes, car Daech est une tendance cultuelle et moral, et pour la détruire, il ne faut une arme culturelle.
Nous pouvons combattre ce terrorisme en ouvrant les portes aux défenseurs de la liberté: les kurdes en Syrie. Il faut les protéger militairement et politiquement, et aussi communiquer avec “les intellectuels” engagés en faveur de la liberté religieuse culturelle.
La guerre contre Daech est divisée en deux flancs : sur le terrain en Syrie, et en France ; et partout, pour la gagner, il nous faut chacun lutter à sa manière.
Je suis une femme kurde française, mon combat est en France, contre les idées terroristes qui menacent mon pays “Kurdistan” et menacent également le futur de mon pays “France”. Nous, kurdes libres, femmes combattantes, journalistes, écrivains, chercheurs… notre grande responsabilité aujourd’hui est de travailler ensemble. Nous sommes tous des cibles de Daech, et nous sommes tous leurs ennemis.
L’expulsion des journalistes d’Al Jazeera Tunis, le 26 juillet 2021, a soulevé de multiples questions en Tunisie après la prise des pleins pouvoirs du président Kaïs Saïed. Un mois après ces évènements, les acteurs de la société civile s’inquiètent pour la liberté de la presse.
L’enquête de Forbidden Stories a mis au jour en juillet 2021 l’usage intensif du logiciel israélien Pegasus pour venir à bout de la presse indépendante au Maroc. Mais depuis des décennies, des journalistes marocains subissent surveillance et harcèlement, grâce notamment à des logiciels fournis par des sociétés italiennes et françaises.
https://i0.wp.com/www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2019/10/jeune-kurde-en-guerre-contre-etat-islamique.jpg?fit=899%2C487&ssl=1487899Maha Hassanhttps://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/wp-content/uploads/2018/03/logo-oeil-mdj.jpgMaha Hassan2019-10-09 10:36:012019-10-09 10:53:33Nous, les ennemis du terrorisme islamique
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