Entrées par Massoumeh RAOUF

Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler

Mensonge et dissimulation du régime provoquent la propagation de la catastrophe. Il y aurait jusqu’à “60.000” infectés dans le pays. L’Iran est donc au bord d’une des plus grandes catastrophes humanitaires de son histoire contemporaine. Mensonge et dissimulation du régimeont provoqué la propagation du coronavirus dans le pays.

Des experts internationaux s’interrogent sur l’étendue réelle de l’épidémie de nouveau coronavirus en Iran, pays qui concentre déjà le plus grand nombre de morts hors de Chine et foyer de contamination qui pourrait propager la maladie dans la région;  a annoncé  l’AFP le 29 février 2020.

Le ministère de la Santé, Ali Khamenei, Hassan Rohani et d’autres dirigeants étaient bien au courant de l’arrivée du virus en Iran il y a au moins un mois. Pourtant, la première directive pour y faire face a été émise à contrecœur le 20 février.

Sur ordre du guide suprême du régime, Ali Khamenei, une grande opération de dissimulation a été menée pour pemettre la tenue de l’anniversaire de la révolution de 1979, le 11 février, et à la mascarade électorale du 23 février.

Quelle est l’ampleur de l’épidémie du Coronavirus en Iran?

Ahmad Amir-Abadi Farhani, député de la ville de Qom et membre du bureau du parlement, a déclaré le 24 février que “50 personnes à Qom étaient mortes du coronavirus“.


Le vice-ministre de la Santé, Qassim Janbabai , dans une interview télévisée a souligné que “il y a jusqu’à 60.000 infectés dans le pays”.


En réponse au démenti d’Ali Rabi’i, le porte-parole de Rohani, et du vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi, ce député a mis la liste des personnes décédées à la disposition du ministère.

Le régime continue de prétendre que seules 43 personnes sont mortes et 593 ont contracté le virus.  Mais d’autres bilans non officiels sont beaucoup plus lourds. Entre-temps, une officielle, Nahid Khoda-Karami, à la tête de la commission de la santé du conseil municipal de Téhéran, a révélé que 10000 à 15000 personnes ont été touchées par le virus.

Le vice-ministre de la Santé, Qassim Janbabai , dans une interview télévisée a souligné que “il y a jusqu’à 60.000 infectés dans le pays“.

L’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) sur la base d’informations de l’intérieur de l’Iran, a annoncé le lundi 2 mars 2020 à 20h que le nombre de personnes ayant perdu la vie à cause du coronavirus (COVID-19) dépasse les 1000.

Le virus s’est répandu dans les 31 provinces.

La même source détaille comme suit ce chiffre: quelque 209 victimes à Téhéran, 61 à Ispahan, 92 dans la province de Guilan, 18 dans celle de Lorestan et 45 dans les provinces de Kermanchah sont mortes jusqu’à présent.

En outre, 14 à Machad, 11 à Sorkh-Hessar, 116 à Shahsavar et au moins 300 à Qom ont également perdu la vie.

Dans d’autres villes, dont Ahwaz, Karadj, Andimeshk, Iranshahr, Bandar-Abbas, Saqqez, Oroumieh, Ilam, Tabriz, Saveh, Arak, Yassouj, Hamedan, Nichapour, Semnan, Yazd, Qazvine et Kashmar, une ou plusieurs personnes sont mortes.

«La situation dans la province de Guilan est plus critique qu’ailleurs. Les hôpitaux, et même leurs couloirs, débordent de patients contaminés. Dans les campagnes, des personnes sont mortes avec des symptômes de type corona. Personne ne connaît le nombre exact de personnes infectées ni de celles qui sont mortes. Les chiffres officiels relèvent plutôt de la plaisanterie», a affirmé Gholam-Ali Jafarzadeh, député de la ville iranienne de Racht.

Toutes les heures les ambulances amènent des cadavres au cimetière Baghé Rezvan de Racht nord Iran témoigne un citoyen sur twitter: “le nombre des morts et bien plus terrible que ce que nous croyons”.

Comment le virus est arrivé en Iran ?

En Iran, le doigt de l’accusation pointe vers les gardiens de la révolution. Alors que la plupart des pays ont annulé leurs vols vers la Chine, les vols de Mahan Air à destination et en provenance de la Chine ont continué après le 25 février 2020, malgré des appels nationaux et internationaux répétés à y mettre fin. Cela a contribué à la propagation rapide du virus en Iran et dans de nombreux pays voisins.

Le 19 février, le site web public Eghtsad Online a révélé l’inquiétude du personnel de service de l’aéroport international de Khomeini via des images pertinentes sur twitter.

Alors que le coronavirus a fait [plusieurs] victimes en Iran, les vols de Mahan Airline vers la Chine se poursuivent. Un groupe de nettoyeurs de l’aéroport international “Imam” Khomeini a exprimé ses inquiétudes concernant le nettoyage des avions en provenance de Chine” a écrit Eghtesad Online.

Les vols de la compagnie des pasdarans Mahan Air à destination de la Chine continuaient encore le 28 février. Pour se justifier, le régime a affirmé qu’il transférait des kits de détection du virus de la Chine vers Téhéran.

Le régime des mollahs n’a pris aucune mesure préventive efficace pour faire face à la propagation du virus, y compris la mise en quarantaine des villes où le virus s’est propagé. Au lieu de prendre les mesures nécessaires, le président du régime, Hassan Rouhani, a déclaré que les personnes atteintes de coronavirus seraient mises en quarantaine, mais que l’épidémie était loin d’être suffisamment grave pour justifier la mise en quarantaine de populations entières.

De même, lors de la conférence de presse au cours de laquelle il est tombé malade, le vice-ministre de la Santé Harirchi a insisté sur le fait que de telles procédures de quarantaine à grande échelle étaient des reliques inutiles de «l’âge de pierre».

Arrestation des journalistes pour propagation de la rumeur du virus!

“L’Iran est maintenant face à une guerre de sécurité politique et biologique”; a écrit le site officiel de la télé Iranien.

Le commandant de la police de régime a déclaré: “Les policiers ont arrêté les responsables de deux pages Instagram qui parlaient du coronavirus, inquiétant le public.”

Parler du coronavirus sera bientôt considéré comme troubler l’opinion publique, agir contre la sécurité nationale et insulter le président!”, s’inquiète pour sa part une Iranienne sur twitter.

Le journal officiel Jahan-e San’at a reconnu le 23 février les mensonges des dirigeants du régime: «Il semble maintenant que les autorités aient d’abord voulu dissimuler l’apparition du coronavirus dans le pays, ou du moins jusqu’au 21 février, date des élections législatives. Mais la mort des deux personnes a perturbé les plans du gouvernement. Le comportement des responsables au cours des dernières décennies a sapé la confiance des citoyens à leur égard. Ce qui est plus dangereux qu’un Coronavirus pour une société, c’est la méfiance des citoyens envers les autorités.”

Cette semaine, l’ONG Reporters sans Frontières a critiqué Téhéran sur cette crise, accusant le régime de dissimuler des informations sur la propagation du nouveau coronavirus.

Samedi, le porte-parole du ministère de la Santé Kianouche Jahanpour a réagi à ces critiques en accusant les médias étrangers de diffuser de fausses informations.

Appel de l’OMS à envoyer une mission médicale en Iran

Cette situation a fait réagir Maryam Radjavi. La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré que le régime répète la même histoire avec le coronavirus que celle de la destruction de l’avion ukrainien, mais à une échelle beaucoup plus grande.

Radjavi a appelé les médecins, les infirmières et le personnel hospitalier à diffuser rapidement leurs informations afin de sauver des vies en Iran et de contrecarrer les dissimulations et les informations trompeuses du régime.

Elle a souligné que les Nations-Unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autres organisations internationales des droits de l’homme doivent obliger la dictature religieuse en Iran à rendre public tous les faits et chiffres concernant le coronavirus et à les fournir aux organisations internationales concernées.

Elle a exhorté les Iraniens, en particulier les jeunes, à organiser des manifestations pour forcer le régime à dire la vérité et le contraindre à mettre à la disposition de la population, des hôpitaux et des médecins, les ressources et les équipements médicaux et de soins de santé, largement monopolisés par le Corps des gardiens de la révolution et les organes de sécurité.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran


Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées

Ce boycott législatif sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, à Rohani et à l’ensemble du régime clérical. Cela reflète aussi l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement» comme le proclame l’opposante politique Maryam Radjavi.

Ce vendredi 21 février, les Iraniens étaient appelés aux urnes pour voter dans le cadre des soit disant élections législatives.

Des élections iraniennes surmédiatisées

Selon des chiffres non officiels publiés par l’agence Fars, 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran sur les plus de 9 millions d’électeurs que compte la capitale, donc beaucoup de votants semblent avoir boycotté le scrutin.

Cela signifie qu’en dépit des chiffres annoncés et plusieurs fois exagérées, moins de 20% des électeurs ont voté dans la capitale. En annonçant le taux de participation dans diverses villes, les autorités se sont abstenues de fournir le nombre de bulletins blancs ou invalidés, qui, selon les informations, atteint jusqu’à 10% des suffrages exprimés dans certains bureaux de vote.

Les quelques journalistes étrangers triés sur le volet,  ont été emmenés dans des bureaux de vote pour assiter à des mises en scène alors que gens ont largement boycotté cette mascarade électorale.

“Dans certains bureaux de vote, peu de gens s’étaient présentés pour voter. Cela reflète la désillusion et la méfiance généralisées des Iraniens”, ont-ils écrit.

Parfois, il y avait plus de journalistes que d’électeurs.

Selon le reporter du journal Le Parisien à Téhéran. «Tout au long de la journée de vendredi, les bureaux de vote de Téhéran ont vu passer parfois plus de journalistes que d’électeurs, dans une grande opération de propagande dont on ne sait si elle était adressée aux Iraniens… ou à l’Occident.

Sans surprise le taux de participation dans la capitale, à mi-décompte, était de 25%. Au niveau national, le chiffre officiel annoncé de 43% devrait être révisé au minimum de 5 points à la baisse, si l’on veut avoir une idée de l’abstention réelle. Ici, les déçus de la politique parlent de “sélection” et non de véritables élections.»

Seulement 42% de participation aux législatives en Iran

La participation aux élections législatives de vendredi en Iran a été de l’ordre de 42%, a annoncé dimanche le ministre iranien de l’intérieur, soit la participation la plus faible depuis la révolution de 1979.

Cité par la télévision iranienne, Abdolreza Rahmani Fazli a précisé qu’un peu plus 24 millions d’électeurs avaient participé au scrutin. L’Iran compte 58 millions d’inscrits. Pour justifier la faible participation, Rahmani Fazli a déclaré: “Compte tenu de la situation politique et de questions telles que le crash de l’avion de ligne (ukrainien), les incidents [manifestation] de novembre (2019) et janvier (2020), et d’autres circonstances, ce niveau de présence et de participation de la population est totalement acceptable“.

C’est bien de noter que le boycott a eu lieu alors que le guide suprême Ali Khamenei, son président Hassan Rohani, le président du parlement Ali Larijani, le ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, les commandants des pasdarans et de l’armée ainsi que les imams du vendredi avaient lancé de sévères avertissements.

Ils ont décrit à plusieurs reprises la participation à l’élection en des termes tels que: “devoir religieux”, “test divin”, “jihad public”, “prières”, “plus obligatoire que la prière et le jeûne”, “assurer les prouesses du pays”, “la crédibilité de l’État”, “garant de la sécurité de l’État”, “une autre gifle magistrale à l’Amérique” et “vaincre la politique de pression maximale”.

Ils ont averti que la non-participation signifierait “coopérer avec l’ennemi et trahir”, “ne pas être musulman” et “préparer le terrain pour les opérations de sabotage de l’OMPI”.

Le Guide Suprême d’Iran accuse le coronavirus et la propagande de l’étranger

Ce dimanche 25 février, le chef suprême du régime, Ali Khamenei, a tenté de justifier cette écrasante défaite.

L’Iran est devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine avec huit décès, et le guide suprême iranien a accusé la presse étrangère d’avoir utilisé cette maladie comme un “prétexte” pour nuire aux législatives.

Il a déclaré : “Une campagne collective a été entreprise contre la participation du peuple à l’élection. Sur les médias sociaux, diverses entités ont utilisé tous les facteurs possibles… Depuis un mois, il y a deux mois, ils disent que ce n’est pas une élection, pas une vraie élection, le Conseil des gardiens a fait ceci ou cela… Et cette dernière maladie (COVID-19) est devenue une excuse. En d’autres termes, ils n’ont pas manqué la moindre occasion et n’ont même pas perdu quelques heures“.

Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei et son régime

Le seul mouvement qui à appelé au boycott des élections à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran était le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

Madame Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a félicité le peuple iranien pour le boycott national de la mascarade électorale du fascisme religieux au pouvoir. Madame Radjavi a estimé que l’échec du régime a intimidé les électeurs pour qu’ils se rendent aux urnes reflète l’hommage du peuple iranien aux 1500 martyrs du soulèvement de novembre 2019 et présage de prochains soulèvements.

Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, Rohani et à l’ensemble du régime clérical et reflète l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement».

Le boycott national de la farce électorale va attiser les querelles intestines du régime et aggraver l’impasse mortelle dans laquelle il se trouve. Il va aussi accélérer son renversement par le peuple iranien et sa Résistance. Il faut cesser de serrer les mains sanglantes de ce régime illégitime sur la scène internationale. La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien et de sa résistance à changer de régime et à établir la démocratie et la souveraineté populaire.

Qui sont les nouveaux députés iraniens?

Plus de 80% de ceux qui ont été élus ou qui le seront au prochain tour sont des loyalistes de Khamenei. Ce sont des terroristes et des criminels des pasdarans impliqués dans la répression, l’exportation du terrorisme et du bellicisme.

Le général Mohammad Baqer Qalibaf, le principal candidat de Téhéran, est en lice pour présider le Parlement. Il a été commandant du Corps des pasdarans dans la guerre antipatriotique Iran-Irak, commandant de l’armée de l’air du Corps des pasdarans, commandant des Forces de sécurité de l’État et maire de Téhéran.

Il a toujours figuré au nombre des plus hauts responsables de la torture, des exécutions, du terrorisme et de la belligérance ainsi que du vol et du pillage des richesses de la population. Qalibaf a admis sa participation active à l’assassinat des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dès le début, et de jeunes révoltés lors de manifestations telles que le soulèvement de 1999. Il doit être traduit en justice en tant que criminel de guerre et criminel contre l’humanité.

Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.

Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.

Enfin une réaction américaine !

Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.

Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran


Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives

Le 21 février 2020, les «élections» législatives se tiendront en Iran pour les 290 sièges de «l’Assemblée islamique» appellée Majles. En réalité, le Guide suprême du régime et l’institution sous son contrôle, le Conseil des gardiens de la Constitution (CGC), sélectionnent les candidats sur la base de leur allégeance “dans le cœur” et “dans la pratique” au Guide suprême, Ali Khamenei.

Conformément à l’article 90 de la Constitution, toutes les candidatures à une élection sont examinées par ce Conseil de surveillance, qui est une chambre de 12 membres, dont six –issus du clergé– sont nommés par le guide suprême tandis que les six autres sont nommés par le chef du pouvoir judiciaire lui-même nommé par le guide suprême!

Au total, plus de 50% des personnes inscrites comme candidats aux 290 sièges du parlement ont été disqualifiées par le CGC comme inéligibles, principalement sous prétexte de manque de preuve suffisante d’allégeance à Khamenei.

Ironie de l’histoire, 90 membres du parlement actuel (donc qualifiés pour les élections précédentes) sont déclarés disqualifiés pour celles du 21 février 2020.

Ainsi cette farce électorale est devenue la crise la plus profonde du régime des mollahs depuis les soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020.

Élection ou sélection ?

Le régime est devenu si fragile que même Khamenei, comme tous les dictateurs dans la dernière phase de leur règne, ne peut tolérer sa faction «rivale». Et cela malgré le fait que les membres de cette faction lui aient prouvé à plusieurs reprises leur allégeance dans la pratique. Par le biais du CGC, sorte de Conseil de surveillance de la théocratie, qui est chargé de contrôler les candidats, Khamenei s’est employé à éliminer toute personne qui n’est pas à 100% obéissante.

La situation est si mauvaise que le président du régime, Hassan Rohani, a publiquement qualifié ces élections de «cérémoniale» qui s’apparente plutôt à des «sélections».

Pour sa part, la faction de Khamenei a attaqué Rohani pour ses commentaires, lui rappelant que ce sont les mêmes processus et procédés qui ont conduit Rohani lui-même au pouvoir. Ils soulignent que Rohani a déclaré publiquement avoir loué le Conseil des gardiens dans le passé. Mais fidèle à son cynisme habituel, Rohani vient de supplier le peuple de participer aux élections qu’il qualifie lui-même de «sélections».

Le 11 février 2020, la télévision d’État a diffusé les propos de Khomeiny sur le Conseil des gardiens, où il avait déclaré: «Celui qui dit que la décision du Conseil des gardiens est erronée, est corrompu. Une telle personne est corrompue et doit être poursuivie comme quelqu’un qui sème la corruption sur Terre.»

Querelles dans le cercle du sérail

Les querelles intestines entre les factions du régime ont atteint un niveau sans précédent. Il y a, en Occident, une perception erronée de la situation, qui est davantage encouragée par le régime iranien et ses lobbies, selon laquelle il existe une faction “modérée” au sein du régime, qui résiste aux “extrémistes” ou “durs”.

Cette analyse erronée signifie un grave manque de connaissances sur le régime iranien, sa nature et sa politique. Les luttes intestines en cours entre les deux principales factions du régime ne découlent pas de deux écoles de pensée différentes ni d’aucune véritable velléité de réforme. Elles relèvent plutôt d’une aggravation de la crise et l’incapacité du régime à contenir ses crises multiples, encore moins à les résoudre.

La principale divergence entre ces factions n’est pas entre les «réformateurs» et les tenants du statu quo, mais sur la meilleure façon de préserver le système. Il s’agit d’une crise existentielle profonde, où chaque faction soutient que l’approche du parti rival conduira au renversement du régime.

Paradoxalement, les deux factions ont raison. C’est le dilemme auquel le régime est confronté. D’un côté, il ne peut pas maintenir le statu quo beaucoup plus longtemps. De l’autre, il n’a pas la volonté, ni la capacité de changer de comportement.

Le changement de régime est sur l’agenda du peuple

Un sondage semi-officiel a montré que 83% de la population n’envisagent pas de participer à ces « élections ». Le sondage a été immédiatement retiré (du site de la TV officielle de l’Etat). Les « élections » pour cette nouvelle législature sont tenues dans un contexte très différent de celles de 2016.

Depuis 2017, le peuple iranien s’est insurgé à quatre reprises lors des soulèvements majeurs à l’échelle nationale pour réclamer un changement de régime. En novembre 2019, au moins 1500 manifestants ont été assassinés de manière sauvage et indiscriminée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres forces répressives.

En janvier 2020, les gens sont descendus dans la rue une fois de plus, scandant «mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou le chef suprême».

Les gens scandaient également «conservateurs !réformateurs ! votre jeu est maintenant terminé», ce qui signifie que seul un changement de régime est sur l’agenda du peuple.

Ainsi, «mon vote est un changement de régime» est la réponse du peuple iranien à la farce électorale du régime. Madame Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé le peuple iranien à boycotter ce simulacre d’élections. Selon elle, boycotter cette mascarade est un devoir patriotique et signe de l’engagement de la nation envers les martyrs du peuple iranien, en particulier les 1 500 morts du soulèvement de novembre 2019. Il reflète également les exigences du soulèvement de janvier 2020 du peuple et des étudiants pour le renversement de la théocratie illégitime au pouvoir dans son intégralité.

Quelles leçons pourrons-nous en tirer?

Le fait que Khamenei ait eu recours à une purge aussi drastique signifie que face à la montée des crises et des pressions à l’intérieur et celles venant de l’extérieur, il a un besoin urgent de resserrer les rangs. La faiblesse et la vulnérabilité de son régime sont telles qu’il ne peut résister à aucun schisme interne, en particulier au sommet de l’Etat.

Le peuple iranien a voté pour un changement de régime lors de son soulèvement de mi-novembre 2019 et janvier 2020. Le renversement du régime est devenu inévitable. L’appel de Madame Radjavi à boycotter la farce électorale du régime bénéficie déjà d’un large soutien. Les appels à un changement de régime se multiplient sur les réseaux sociaux et des affiches et des bannières affichées dans des lieux publics à travers le pays reflètent l’aspiration du peuple iranien à un changement démocratique.

Le régime des mollahs en Iran est arrivé à son terme et n’a aucun avenir. Ce n’est qu’une question de temps pour le peuple de le renverser et d’instaurer la liberté et la démocratie dans leur pays d’une civilisation millénaire. Il est temps que le monde reconnaisse le droit du peuple iranien à un changement de régime et se range du côté du peuple iranien et de sa véritable alternative démocratique, le Conseil national de la Résistance iranienne dirigé par Madame Maryam Radjavi.

Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.

Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.

Enfin une réaction américaine !

Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.

Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran


Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle. Cela fait 41 ans que le régime des mollahs a été instauré en Iran. Hassan Rohani (Président depuis 2013) a récemment déclaré qu’ils étaient en conflit constant avec la communauté internationale depuis quarante ans. Ce régime n’a pas passé un moment sans semer la guerre et le terrorisme. Ce régime religieux, issu de l’époque médiévale, s’est imposé au monde moderne profitant d’une faille politique parce que le chah avait éliminé les mouvements progressistes.

Fondé sur les dogmes médiévaux, cette théocratie n’a pas été capable de générer la prospérité économique en créant des emplois pour répondre aux besoins économiques et culturels des forces libérées par le soulèvement antimonarchique de 1979.

La prospérité économique exigeait une atmosphère relativement démocratique incompatible avec la nature de ce régime religieux. C’est pourquoi il s’est appuyé sur la politique étrangère et les stratégies répressives pour se maintenir en place et asseoir sa dictature religieuse.

Non seulement il a déçu les forces libérées en ne parvenant pas à créer la prospérité économique, mais il les a également jetées dans une guerre dévastatrice.

Puisqu’il s’agit d’un régime anachronique, il est hostile au monde du progrès, en particulier aux États-Unis d’Amérique. Les slogans anti-américains ont pu rassembler tant de couches sociales arriérées, endommagées et arrivistes autour de ce régime à l’intérieur de l’Iran et dans la région.

Le régime islamiste s’appuie sur la répression et la violation des droits humains dans son pays et sur les attentats terroristes à l’étranger. Le terrorisme lui a servi à s’imposer au monde moderne et à faire avancer ses politiques.

Terrorisme institutionnalisé par la République Islamique d’Iran

Étant donné que le terrorisme est un outil essentiel de sa stratégie, le régime iranien l’a institutionnalisé en même temps que la violation systématique des droits humains, l’autre pilier de son pouvoir.

Après la guerre Iran-Irak, dans ses discussions internes, le régime iranien a finalement trouvé son moyen de survie dans le terrorisme et l’exportation du terrorisme ce qui l’a conduit à fonder la Force Qods en 1989 pour des opérations spéciales à l’étranger.

Dès lors, la Force Qods a non seulement mené des opérations terroristes dans la région, mais elle a également mené la politique étrangère du régime dans des pays tels que l’Irak, la Syrie et le Liban.


Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme.


Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.

Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.

Enfin une réaction américaine !

Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.

Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran


New balance from collapse of a weakened Iran

New balance from collapse of a weakened Iran The death of Iran’s terror chief, Major General Qassem Soleimani, the second most important figure of the regime, and Abu Mahdi Mohandis, the central figure of the Iran-backed Hashd al-Sha’abi paramilitary force in Iraq, has brought the strategic edifice of the Iranian regime crumbling down. The Iranian regime is facing a resilient uprising at home and in Iraq and Lebanon, countries it once called its “strategic depth.” The uprising in Iraq is expanding further, into more cities and provinces every day.

Over the past 20 years, Soleimani extended the regime’s strategy by building proxy forces all through the region, moved to hollow out state institutions in regional countries, and supplant them with Qods Force-supported terror organizations posing as political factions.

As leader of the Qods Force, he aimed to establish a “Shiite crescent” of Iranian influence extending to the Mediterranean Sea and encircling conservative Arab countries in the Gulf.

With an ideology rooted in medieval Islamic dogma, the Iranian regime is unable to respond to the cultural, economic, and political demands of the Iranian people in the 21st century.

Domestically, the regime has sought to control widespread popular dissatisfaction with brute repression and gross human rights violations. At the same time, it has fanned sectarian conflicts and wars while interfering in the internal affairs of regional countries.

This is how the regime survives – by maintaining the strategic depth that would spare it from fighting on its own streets. For this reason, regime insiders remember Soleimani as the guardian of the regime’s security. Foreign adventurism allowed Soleimani to deploy terror and repression inside Iran as well, creating an illusion of security. Soleimani’s death has put Supreme Leader Ali Khamenei in a precarious position as he is fending off intensifying, cyclical uprisings.

Khamenei rationalized his foreign warmongering by saying, “If we do not fight the enemy in the streets of Iraq and Syria, we must fight them in the streets of Kermanshah, Hamedan, Tehran and other cities of Iran.

Now, Khamenei’s nightmare has come true, and his war with the Iranian people over their legitimate demand for freedom and prosperity has come to the streets of Iran. Amidst policies of appeasement over the past decade, Western countries have closed their eyes to the terrorism and the militaristic policies of Iran’s religious dictatorship in order to pursue their own economic interests.

But these policies are now over. With the withdrawal of the US from the JCPoA treaty in 2017 and the application of articulated sanctions on Iran, Khamenei was left alone on the battlefield, opposite the Iranian people.

“Hard Revenge”

The recent military confrontation with the United States has shattered the solemnity of the regime both locally and globally, burying it along with the regime’s terrorist power. Early on Wednesday, January 08, 2020, the Iranian regime fired several rockets for ‘tough revenge’ and attacked the al-Assad base near Baghdad, where US troops are stationed.

In contradictory statements, the Revolutionary Guards announced the firing of dozens of missiles at Ein Al-Assad and US military bases in Erbil (Iraqi Kurdistan), which resulted in four Americans being killed and four others injured. Deliberate Error! But what is the reality? The regime’s claims were not backed up by any government, military or news sources.

Reuters news agency, however, said, “Iran is said to have intentionally fired missiles to the US forces in Iraq.

Iraqi Prime Minister, Adel Abdul Mahdi, also tweeted that the regime had already contacted him about the missile attacks. Obviously, he revealed this information to the US authorities. Therefore, the regime’s slogans about ‘hard revenge’ and its other threats were suddenly exposed as absurd, followed by the regime’s fear of US counterattacks.

The Iranian regime had thought that the US was without a plan for war. They had the ambition to embarrass Trump by attacking the US embassy and executing other acts of terrorism in advance of the US election.

Their likely goal was to remove him from office, force the lifting of sanctions, or inspire disaffection in his supporters. Instead, they shattered their own fragile body of power by setting the stage for the death of Qassem Soleimani.

Prior to this, the regime wanted to convince European countries that they were a regional power and that they should be considered in setting Middle East policy.

Now, the fragile awe of the regime has collapsed, and a new balance has been established between the Iranian people and the regime.

As a result of this new equilibrium, in a new wave of mid-January demonstrations pioneered by students after the downing of the Ukraine International Airlines Flight 752, slogans targeted the supreme leader himself. Protesters have started asking the commander in chief to resign.

“A little prince in the land of the Mullahs”, a denunciation in a Comic Book version

Discover the interview with the author of this article, Raouf Massoumeh, who presents his book “A little prince in the Land of the mullahs”.

The story of his young brother, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrested five years before – at the age of 16 – and who will be among the 30,000 political prisoners executed.


Other articles


Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli

La mort du maître du terrorisme iranien, le général Qassem Soleimani (numéro 2 du régime religieux), et la mort d’Abou Mahdi Mohandis, figure centrale de la milice irakienne Hashd al-Sha’abi financée et armée par l’Iran, a remporté le ticket gagnant pour l’effondrement du régime iranien. Ce dernier est confronté à une fronde populaire à l’intérieur de ses frontières, ainsi qu’en Irak et au Liban, des pays qu’il avait déclaré officiellement comme sa « profondeur stratégique ». Le soulèvement en Irak fait tache d’huile, ralliant chaque jour davantage de villes et de provinces qui veulent s’affranchir de la main de fer de l’Iran.

Au cours des 20 dernières années, Qassem Soleimani a fait prospérer la stratégie de Téhéran: créer et développer des proxies (des forces par procuration) dans toute la région. Il se déplaçait pour vider les institutions étatiques et les remplacer par des organisations terroristes encadrées par la Force Qods. Il les faisait passer pour des organisations politiques.

La Force Al-Qods (en persan سپاه قدس sepāh-e qods) est une unité d’élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran, créée au début des années 1990. Elle est destinée aux activités de guerre non conventionnelle, de renseignements et est en charge des opérations extérieures.

source Wikipedia

En tant que chef de la Force Qods, Qassem Soleimani avait instauré un «croissant chiite» d’influence iranienne s’étendant jusqu’à la Méditerranée et encerclant les pays arabes conservateurs du Golfe.

Avec une idéologie enracinée dans le dogme islamiste médiéval, le régime iranien est incapable de répondre aux exigences culturelles, économiques et politiques de sa population au XXIe siècle.


 Les responsables iraniens considéraient Soleimani comme le gardien de leur propre sécurité.


Sur le plan intérieur, Téhéran a cherché à contenir le mécontentement populaire généralisé avec une répression brutale et des violations flagrantes des droits humains. Parallèlement, le gouvernement iranien a attisé les conflits confessionnels et les guerres tout en s’ingérant dans les affaires intérieures des pays de la région.

C’est ainsi que le pouvoir religieux s’est maintenu en place, grâce à cette «profondeur stratégique» qui lui évite de se battre dans les rues d’Iran. C’est pour cela que les responsables iraniens considéraient Soleimani comme le gardien de leur propre sécurité.

La mort de Qassem Soleimani change tout

L’aventurisme étranger a permis à Qassem Soleimani de répandre la terreur et la répression en Iran, tout en créant une illusion de sécurité. La mort de Soleimani a jeté le Guide suprême Ali Khamenei dans une situation d’une grande précarité alors que les soulèvements éclatent à répétition.

Khamenei a rationalisé son bellicisme étranger en disant: «Si nous ne combattons pas l’ennemi dans les rues d’Irak et de Syrie, nous devrons le combattre dans les rues de Kermanchah, Hamedan, Téhéran et d’autres villes d’Iran.»

A présent, le cauchemar de Khamenei est devenu réalité, et sa guerre avec le peuple iranien qui aspire à sa légitime liberté et prospérité se déroule dans les rues d’Iran. Avec la politique de complaisance en tout genre au cours de la dernière décennie, les pays occidentaux ont fermé les yeux sur le terrorisme et la politique militariste de la dictature religieuse en Iran afin de conserver leurs propres intérêts économiques.

Mais cette politique est désormais obsolète. Avec le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire en 2017 et les sanctions en rafales contre l’Iran, Khamenei est seul sur le champ de bataille, face au peuple iranien.

“Vengeance acharnée”

La récente confrontation militaire avec les États-Unis a brisé l’image du régime à la fois localement et mondialement. Tôt le mercredi 8 janvier 2020, le régime iranien a tiré plusieurs roquettes «de représailles» et a attaqué la base d’al-Assad près de Bagdad, où sont stationnées des troupes américaines.

Dans des déclarations contradictoires, les gardiens de la révolution ont annoncé le tir de dizaines de missiles sur Ein Al-Assad et des bases militaires américaines à Erbil (Kurdistan irakien), ajoutant qu’ils avaient fait quatre morts et quatre blessés parmi les Américains. Erreur délibérée! Mais que s’est-il passé en réalité ? Les déclarations du régime n’ont été étayées par aucun gouvernement, aucune source militaire ou d’information.

L’agence de Reuters a toutefois déclaré: «l’Iran aurait intentionnellement tiré des missiles contre les forces américaines en Irak.»


Le régime voulait convaincre les pays européens qu’il était une puissance régionale et qu’ils devaient le prendre en compte dans l’élaboration de la politique du Moyen-Orient.


Le Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi, a également twitté que Téhéran l’avait contacté à propos d’attaques de missiles et de toute évidence, il en avait averti les autorités américaines. Par conséquent, les slogans du régime sur la «vengeance dure» et autres menaces ont soudain éclaté comme un ballon de baudruche, laissant un régime apeuré par une contre-attaque américaine.

Le pouvoir iranien pensait que les États-Unis n’avaient pas de plan de guerre. Il voulait gêner Trump en attaquant l’ambassade américaine et par d’autres actes de terrorisme avant l’élection présidentielle américaine.

Son but était probablement de le faire destituer de ses fonctions, de le forcer à suspendre les sanctions ou de faire fuir ses partisans. Au lieu de cela, ils ont brisé leur propre corps fragile du pouvoir en préparant le terrain pour la mort de Qassem Soleimani. Avant cela, le régime voulait convaincre les pays européens qu’il était une puissance régionale et qu’ils devaient le prendre en compte dans l’élaboration de la politique du Moyen-Orient.

Mais aujourd’hui un nouveau rapport de force s’est établi entre le peuple iranien et le régime. Dans une nouvelle vague de manifestations à la mi-janvier lancées par les étudiants après l’abattage du Boeing 752 d’Ukraine International Airlines, les slogans ont visé directement le guide suprême. Les manifestants ont appelé ouvertement à sa démission et à un changement de régime.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran


Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime

Les cris des manifestants: “Khamenei honte à toi, dégage du pays” résonnent encore. Après avoir démenti haut et fort durant des jours, le régime des mollahs au pouvoir en Iran a enfin reconnu officiellement, samedi 11 janvier, avoir abattu par erreur le Boeing 737 qui s’est écrasé le 8 janvier. Cela s’est déroulé peu après son décollage de Téhéran, causant la mort de 176 personnes.

Hassan Rohani, le président des mollahs, et l’état-major de commandement des forces armées de ce régime, ont été contraints, avec 72 heures de retard et suite à des mises en scène confortant leurs mensonges, de reconnaitre que l’avion de ligne ukrainien avait été abattu par un tir de missile des gardiens de la révolution.

Cet aveu retentissant intervient après les protestations, les révélations et la publication de photos et de films qui contredisait cette version officielle. Ces contradictions à grande échelle sur les réseaux sociaux et dans les médias de résistance, ainsi que la confirmation par les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’OTAN et beaucoup d’autres sources internationales ont achevé de mettre au jour la vérité.

Pourtant, durant ces trois derniers jours, de nombreux responsables du régime, notamment le porte-parole de Rohani et le directeur l’aviation civile du régime, avait affirmé avec le plus grand cynisme que l’appareil s’était écrasé en raison d’une avarie technique.

Explosion de la haine contre le régime dans les rues de Téhéran

Samedi après-midi, de larges groups de personnes et d’étudiants ont manifesté à Téhéran, dans les universités Sharif, Amir Kabir et Allameh pour protester contre les pasdarans du régime qui ont abattu un avion de ligne ukrainien.

Ils scandaient: “A bas le dictateur”, “A bas ce régime assassin”, “Ne nous appelez pas des fauteurs de troubles, vous fomentez les troubles, vous êtes des oppresseurs”, “A bas cette théocratie pour les crimes de toutes ces années”, “Nous n’avons pas donné de morts pour des compromis et encenser un guide assassin”, “Khamenei honte à toi, dégage du pays”, “Pasdarans, honte à vous, dégagez du pays”, “N’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble”, “Je tuerai celui qui a tué mon frère”, et “1500 tués en novembre”.

En criant “Commandant en chef des forces armées, démission, démission”, les manifestants ont appelé au renversement du régime de Khamenei. Les forces répressives ont chargé les manifestants et tenté de les disperser à coups de gaz lacrymogène.

Les manifestations à Téhéran, Ispahan, Hamadan, Rachte et autre ville de l’Iran été si répandues que la télévision d’état a été contrainte de diffuser les informations.

Maryam Radjavi: le régime a commis un crime majeur que le peuple ne pardonnera ni n’oubliera. Madame Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a présenté à nouveau ses condoléances aux familles des victimes et à l’ensemble du peuple iranien.

Elle a déclaré qu’il s’agit là d’un nouveau crime majeur du fascisme religieux que le peuple iranien ne pardonnera pas, ni n’oubliera. Selon son ministre des Affaires étrangères, le régime avait prévenu le pouvoir et l’armée en Irak, et par ce biais les Etats-Unis, de son attaque au missile sur le sol irakien, mais dans un signe de négligence coupable, il n’avait pas ordonné l’arrêt des vols de ligne. Or dans le monde entier, en état de guerre et d’alerte aérienne, tous les vols de lignes sont immédiatement suspendus.

Précisons que le régime des mollahs tente actuellement de blanchir les principaux responsables de cette catastrophe à coups de démagogie et d’excuses ridicules, Madame Radjavi a déclaré que les principaux coupables sont Khamenei, Rohani et les commandant des pasdarans et qu’ils doivent être traduits en justice pour ce grand crime.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.


D’autres articles sur l’Iran