Rédaction de l’Oeil
Nos journalistes
La Maison des Journalistes MDJ est une association loi 1901, située à Paris qui accueille et accompagne des journalistes contraints de fuir leur pays pour avoir voulu pratiquer une information libre. Il s’agit d’un lieu de résidence provisoire pour ces exilés, professionnels de l’information, un endroit pour se reconstruire, pour faire respecter la liberté d’expression et la liberté de la presse.
Ces journalistes ont une tribune libre sur ce site.
Un journaliste est une personne dont la profession est de rassembler des informations, de rédiger un article ou mettre en forme un reportage afin de présenter des faits qui contribuent à l’actualité et l’information du public.
Le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations puis écrire des articles ou publier des reportages (écrits, audio, photo ou vidéo), en consultant les dépêches des agences de presse et la documentation de son entreprise, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, à qui il garantit la protection des sources d’information des journalistes.
La Maison des Journalistes au cœur de la lutte contre la désinformation
/dans événement, Journaliste MDJ, Liberté d'informer /par RédactionCe jeudi 26 janvier, la MDJ a reçu la secrétaire d’Etat chargée de l’Europe, Laurence Boone, ainsi que Patrick Penninckx, chef du service « Société de l’Information » au Conseil de l’Europe.
La fin de l’espoir pour les journalistes afghans ?
/dans Journaliste MDJ, Liberté d'informer, Moyen et Proche Orient, Tribune Libre /par RédactionLes journalistes afghans ayant fui au Pakistan espèrent toujours un visa occidental, menacés d’expulsion et de mort par les talibans.
PORTRAIT. Nadiia Ivanova : fuir la guerre pour retrouver Paris, ville de la paix
/dans Europe, Journaliste MDJ, Portraits, Ukraine /par RédactionRéfugiée Ukrainienne à Paris et hébergée à la Maison des Journalistes depuis mars, Nadiia Ivanova a confié son parcours à l’Œil de la MDJ.
Les Assises du journalisme : prouver l’utilité sociale et démocratique des journalistes
/dans Europe, Journaliste MDJ, Liberté de la presse /par RédactionEn 2007, Jérôme Bouvier décide de créer un espace d’échanges de la profession, les Assises du journalisme. Mais en quoi consiste ce rendez-vous annuel et quels sont ses plus grands défis ?
Stage d’immersion dans les rédactions de Ouest-France : Dix jours d’intenses inspirations
/dans Culture, France, Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Liberté d'informer, Liberté de la presse, Redaction, Rencontre /par RédactionPar Manar RachwaniTraduction Zouheir Ait Mouhoub Paris.La domination des réseaux et des médias sociaux laissait penser que le journalisme tel que nous le connaissons était voué à disparaître comme le soutiennent de nombreux observateurs. Hélas, pour les plus sceptiques, ce n’est heureusement pas le cas. Grâce au généreux stage d’immersion que le Groupe Sipa-Ouest France […]
MORT À PARIS D’UN EXILÉ CUBAIN : JESÚS ZÚÑIGA
/dans Amérique, Droits de l'Homme, Géopolitique, Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Liberté de la presse, Portraits /par Jacobo MachoverJesús Zúñiga était un combattant pour la liberté de la presse et pour la liberté tout court. Mais il était incompris car il avait osé s’attaquer à un régime communiste qui bénéficie encore de la sympathie de nombre de ses collègues journalistes et intellectuels à travers le monde, celui de la Cuba des frères Castro et de leurs épigones.
L’homme politique haïtien Jerry Tardieu visite la Maison des journalistes
/dans Amérique, Géopolitique, Journaliste MDJ /par Anderson D. MichelPendant sa tournée pour sensibiliser les médias et différentes institutions européennes sur la crise actuelle d’Haïti, l’ancien député et leader du mouvement politique En Avant, Jerry Tardieu, a accepté d’accorder un entretien au journal en ligne de la Maison des journalistes. Par Anderson D. Michel Jerry Tardieu, âgé de 54 ans, est un homme politique, […]
Les journalistes de la MDJ aux assises de Tours et aux prix Bayeux
/dans Europe, Journaliste MDJ /par RédactionLa Maison des journalistes (MDJ) a pris part à deux événements médiatiques majeurs : les assises du journalisme de Tours et le prix Bayeux. Au cours de ces deux rendez-vous annuels, les journalistes afghans résidents de la MDJ ont été particulièrement honorés. Assises de Tours (4 et 8-10 octobre) Darline Cothière, directrice de la MDJ, […]
FRANCE-MAROC. Hicham Mansouri de la Maison des journalistes parmi les cibles du logiciel espion Pegasus
/dans Droits de l'Homme, France, Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Liberté de la presse /par RédactionChargé d’édition au sein de la Maison des journalistes, Hicham Mansouri est parmi les cibles des autorités marocaines via le logiciel espion israélien Pegasus. Réfugié en France depuis 2016 et ancien résident de la Maison des journalistes, Mansouri n’est pas totalement à l’abri d’un pouvoir de plus en plus répressif (lire son témoignage “Maroc. « Comment j’ai été tracé à Vienne par Pegasus » publié dans Orient XXI dont il est membre de rédaction). “Le téléphone d’Hicham Mansouri a été infecté à une vingtaine de reprises via le logiciel espion Pegasus, entre février et avril 2021” selon l’analyse technique réalisée par Security Lab d’Amnesty International, en partenariat avec le consortium Forbidden Stories. Voici le reportage de Forbidden Stories réalisé par Phineas Rueckert (traduit de l’anglais par Clément Le Merlus) sur son cas.
Loin des yeux, mais pas hors d’atteinte
Les murs de son bureau à la Maison des Journalistes sont couverts d’affiches de Reporters Sans Frontières et d’autres organisations de défense de la liberté de la presse. Hicham Mansouri vivait auparavant dans le bâtiment, qui sert à la fois de lieu d’exposition et de résidence pour les journalistes réfugiés. Il a depuis déménagé mais partage toujours un petit bureau au rez-de-chaussé où il se rend trois fois par semaine.
Avant de discuter avec Forbidden Stories, le journaliste marocain éteint le portable qu’il a emprunté et le plonge au fond de son sac à dos. Une analyse scientifique de son téléphone précédent, réalisée par le Security Lab d’Amnesty International, a montré qu’il a été infecté par Pegasus plus de vingt fois sur une période de trois mois, de février à avril 2021.
Journaliste d’investigation indépendant et co-fondateur de l’Association Marocaines des Journalistes d’Investigation (AMJI), Hicham Mansouri rédige actuellement un livre sur le trafic de drogue illégal dans les prisons marocaines, lui qui a fui son pays en 2016 en raison des nombreuses menaces physiques et judiciaires à son encontre.
En 2014, il est roué de coups par deux agresseurs anonymes alors qu’il quitte un rendez-vous avec d’autres défenseurs des droits humains, dont Maati Monjib, qui a plus tard, lui aussi, été ciblé par Pegasus. Un an après, des agents du renseignement armés perquisitionnent sa maison dès 9h et le trouvent dans sa chambre en compagnie d’une amie. Ils l’ont alors entièrement déshabillé et arrêté pour « adultère », ce qui est un crime au Maroc. Hicham Mansouri passe dix mois dans la prison de Rabat. Sa cellule est celle réservée aux criminels les plus dangereux et les autres détenus le surnomment « La Poubelle ». Au lendemain de sa libération, il saute dans un avion pour la France où il demande et obtient l’asile. En juin 2016, Hicham Mansouri et six autres journalistes et activistes de ce projet sont accusés de « menacer la sécurité intérieure de l’Etat » en ayant organisé ce programme [condamné à une année de prison ferme par accoutumance].
Cinq ans plus tard, Hicham Mansouri découvre qu’il est toujours une cible du gouvernement marocain. « Tous les régimes autoritaires voient le danger partout », dénonce-t-il auprès de Forbidden Stories. « On ne se considère pas dangereux parce qu’on fait ce que l’on pense être légitime. On sait que l’on est dans notre droit. Mais pour eux nous sommes dangereux. Ils ont peur des étincelles parce qu’ils savent qu’elles peuvent mettre le feu. »
Au moins 35 journalistes basés dans 4 pays ont été sélectionnés comme cibles par le Maroc, selon l’enquête publiée aujourd’hui. Nombre des journalistes marocains sélectionnés comme cibles ont été à un moment donné arrêtés, diffamés ou ciblés d’une certaine manière par les services de renseignement. D’autres, en particulier les rédacteurs en chef Taoufik Bouachrine et Souleimane Raissouni, sont actuellement en prison pour des accusations que les organisations de défense des droits humains prétendent être instrumentalisées avec pour objectif d’écraser le journalisme indépendant au Maroc.
Dans une déclaration à l’attention de Forbidden Stories et ses partenaires, les autorités marocaines ont écrit qu’ils « ne comprennent pas le contexte de la saisine par le Consortium International de Journalistes » et que les autorités sont toujours « dans l’attente de preuves matérielles » pour « prouver une quelconque relation entre le Maroc et la compagnie israélienne précitée. »
Réponse des autorités marocaines
Les autorités marocaines ont répondu à Forbidden Stories qu’il n’existait pas de preuve qu’elles étaient clientes de l’entreprise NSO. L’entreprise NSO n’a pas répondu aux questions de Forbidden Stories concernant des attaques spécifiques mais a déclaré qu’elle « continuerait à enquêter sur toutes les allégations crédibles d’utilisation abusive et prendrait les mesures appropriées en fonction des résultats de ces enquêtes ».
D’autres articles
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
PORTRAIT. Meiirbek, journaliste kazakh exilé : «Continuer à écrire, c’est les protéger»
/dans Asie Centrale et du Nord, Journaliste MDJ, Portraits /par RédactionLorsque Meiirbek comprend que ses proches disparus sont déportés en camp de concentration, il décide de s’engager dans la lutte pour révéler les agissements des autorités chinoises . Il rejoint donc une association pour la défense des droits humains au Kazakhstan : Atajurt Kazakh Human Rights. En son sein, il a participé à faire connaître des victimes, mais aussi des familles de victimes sans nouvelles d’un de leurs proches.
En 2019, le responsable de l’association est arrêté. « Le gouvernement kazakhe a des relations très proches avec le gouvernement chinois ». Allant encore plus loin dans la répression, les forces de l’ordre kazakhes ferment les bureaux de l’association et prennent tous les ordinateurs. Pour continuer à se faire entendre, tout en essayant d’éviter de se faire emprisonné comme son responsable, Meiirbek décide de créer un compte sur plusieurs réseaux sociaux sous une fausse identité. « J’ai créé un compte qui s’appelait Erkin Azat, Erkin, en turc ça veut dire liberté, et Azat, en persança veut aussi dire liberté ». Même les collègues de Meiirbek ne sont pas dans la confidence : « Je n’aime pas le dire aux autres. Si je le fais, peut-être que le gouvernement kazakhe le saura, et après ils me chercheront. On ne sait jamais qui travaille pour qui. »
Ce compte lui a été plus qu’utile. « Au sein de l’association, après avoir interviewé des victimes, on a contacté des médias, notamment au Kazakhstan. Mais ils n’en voulaient pas, ils ne veulent pas se mêler de ce qui touche à la Chine. Le gouvernement contrôle les médias au Kazakhstan. Toutes les infos que nous recevons ont été triées. » Des médias ont commencé à s’intéresser aux histoires qu’il racontait, aux témoignages qu’il relayait. « C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à recevoir des menaces, aussi bien par le gouvernement Kazakhe que par le gouvernement chinois. J’ai reçu des messages sur Messenger qui disaient « Votre responsable a été arrêté, le prochain sur la liste, c’est vous. Attention » ».
Le responsable de Meiirbek est finalement libéré au bout de quelques mois, après la pression importante d’Amnesty International par le biais d’une pétition. Se sentant encore en danger, ce dernier émigre aux États-Unis. De son côté, Meiirbek continue sa lutte au Kazakhstan.
Afin de mieux comprendre le contexte de persécution des minorités ethnique au Xinjiang, Meiirbek nous explique la situation. « Xi Jinping est élu en 2012. C’est un dictateur. Lors de sa deuxième année de mandat, il commence à arrêter ses opposants politiques. C’est là que des camps ont commencé à être créés, en 2016 donc. À partir de septembre 2018, il a commencé à arrêter non seulement les opposants politiques, mais également plusieurs minorités présentes en Chine telles que les Ouïghours ou les Kazakhs. Pourquoi ? Pour créer une unité chinoise, une population totalement homogène, sans différence. Dans ces camps il faut parler chinois, aucune autre langue n’est acceptée. Comme excuse à ces arrestations, Xi Jinping évoque le terrorisme. Mais tous ceux que je connais qui ont été enfermés dans ces camps n’étaient pas des terroristes, le problème c’est leur appartenance ethnique.»
Grâce aux interviews qu’il a menées, Meiirbek sait que les personnes enfermées dans ces camps sont soumises à du travail forcé entre 10 et 12h par jour. « Surtout de la couture, et il faut aller vite. Il y a un quota de vêtements à produire par jour, et s’il n’est pas atteint, le salaire est réduit. Cette histoire de salaire, c’est pour faire beau sur le papier, mais chaque excuse est bonne pour le réduire : un retard, une couture de travers, un rythme trop lent. Si bien qu’à la fin du mois, le salaire est réduit à néant et ils ne reçoivent rien. »
Outre ces informations sur le travail forcé, Meiirbek a découvert des pratiques impensables visant à limiter le plus possible l’accroissement des minorités. Au fil des interviews, ce qui s’apparentait à de simples vaccins pour éviter les maladies au sein des camps, s’est finalement révélé être une campagne de stérilisation de masse. « C’est vraiment un génocide, on cherche à mettre définitivement fin à une ethnie, une population. Le pire, c’est que si une femme arrive dans le camp alors qu’elle est enceinte, même de sept ou huit mois, ils lui font subir un avortement. »
C’est avec beaucoup de force que Meiirbek nous raconte ces histoires qui font désormais parties de lui. Révolté par ce qui se passait autour de lui, il mène une lutte sans relâche, mettant sa propre liberté en péril. Alors que les menaces deviennent de plus en plus importantes, Meiirbek établit un contact avec plusieurs associations et médias français, ainsi qu’avec l’Ambassade de France au Kazakhstan. Grâce à leur aide précieuse, il a pu se réfugier en France où Amnesty International, France 24 et l’AFP l’ont directement dirigé et mis en contact avec la Maison des Journalistes. Au mois de mai 2019, Meiirbek en devient résident. Le choix de la France est comme une évidence pour lui : « En Belgique, on parle français au sein des enceintes de l’Union Européenne. En Suisse, on parle français au sein des enceintes de l’Organisation des Nations Unies. Donc je pense que le français est important pour moi, pour continuer mon travail, c’est pourquoi j’ai choisi la France. »
Ici, Meiirbek compte bien continuer sa lutte pour les Droits de l’Homme. « Je participe à beaucoup de manifestations, d’ailleurs j’ai encore été menacé en juin 2020 par un individu qui devait être proche du gouvernement chinois, dans la rue, comme ça. Il m’a posé beaucoup de questions. Heureusement, lorsque j’ai reçu ma carte de citoyenneté, la préfecture m’avait donné un numéro où appeler si j’avais un jour besoin d’aide. Je les ai appelés et le préfet de police l’a fait arrêter, mais il a fui. » Cette lutte, il ne la consacre pas seulement aux répressions menées par le gouvernement chinois. Il s’intéresse à toutes sortes de débats. Il explique de manière posée et réfléchie « Au Kazakhstan au début, nous avions pas mal de libertés. On avait Skype, Facebook, mais maintenant c’est devenu plus dur. Petit à petit l’étau se resserre sans qu’on s’en rende compte. Une telle répression, ça ne se fait pas d’un coup. Alors quand j’ai entendu parler de la loi Sécurité Globale en France, je me suis dit qu’il fallait manifester, pour empêcher le développement d’un processus de limitation des libertés. Donc je soutiens les droits de l’Homme pour tout le monde, même français et européens ».
Meiirbek interviewé en marge d’une manifestation, à Paris
Devant tant de détermination et d’engagement se pose la question des menaces subies par la famille. Les parents de Meiirbek, ainsi que deux de ses frères vivent au Kazakhstan, « Pour eux tout va bien ». Mais un de ses frères et sa sœur, eux, vivent en Chine. « Lorsque le gouvernement chinois a découvert l’identité d’Erkin Azat, c’est-à-dire moi, ils sont allés les voir et les ont menacé. Ils savaient que j’étais hors de portée alors ils leur ont dit que si jamais je continuais de rédiger des articles, c’est eux qui seraient enfermés. Mais je ne céderai pas. Continuer à écrire, c’est les protéger, car ainsi tout le monde est au courant. Si je me taisais, c’est là que ça deviendrait dangereux pour eux, et pour toutes les minorités. C’est ce qu’ils cherchent, étouffer le sujet. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que la situation pourra un jour s’améliorer en Chine, il apparaît mitigé. « Vous savez, la répression est de plus en plus grande. Toute excuse est bonne pour emprisonner quelqu’un : avoir dit As-Salam Aleykoum, être rentré dans une mosquée, avoir posé des questions aux forces de l’ordre lorsqu’on ne comprend pas pourquoi on fait l’objet d’un contrôle… Désormais, même les Han chinois peuvent être emprisonnés. Ils sont pourtant la population majoritaire au Xinjiang, région où les camps se sont développés.». D’un autre côté, il est certain que le fait que le sujet de l’enfermement des Ouïghours se développe au sein de la communauté internationale est une bonne chose. « Moi j’ai encore des contacts en Chine, et ils m’indiquent que la situation s’améliore un peu. Si on continue d’en parler, la pression s’intensifiera pour la Chine et elle sera obligée de ralentir cette politique de répression ».
Après deux ans de vie à la Maison des Journalistes, Meiirbek a désormais son propre logement en région parisienne. Motivé, il tient à perfectionner son français afin de pouvoir demander la nationalité française, pays qu’il qualifie comme sa “troisième patrie”. A ce sujet, il souhaite nous lire un texte qu’il a rédigé : « Qu’est-ce que la France m’a donné ? », un poème en hommage au pays qui lui a offert l’asile. Une fois la nationalité acquise, il souhaite intégrer une formation de journalisme. « Je suis citoyen-journaliste moi, je n’ai pour l’instant aucun diplôme en la matière. Mais c’est dans cette voie que je veux poursuivre ».
D’autres articles
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Michèle Léridon, notre grande amie de la Maison des journalistes n’est plus.
/dans France, Journaliste MDJ /par RédactionFigure du paysage médiatique français (lire sa biographie détaillée), membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) en charge du pluralisme, elle a œuvré – avec l’AFP – pour l’accueil et l’insertion professionnelle des journalistes réfugiés.
Reconnue à l’unanimité par ses pairs, de nombreux hommages saluent son professionnalisme, son engagement et son courage. “Quelle tristesse! Quelle perte pour le journalisme! (…) Michèle était une vraie amie de la Maison des journalistes”, a twitté Darline Cothière, directrice de la Maison des journalistes.
En juin 2017, Michèle Léridon et ses collègues[1] avaient reçu une délégation de journalistes de la Maison des journalistes au sein du siège de la rédaction de l’Agence France Presse (AFP), dans le cadre du partenariat. « L’AFP est heureuse et fière de s’associer à la Maison des journalistes. Celle-ci joue un rôle essentiel dans l’accueil et l’accompagnement des journalistes qui ont fui leur pays pour avoir voulu exercer leur métier d’informer au péril de leur vie ou de leur liberté », avait déclaré à cette occasion la directrice de l’Information de l’AFP, Michèle Léridon.
Michèle Léridon aux côtés des journalistes résidents de la MDJ
Pour Fabrice Fries, président de l’AFP, Michèle était “l’archétype du journaliste de l’AFP avec un parcours varié, une expérience internationale et faisait preuve d’un grand courage sur le terrain”.
Roch-Olivier Maistre, président du CSA, très ému, a salué sa très grande rigueur intellectuelle et professionnelle.
Le personnel de la Maison des journalistes et ses journalistes résident.e.s adressent à sa famille, ses proches et ses collègues, de chaleureuses et affectueuses pensées. Ils s’engagent à poursuivre son combat aux côtés de l’AFP dans le cadre de leur partenariat.
[1] Boris Bachorz (directeur régional Afrique), Sonia Bakaric (adjointe au chef du Desk international et chargée de la cellule Afrique), Sophie Wronecki (assistante à la direction de la communication), Frédéric Dumoulin, (chef du service politique), Philippe Chetwynd (rédacteur en chef central), Rémi Banet (Journaliste réseaux sociaux), Leon Bruneau (chef du Desk international), Sébastien Casteran (adjoint du chef de Service Infographie) et Frédéric Bourgeais (Graphiste Web/Designer interactif).
D’autres articles
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Ammar Abd Rabbo : ambassadeur des journalistes exilés
/dans Journaliste MDJ, Tribune Libre /par Rédaction MDJC’est depuis Beyrouth (Liban), où il était en déplacement pour plusieurs projets professionnels, qu’il revient dans cette interview sur son lien avec la Maison des journalistes, son engagement en faveur des réfugiés et sa vision de l’accueil qui leur est réservé en France.
Avoir deux amours : leur pays et Paris
Décerner les cartes de citoyens aux résidents de la MDJ, est devenu une tradition annuelle unissant la Maison des journalistes à la Mairie de Paris. Au regard de Ammar, cet acte reflète une grande importance symbolique. “Je suis fier et ému que ma ville ouvre les bras à ces journalistes et leur rende hommage. C’est faire en sorte, comme dans la chanson [de Joséphine Baker], qu’ils aient deux amours : leur pays et Paris.”
Un lieu exceptionnel pour des journalistes exceptionnels
L’engagement d’Ammar vient en partie de ses voyages et séjours dans différents pays. “Ayant vécu en Syrie, en Afrique et ayant beaucoup voyagé, je sais ce que les journalistes doivent endurer”. Invité à rejoindre le comité des ambassadeurs de la MDJ, il n’a donc pas hésité longtemps. Toutefois, il ne cache pas sa surprise, avec une touche d’humour. “J’étais un peu vexé car c’est un signe de vieillesse. On ne demande pas cela à un jeune journaliste. Mais je suis revenu rapidement à la raison. J’étais fier et ému d’appartenir à la famille de la MDJ, car c’est en effet une famille. C’est très émouvant à chaque fois d’y aller car c’est un lieu unique et exceptionnel qui héberge des femmes et des hommes exceptionnels.”
Ammar accorde une grande valeur au mot “refuge”, même s’il estime qu’il a été un peu vidé de son sens. Une raison de plus pour lui de continuer à soutenir les journalistes en exil. “Ils ont dû quitter leur famille, leur pays, leurs amis, juste pour avoir dit un mot ou avoir écrit une ligne. C’est pourquoi nous devons les aider… Ce sont des héros, mes héros en tout cas.”
De nombreux projets au Liban
En déplacement permanent, comme tous les autres “ambassadeurs”, Ammar a dû travaillé d’arrache-pied pour terminer des projets au Liban, avant de rejoindre Paris spécialement pour l’occasion. C’est le cas par exemple de sa collaboration avec Daraj, un média en ligne indépendant et alternatif “qui n’est pas soumis aux pouvoirs de la région qui ne sont pas des amis de la liberté de la presse”. Mais avant tout, il a filmé l’effondrement économique du Liban et les difficultés de la vie quotidienne des Libanais et des réfugiés. Peu importe le lieu, la cause des réfugiés et des gens “ordinaires” ne le quitte jamais.
Crédit photo : Karzan Hameed (3 mai 2021)
Crédit photo : Karzan Hameed (3 mai 2021)
Crédit photo : Karzan Hameed (3 mai 2021)
Crédit photo : Karzan Hameed (3 mai 2021)
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Tchad. La France de Macron à l’épreuve des réalités ?
/dans Afrique, France, Journaliste MDJ, Liberté de la presse /par Jean-Jules Lema LanduFrançafrique ! Ce néologisme est très connu en Afrique. Il renvoie aux réseaux d’influence « opaques », militaro-mercantiles, entretenus par la France dans sa relation avec le continent africain. Le président Macron, qui voulait être le « dernier de cordée » dans cette mauvaise entreprise, avait promis d’y mettre un point final. Quelle sera l’attitude de la France vis-à-vis de la situation au Tchad, après la disparition du président Idriss Deby ? On sait qu’au-delà de l’inconnue politique qui se présente devant ce pays, ce chef d’Etat constituait un appui non négligeable aux forces françaises Barkane déployées au Sahel.
Pas que. Depuis des décennies, la France militaire campe au Tchad, pour diverses autres raisons, dont celle, capitale, de défendre et contrôler son pré carré.
Novembre 2017, à l’université de Ouagadougou (Burkina Faso), le président français casse les codes : « Il n’y a plus de politique africaine de la France », martèle-t-il. C’est direct. C’est précis. Tonnerre d’applaudissements parmi les 800 étudiants burkinabè qui s’y trouvaient. La déclaration a eu une grande résonance en Afrique. En effet, depuis la chute du Mur de Berlin, en 1989, tous ses prédécesseurs ont certifié la mort de la Françafrique, mais personne n’y est parvenu.
Les présidents François Mitterrand et François Hollande, les socialistes, se sont limités à des vœux pieux. Est-ce parce que la Françafrique avait la vie dure en soi ou, au contraire, c’est parce que ses tenants ne voulaient pas, tout simplement, lâcher leur pactole ? Quant au président Sarkozy, son désir pour mettre fin à cette forme subtile de néocolonialisme n’avait rien de sincère. A preuve, dans un discours, à Dakar, 2007, il a traité les peuples africains d’arriérés, puisque « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », selon lui. Autrement dit, la notion de tuteur qui régente tout pour eux devait leur être appli
Ces propos méprisants ont suscité une véritable levée de boucliers en Afrique noire francophone. Plusieurs écrivains et penseurs ont réagi à la provocation dans un ouvrage intitulé « L’Afrique répond à Sarkozy » (Editions Philippe Rey, 2008). Son résumé est simple : « Sapere aude ! » de Horace ou « ose savoir ». Les Africains voulaient dire qu’ils « savaient se servir de leur entendement ».
C’est dans cette atmosphère de méfiance, exprimée de part et d’autre, que le président Macron entre en scène, en 2017. Figure de pédagogue – le bon – et le verbe haut, il promet la mort de la Françafrique dans une sorte de serment : « J’appartiens à une génération qui ne vient pas dire aux Africains ce qu’ils doivent faire », professe-t-il. Exit donc, la génération des Jacques Foccart et autres Albert Bourgi, ceux, qui, après le général de Gaulle, constituaient l’âme damnée des présidents français, à l’égard de l’Afrique.
Aujourd’hui, l’Afrique regarde la France de Macron sur le Tchad, en tourments. Elle est placée au pied du mur. Que va-t-elle faire pour ce pays considéré comme une sorte de fer de lance dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest, ensanglantée par des groupes terroristes ? En 2019, le président Macron avait déjà rompu le serment, en bombardant une colonne venue encore une fois de Libye, pour sauver l’ami Idriss.
La situation actuelle au Tchad nous apportera la preuve que la France de Macron a donné un coup de grâce à la Françafrique. Un vrai piège !
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Congo. « Marius chez vous », fin d’une émission populaire
/dans Afrique, Journaliste MDJ, Liberté de la presse /par Jean-Jules Lema LanduCe média congolais émettait depuis Washington DC, capitale des Etats-Unis. Il croulait sous son audience au zénith. En raison, bien sûr, de son excellence.
Je suivais en direct de cette émission spéciale. Elle était conclue par des avis et considérations des fans, celles et ceux qui aimaient suivre cette télévision : c’était une pluie de félicitations… et un feu de coups d’émotion. Sans doute sincères ! Je ne m’en cache point, j’ai tissé, moi aussi, en l’honneur de mon éminent confrère, un joli bouquet de « fleurs platoniques ».
Tweet de Marius Muhunga annonçant la fin de « Marius chez vous »
De fait, une telle opportunité, pour un journaliste africain, ne relève pas d’une sinécure. Il doit y avoir, pour ce faire, des arguments qui parlent excellence et mérite. C’est, pour Marius, le couronnement d’une carrière flamboyante. Ne le reçoivent que celles et ceux qui ont fait de leur plume et de leur micro un « distributeur » de vérités ; des journalistes qui savent brasser « rigueur du fond et clarté de la forme », pour l’éclat des valeurs républicaines.
Quant à mon bouquet de fleurs, j’avoue que ce sont des roses avec leurs épines. D’un côté, satisfaction et joie, de l’autre, inquiétude, tout de même. Suivie d’une interrogation angoissante : Marius s’est-il donné le temps de triturer la question autour de son « élection » à cette prestigieuse institution américaine ?
Je ne sais. S’il l’a fait, c’est tant mieux. Mais, s’il ne l’a pas fait qu’il essaie de « passer de l’autre côté du miroir », comme on dit, pour en savoir plus. Car, à cause de son rayonnement au sein des populations congolaises, par ces temps de la politique nationale faite de bassesse, « TV Marius chez vous » pouvait être la cible de ceux qui voulaient la voir disparaître. Ces ennemis implacables de la vérité. Ces menteurs au sommet de l’Etat.
Dans ce dernier cas, voilà peut-être un joli « coup de réussite » pour Marius, seul, mais certainement un terrible « coup de massue » pour la masse des Congolais progressistes, épris de justice et d’ardent désir de voir le Congo se relever. Autant au pays que dans la diaspora.
C’est mon humble point de vue.
Par Jean-Jules LEMA LANDU, journaliste congolais, réfugié en France
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Afrique de l’Ouest : ces élections qui tuent l’espoir
/dans Afrique, Journaliste MDJ, Liberté de la presse /par Jean-Jules Lema LanduPendant quasiment une semaine, Niamey, capitale du Niger, et plusieurs autres villes du pays flambaient de colère. On chahutait, on bousculait, on incendiait maisons de particuliers et bâtiments publics. Avec des morts à la clé. Et pour cause. Tout était parti, mardi 23 février, par la publication des résultats du deuxième tour de la présidentielle, remporté sans contexte par Mohamed Bazoum. Selon ces résultats, celui-ci avait récolté 55,75 % des voix, face à son rival de l’opposition, Mahamud Ousman, avec 44,25 % des suffrages.
Pourtant, le président sortant, Mahamadou Issoufou, avait écarté du chemin la pierre d’achoppement consistant à modifier la Constitution pour un « troisième mandat ». Astuce permettant aux présidents en place de se maintenir au pouvoir, mais ayant pour conséquences de générer des mouvements de protestations violents. Tout était donc fondé pour assister, cette fois, à des élections paisibles. On avait vite oublié que les désordres post-électoraux, en Afrique, étaient la règle et leur contraire l’exception.
Or, en novembre et en octobre derniers, il y a eu élection présidentielle, respectivement en Côte-d’Ivoire et en Guinée Conakry. Les présidents des deux pays ont procédé à une modification de Constitution pour un « troisième mandat » et se sont, de ce fait, maintenus à leur fauteuil. Mais, sur fond des crises pré et post-électorales, émaillées de brutalités : destructions de biens publics et bains de sang. L’opinion tant locale qu’internationale l’avait décrié à tue-tête, et on avait cru que cela était suffisant pour servir d’exemple au Niger. Bernique !
Manifestation contre la modification de la Constitution en Guinée, le 24 octobre à Conakry – Crédit : Aboubacarkhoraa
Les deux exemples laissent perplexe. En Côte-d’Ivoire, après avoir publiquement promis de quitter le pouvoir, le président Ouattara est spectaculairement revenu sur sa décision. Or, il est à classer parmi ce que l’Afrique a de meilleur, en termes d’élites intellectuelles. Il a renié la parole donnée, qui a valeur de serment. Sans scrupule. Il en est de même du président guinéen Alpha Condé, professeur des universités, y compris à la Sorbonne. Il s’accroche au pouvoir, à plus de quatre-vingts ans d’âge, après avoir lutté, lui-même, des décennies durant, contre l’aspérité des dictatures guinéennes.
Comment penser, dans ce contexte de proximité de temps (en l’espace de cinq mois) et de position géographique (le Niger est même voisin de la Côte-d’Ivoire) que ces attitudes de responsables politiques ivoiriens et guinéens, et des événements qui y sont liés, n’aient pas eu un impact sur le plan mental des Nigériens votants ? N’avaient-ils pas vu, instinctivement, une « main frauduleuse » dans les résultats d’élections organisées par un alter ego de l’Ivoirien Ouattara et du Guinéen Condé ?
Il y a, à cet égard, un problème fondamental de confiance, qui va continuer de se poser pendant longtemps encore entre les dirigeants africains et leurs peuples, dont la maturité politique ne cesse de croître.
Par Jean-Jules LEMA LANDU, journaliste congolais, réfugié en France
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
/dans Journaliste MDJ, Moyen et Proche Orient /par Shiyar KhalealJ’ai vu à plusieurs reprises des diplomates européens et américains se promener, sans escorte de sécurité (ou en tout cas invisible), dans les rues d’Erbil, la capitale kurde. Ce fut le cas il y a quelques jours quand j’ai vu le consul britannique en Irak se promener dans l’ancienne ville (Medina) et s’installer dans un café populaire pour déguster un thé. C’est impressionnant pour une région qui était sous le contrôle de “l’Etat Islamique” et qui abrite encore quelques-unes de ses cellules dormantes.
La sécurité qui règne ici est tout à fait ordinaire. Elle est liée à la nature des gens, à leurs valeurs et à la générosité qui caractérise la vie en montagne. D’ailleurs, les diplomates ne sont pas les seuls à se sentir en sécurité. Les habitants aussi. S’il t’arrive d’oublier ton téléphone dans le taxi, sois sûr que le chauffeur va te chercher partout afin de te le rendre. Le soir, les épiciers ne tirent pas complètement les rideaux de leurs boutiques et ils laissent souvent les caisses de leurs marchandises, simplement couvertes, dans la rue. Les vols sont très rares ici.
Oui, cela peut paraître étrange au milieu de ce qui se passe dans les régions avoisinantes ou dans d’autres zones du monde, mais c’est ça le Kurdistan d’Irak. En tout cas jusqu’à maintenant…
Shiyar khaleal
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
/dans Culture, Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Moyen et Proche Orient /par Hicham MansouriComment as- tu vécu les deux confinements?
C’est une expérience à la fois étrange, difficile et intéressante. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu. Je pense que c’est le cas pour des millions de personnes à travers le monde. C’était difficile, mais on a eu le temps de nous découvrir nous même. On commence à avoir l’habitude de rester chez soi. C’est intéressant pour quelqu’un comme moi qui sort beaucoup et ne passe que peu de temps à la maison. Sur le plan psychologique c’était dur, notamment avec le fameux “papier de sortie” [attestation de déplacement]. Soudain on sent cette autorité qui nous interdit de sortir “car ce n’est pas bien pour nous”. C’est liberticide comme action. Le second confinement a été encore plus difficile à mon avis. Les gens étaient plus solidaires pendant le premier. C’est ce qu’on a vu avec les applaudissements de 20h qui ont presque disparu pendant le second.
Et l’idée du film?
C’est pendant le second confinement justement. Je vis dans un appartement de 30 mètres carrés. Il fallait donc sortir marcher. Je le faisais chaque jour. Alors que je marchais un après-midi, j’ai remarqué les changements dans les couleurs des arbres. C’était le début du printemps. Il y avait quelques rayons de soleil. Et tout à coup j’ai senti une grande envie d’enlever mon masque, de respirer naturellement et de profiter de la nature. Je voulais me libérer. C’est donc comme ça que l’idée du film m’est venue à l’esprit.
Malgré cette sensation d’étouffement dans le film, il y a un message d’espoir…
Je ne sais pas. Pour moi le film traite d’une question politique : un manque de liberté. Marcher sans masque est devenu une façon de se libérer et d’exercer cette liberté. C’est quelque chose que nous n’avons pas toujours constaté avant la crise du Covid 19 et le confinement. Il y a bien sûr un espoir avec les images et le son. Mais moi ce que je veux faire passer ce n’est pas des messages, mais des sentiments. Une fois ces derniers transmis, c’est à chacun de déduire les messages qu’il veut capter.
D’autres articles sur l’Iran
Portrait. Sharareh Mehboudi, journaliste et militante iranienne
Rencontre. En Iran, « la révolution contre l’apartheid des sexes » gronde
Table ronde. “Nous avons la liberté d’expression, mais pas la liberté d’après”
Woman, Life, Freedom : a misunderstood concept ?
Iran : les femmes, « l’avant-garde de la révolution » nationale
IN IRAN, THE “JINA REVOLUTION” TO COMBAT ALL OPPRESSIONS
En Iran, la “Révolution Jina” pour combattre toutes les oppressions
IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique
Dara (dessinateur iranien) : “Des jeunes vivent la liberté sans en avoir conscience”
IRAK/IRAN- Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (3/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (2/3)
IRAK-IRAN. Les illusions de la levée du blocus et de l’accord sur le nucléaire (1/3)
Une “étrange” sécurité règne au Kurdistan d’Iraq
Gökkuş : “Je fais passer des sentiments et non des messages”
IRAN – Mort de Mohammad-Reza Shajarian, chanteur légendaire militant et engagé
IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages
IRAN – Téhéran aspire à la révolte, les mollahs songent à déplacer la capitale
IRAN – Le lutteur Navid Afkari exécuté malgré la mobilisation internationale
IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs
IRAN – La machine d’exécution ne s’arrête pas
IRAN – Massoumeh Raouf: «Le régime n’a plus aucune base populaire»
IRAN – 32e anniversaire du massacre des prisonniers politiques de l’été 1988
Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”
Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”
COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”
Iran – Le pouvoir judiciaire reconnaît l’arrestation d’étudiants d’élite
Iran – Un général des pasdaran nommé président du parlement
Iran – Coronavirus, la réalité des chiffres
Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs
Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler
Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées
Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives
Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme
Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel
New balance from collapse of a weakened Iran
Nouveau rapport de force face à un Iran affaibli
Crash du Boeing: le peuple iranien révolté contre le régime
40 ans de tyrannie en Iran, Khamenei et le cauchemar de l’échec
Iran : la mort de Qassem Soleimani, un coup irréparable au régime des mollahs
Liban, un lieu de transit pour les journalistes en exil?
Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran
Iran : une jeune femme kurde enceinte dans le couloir de la mort
UNESCO : préserver l’héritage culturel de l’artiste afghan Rumi
Le massacre des Koulbars, encore un secret honteux de l’Iran
Rebin Rahmani, la voix des Kurdes d’Iran
Iran : Grève de la faim de 27 prisonniers politiques kurdes à Orumieh
L’oeil de Reza Jafarian
Liberté : Le fruit défendu des iraniens
Situation de la liberté de presse en Iran : Discours de Rasoul Asghari, journaliste iranien
Tous les chemins mènent à la prison !
Covid-19 : l’Afrique en passe de lâcher prise?
/dans Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Redaction /par Jean-Jules Lema LanduNombre d’observateurs prévoyaient les ravages du Covid-19 en Afrique. Ces prophéties ne s’étant pas réalisées totalement, les Africains ont cru disposer, à leur avantage, de jours moins lugubres que d’autres continents. Ils pensaient qu’il en serait ainsi, jusqu’à la disparition totale du virus. C’était sans compter avec la capacité de celui-ci à revenir par vagues successives et à muter. Et, même, pourquoi pas, à resurgir un jour ici et là, comme c’est le cas d’Ebola.
Effectivement, pendant qu’on déplorait, dans les pays du Nord, des dizaines de milliers de personnes infectées et de milliers d’autres mortes, en Afrique subsaharienne, en revanche, le Covid-19 était comme inhibé. Et l’occasion faisant le larron, les charlatans, pour leur gloriole, qualifiait le virus d’une vue de l’esprit. Alors que le président tanzanien, John Magufuli, y ajoutant de son grain de sel, invitait son peuple à éviter tout produit pharmaceutique et à le remplacer par une prière fervente. Le sophisme marquait des points!
Pendant ce temps, le virus, lui, continuait son œuvre destructive. En Occident, la crise sanitaire devenait incontrôlable. Au point que quelques sociologues et philosophes, à cause des statistiques effrayantes de personnes atteintes ou mortes de la maladie, commençaient à voir le spectre de la peste noire asiatique, en 1330. Ou celle plus proche de nous, la peste espagnole, en 1918. Des crises ayant emporté des millions de personnes. La peur gagnait en intensité.
Les carottes étaient cuites
Aujourd’hui, la preuve de ce sentiment est là. À titre d’exemple, la France a enregistré jusqu’au 02 février 2021, 76 512 décès, tandis que la Grande-Bretagne en comptait 106 564.
Frémissements en Afrique ? Sans doute. La brutalité de la réalité était telle que toute superstition se rétrécissait comme peau de chagrin. Le nombre des morts ici et là commençait à inquiéter, malgré le fait que beaucoup ne croyaient pas à la fiabilité des statistiques, pourtant données par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon cette organisation, en août 2020, soit cinq mois après la manifestation de la pandémie, l’Afrique comptait 21 000 décès pour un million des cas confirmés.
Les carottes étaient donc cuites pour le continent noir, en dépit des mesures prises par les gouvernements dans le cadre de la réponse sanitaire. En ce début du mois de février 2021, l’OMS recense 3 569 145 cas confirmés pour 90 955 décès. L’impact économique, selon le cabinet britannique Brand Finance, s’élève à 50 milliards.
Quelle sera la situation de ce continent, à l’économie précaire, devant la violence de la deuxième vague du Coronavirus déjà présente ? Qui plus est, il semble que les « conditions naturelles » le protégeaient jusque-là sont en train de lâcher prise. Et, une faiblesse en plus pourrait lui être fatale. A moins que les vaccins en cours d’utilisation soient une bonne solution pour lui.
Jean-Jules LEMA LANDU
Journaliste congolais, réfugié en France.
D’autres articles
Guatemala : la fin tragique du journal El Periódico
“The persecution never stops” : in Cuba, journalists muzzled by power
Brazil : does Lula’s re-election mark the return of the free press ?
Brésil : la réélection de Lula signe-t-elle le retour de la presse libre ?
« La persécution ne s’arrête jamais » : à Cuba, les journalistes muselés par le pouvoir
MORT À PARIS D’UN EXILÉ CUBAIN : JESÚS ZÚÑIGA
L’homme politique haïtien Jerry Tardieu visite la Maison des journalistes
ISRAËL – Le logiciel espion de NSO Group traque les journalistes en toute impunité
HAÏTI. Les dessus de l’assassinat du Président, un chaos politique
Haïti. L’enjeu de la presse à travers le photojournalisme
HAÏTI : La normalisation du kidnapping au sein d’un régime “je m’en foutiste”
HAÏTI – Les actes inhumains sur de très jeunes femmes s’amplifient
HAÏTI – Les assassinats continuent alors que le président appelle à fêter Noël
HAÏTI – La liberté d’informer n’existe pas, journalistes en danger
HAÏTI – La corruption dépasse l’entendement dans l’affaire Petrocaribe
MONDE – Le Glas sonne pour les peuples
Interview de Mago Torres : “La menace contre les journalistes existe, notre travail y répond”
“CNN sucks” : le coup de grâce de Donald Trump
Procès contre Trump: la liberté d’expression en danger ?
Décryptage politique: comprendre la situation brésilienne à la veille du 1er tour
Festival Viva Mexico – Étiqueta NON RIGOUROSA – Coup de cœur Cinéma
Président de l’AKB: « Il ne faut pas trop pousser la comparaison entre la Bretagne et le Kurdistan »
Le « modèle occidental » s’est-il fissuré pour l’Afrique ?
Ernest Becker : l’asservissement comme parade contre la mort
Trump s’occupera-t-il de l’Afrique ?
Les effrois du frère cadet Raúl Castro
Quand les cultures de la Maison des Journalistes dialoguent avec celles du musée du Quai Branly
Noam Chomsky : la dissidence comme moyen d’éveil
La diplomatie française à l’épreuve de la laïcité
Tuerie de Dallas, les faits et les médias français
Exilé du paradis, l’écriture devient un refuge et un combat
Appel contre la visite en France de Raúl Castro
Paris, ouverture de la COP21
A l’UNESCO, les autochtones face au climat
COP21: les exigences de l’Afrique
Boko Haram : Barack Obama au Cameroun pour contrer l’influence russe et chinoise?
Festival de Douarnenez : un représentant de la confédération indigène Tayrona parle
ONU : une résolution historique adoptée sur la protection des journalistes, RSF se réjouit !
CUBA : La dictature du marketing
« La mafia made in Canada s’appuie sur les 3 C » : Interview à Marie-Maude Denis
Le Comité pour Juger Duvalier dénonce la visite à Paris de Martelly et interpelle Hollande
Cuba : jeunes filles prostituées et marchands de sexe
L’Oeil de la MDJ se dote d’une nouvelle stratégie
/dans Journaliste MDJ, Liberté d'expression, Redaction /par Hicham MansouriEn présence d’une quinzaine de journalistes résidents (anciens et actuels), c’est Darline Cothière, directrice de la MDJ (également directrice de publication de L’œil), qui a donné le coup d’envoi de ce nouveau départ, résumé en trois grands axes: plus de partenariats, plus de visibilité et plus de reconnaissance des journalistes de la Maison des journalistes.
Le chargé d’édition a ensuite développé les principales nouveautés qui seront apportées au journal. Il y a d’abord la place qui sera donnée à la chronique avec les plumes d’anciens résidents à l’instar de Larbi Graïne, Sakher Edris, Shiyar Khaleal et Ghys Fortune. Ensuite, toujours du côté contenu, le format vidéo sera renforcé. Afin de dépasser l’obstacle de la langue, les journalistes pourront – grâce aux partenariats avec des universités et des écoles de traduction – écrire également en arabe et en anglais (en plus du français). Enfin, des partenariats éditoriaux qui seront entrepris pour permettre aux journalistes et au journal de gagner en visibilité.
© Davy Goma Louzolo
Plus largement, cette nouvelle feuille de route réaffirme la place des journalistes réfugiés dans ce projet, en mettant leur reconnaissance dans le paysage médiatique français au cœur de ses priorités et en offrant un accompagnement personnalisé dans le processus d’intégration professionnelle des journalistes résidents (formations, stages et mise en réseau).
À la fin de cette rencontre, réduite en nombre pour cause des mesures sanitaires liées au Covid 19, un temps d’échange avec les journalistes présents a permis l’émergence de nouvelles idées pratiques qui ont été rapidement intégrées au projet. Il s’agit notamment d’une série de formations qui seront dispensées par des anciens résidents de la Maison des journalistes.
À rappeler que L’œil de la Maison des journalistes est une plateforme numérique dédiée à la liberté de la presse et d’expression. Répertorié par le ministère de la Culture et la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) parmi les médias en ligne reconnus[1], le journal permet aux journalistes résidents (demandeurs d’asile et réfugiés) de continuer à informer sur ce qui se passe dans leur pays et à donner un regard original sur l’actualité française[2].
[1] Numéro CPPAP : 0523 Z 93080
[2] Le journal reste également ouvert aux contributeurs externes.
D’autres articles
Guatemala : la fin tragique du journal El Periódico
“The persecution never stops” : in Cuba, journalists muzzled by power
Brazil : does Lula’s re-election mark the return of the free press ?
Brésil : la réélection de Lula signe-t-elle le retour de la presse libre ?
« La persécution ne s’arrête jamais » : à Cuba, les journalistes muselés par le pouvoir
MORT À PARIS D’UN EXILÉ CUBAIN : JESÚS ZÚÑIGA
L’homme politique haïtien Jerry Tardieu visite la Maison des journalistes
ISRAËL – Le logiciel espion de NSO Group traque les journalistes en toute impunité
HAÏTI. Les dessus de l’assassinat du Président, un chaos politique
Haïti. L’enjeu de la presse à travers le photojournalisme
HAÏTI : La normalisation du kidnapping au sein d’un régime “je m’en foutiste”
HAÏTI – Les actes inhumains sur de très jeunes femmes s’amplifient
HAÏTI – Les assassinats continuent alors que le président appelle à fêter Noël
HAÏTI – La liberté d’informer n’existe pas, journalistes en danger
HAÏTI – La corruption dépasse l’entendement dans l’affaire Petrocaribe
MONDE – Le Glas sonne pour les peuples
Interview de Mago Torres : “La menace contre les journalistes existe, notre travail y répond”
“CNN sucks” : le coup de grâce de Donald Trump
Procès contre Trump: la liberté d’expression en danger ?
Décryptage politique: comprendre la situation brésilienne à la veille du 1er tour
Festival Viva Mexico – Étiqueta NON RIGOUROSA – Coup de cœur Cinéma
Président de l’AKB: « Il ne faut pas trop pousser la comparaison entre la Bretagne et le Kurdistan »
Le « modèle occidental » s’est-il fissuré pour l’Afrique ?
Ernest Becker : l’asservissement comme parade contre la mort
Trump s’occupera-t-il de l’Afrique ?
Les effrois du frère cadet Raúl Castro
Quand les cultures de la Maison des Journalistes dialoguent avec celles du musée du Quai Branly
Noam Chomsky : la dissidence comme moyen d’éveil
La diplomatie française à l’épreuve de la laïcité
Tuerie de Dallas, les faits et les médias français
Exilé du paradis, l’écriture devient un refuge et un combat
Appel contre la visite en France de Raúl Castro
Paris, ouverture de la COP21
A l’UNESCO, les autochtones face au climat
COP21: les exigences de l’Afrique
Boko Haram : Barack Obama au Cameroun pour contrer l’influence russe et chinoise?
Festival de Douarnenez : un représentant de la confédération indigène Tayrona parle
ONU : une résolution historique adoptée sur la protection des journalistes, RSF se réjouit !
CUBA : La dictature du marketing
« La mafia made in Canada s’appuie sur les 3 C » : Interview à Marie-Maude Denis
Le Comité pour Juger Duvalier dénonce la visite à Paris de Martelly et interpelle Hollande
Cuba : jeunes filles prostituées et marchands de sexe