TOUS LES ARTICLES PAR : Rasoul ASGHARI

Rasoul Asghari est un journaliste et activiste politique iranien. Il a commencé à travailler comme journaliste depuis 1992.

Il a couvert plusieurs terrains de guerre notamment l'Afghanistan (1997), le Kurdistan d'Irak (1994 et 1996) et le Kosovo (1999). Il a également travaillé comme journaliste ou rédacteur en chef pour plusieurs journaux iraniens (Iran, Jameh, Tous, Sarmaye etc) dont beaucoup sont aujourd'hui interdits de publication.

Son sujet de prédilection est l'économie politique. Depuis 2012, il vit en exil à Paris. Il a du quitter son pays en raison de son travail de journaliste.

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IRAN. Élection présidentielle : Aggravation de la crise hégémonique et du contrôle politique

A quelques jours des élections présidentielles prévues en Iran le 18 juin, le Conseil des gardiens de la Constitution (un organe non élu opérant sous les auspices de Khamenei chef suprême du régime) a évincé, le 25 mai, tous les candidats rivaux crédibles d’Ebrahim Raïssi, candidat favori de Khamenei.

Les particularités encourageantes du mouvement populaire en Iran

Les révoltes actuelles n’ont eu rien de spontanées. Elles n’étaient pas non plus liées à une lutte à l’intérieur du sérail. Bien avant le soulèvement, diverses couches de la société occupaient déjà le pavé malgré une répression sans merci de la dictature. Il s’agissait des travailleurs qui n’avaient pas touché de salaire depuis des mois, des retraités et des enseignants qui criaient l’insuffisance de leurs pensions et revenus, de plus d’un million de familles qui ont été spoliées par des établissements bancaires affiliés aux gardiens de la révolution ou aux cartels dirigés par les religieux, etc.

Iran : l’exigence de liberté

[Liberté d’expression] Fin décembre – début janvier, une vague de contestation déferle sur l’Iran. Dans tout le pays, des iraniens sortent dans la rue pour crier à l’injustice. Ils seraient plus de 42 000 à avoir affronté l’interdit. Des scènes de violences entre les forces de l’ordre et les manifestants n’échappent pas à la presse internationale, tout comme ces femmes, ‘’des sacrifiées’’ désigne le chercheur, qui s’élèvent sans leur voile au milieu de la foule.