L’attente quotidienne est une torture lente. Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne sait pas ce que c’est. La capacité qu’on a à faire attendre quelqu’un représente le pouvoir qu’il nous attribue.

L'œil de la Maison des journalistes
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L’attente quotidienne est une torture lente. Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne sait pas ce que c’est. La capacité qu’on a à faire attendre quelqu’un représente le pouvoir qu’il nous attribue.
Manque de moyen, dépressions, absentéisme, harcèlements, suicides…Ce film propose de s’interroger sur ce que l’on peut désormais appeler une véritable crise de la justice française.
Je veux aussi dire qu’il ne faut pas diviser les demandeurs d’asile en catégories : politique, économique… Nous sommes tous des êtres humains et nous devrions pouvoir jouir du droit à la vie comme il est inscrit dans les conventions internationales.
Casablanca 24 novembre 2017. Des affrontements éclatent entre des habitants d’un quartier populaire et des subsahariens, en majorité en situation illégale.
Des centaines de victimes au Maroc ont pu témoigner sur les tortures et les disparitions forcées menées par Hassan II : où en est-on aujourd’hui ? Peut-on parler de réconciliation ?
Quand des jeunes syriens arrivent en France, ils sont confrontés à plusieurs difficultés comme tout réfugié. Entre autres et pas le moindre, la réinsertion scolaire qui impose la connaissance du français.
Beraat est un journaliste turc en exil, menacé de représailles dans son pays d’origine. Il est en France depuis un an et demi. Hébergé à la Maison des Journalistes – MDJ – il nous raconte l’attente : du sentiment d’être prisonnier et de se battre pour s’en sortir.