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IRAN – “Le tsnunami” du Covid19 continue ses ravages

La pandémie de la Covid-19 continue en Iran et bien que la censure nous empêche d’avoir une vision transparente de la situation du pays, plusieurs signaux concordants confirme l’existence d’un drame sanitaire. La mise en garde du chef du Centre national de lutte contre le coronavirus à Téhéran est un signal de plus durant cette crise qui a déjà tué des milliers d’iraniens, à commencer par les prisonniers politiques en prison.   

Les unités de soins intensifs du pays sont saturés de malades du coronavirus et le pourcentage de décès en USI est très élevé. La situation à Téhéran est très dangereuse, le virus devient incontrôlable” – Agence Mehr, le 5 octobre 2020.

105 hôpitaux de la province de Téhéran admettent des malades du coronavirus, mais sont complets.” – Hamshahri, 4 octobre 2020.

Le Président du conseil de Téhéran a comparé cette catastrophe au tsunami: “Nous sommes à un pas d’un tsunami de victimes du coronavirus” – Hamshahri, 4 octobre 2020.  

En donnant des chiffres précis, le gouverneur de Téhéran a confirmé ces propos: «Le 1er septembre nous avons eu 2860 hospitalisations, le 2 octobre 4868, et nos décès augmentent au même rythme» – Télévision officielle, 3 octobre 2020  

Concernant l’augmentation des malades, l’association des spécialistes des maladies infectieuses a déclaré qu’ «il est prévu que la mortalité quotidienne atteigne 600 personnes et atteindra d’ici décembre 900 personnes».  – Télévision officielle, 3 octobre 2020.

Alireza Zali, chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) à Téhéran présente la dégradation de la situation dans la capitale d’une autre manière: “L’écart entre l’hospitalisation et le décès est de moins de 48 heures dans de nombreux cas à Téhéran. Le personnel médical n’a pas le temps de délivrer des soins. Si la maladie se développe nous aurons à Téhéran 3 à 5 fois plus de malades et 1,5 à 3 fois plus de décès.” – Agence ISNA, 3 octobre 2020.

Le régime a toujours essayé de cacher que la vague de contagion dans tout le pays est principalement due aux célébrations religieuses publiques du mois de Moharram, sur lesquelles les autorités ont tant insisté.

Bien que l’Iran soit désormais confronté à une véritable catastrophe, “le gouvernement se soustrait à ses responsabilités (face au coronavirus) sous divers prétextes. Fait intéressant, il donne l’adresse de la Maison Blanche à la population comme cause de ces problèmes.” – Quotidien Siasat-e-rouz, 6 octobre 2020. 

Copyright – Agence de presse ISNA

Aucun budget pour la lutte contre la Covid-19

Dans de nombreux pays touchés par le coronavirus, en plus de fournir des soins médicaux, le gouvernement a élargi son champ d’action et a accordé des subventions aux salariés et aux groupes à faibles revenus.

Or en Iran, aucun budget spécial n’a été alloué au ministère de la Santé, aucune allocation n’a été versé aux travailleurs confinés et «le gouvernement compte toujours sur le fait que la population se procure elle-même ses besoins fondamentaux.» – Siasat-e-rouz, 6 octobre 2020.

Un grand nombre de gens n’ont pas les moyens d’acheter un masque au quotidien.

Par exemple, une famille de 5 personnes doit acheter 5 masques. Chaque masque coute 1500 rials iraniens par jour, ce qui est impossible pour les familles vivant sous le seuil de pauvreté et qui constituent la grande majorité de la population.

Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne, a salué les médecins et les infirmières qui tentent de sauver la vie des patients en courant les risques les plus élevés.

A présent, a-t-elle déclaré, “tout le monde voit que le régime clérical est directement responsable du nombre croissant de victimes du coronavirus. Au lieu de financer les travailleurs pendant plusieurs mois avec les milliards de dollars de richesses et de biens de la nation iranienne accaparés par Khamenei, le guide suprême des mollahs, ce dernier et Rohani les envoient à l’abattoir du coronavirus et dilapident les ressources du pays dans la guerre, le terrorisme et des projets nucléaires et de missiles.

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CONGO BRAZZAVILLE – Des milliards destinés à la santé et à l’enseignement

Malgré  des financements et des dons alloués régulièrement par des partenaires bilatéraux et cohorte au Congo pour la réalisation de différents projets, le peuple broie toujours du noir. L’illustration nous est donnée par la gestion scabreuse de la pandémie de Covid-19. Des dons et bagatelles d’argent prennent la tangente; le nombre de personnes contaminées et décédées va toujours crescendo…

Jusqu’à ce jour, aucun hôpital digne de ce nom a été construit. Certes, il y a eu la réfection de quelques rares chambres des hôpitaux, l’achat de matériel de fortune surfacturé à 300% tel que nous l’avons révélé dans nos précédentes publications ; les tests de dépistages continuent à se faire en dents de scie par défaut des réactifs et du matériel de pointe.

Des ministères de la Santé à celui de l’Éducation nationale, les politiques congolais ne se donnent pas les moyens de réussir

Pire,  Gilbert Ondongo, ministre d’État chargé de l’économie depuis le 30 avril 2016, et deux autres ministres des finances, tergiversent trop longtemps avant de décaisser les fonds même quand ils sont en possession des devis à temps.

Au finish, c’est le ministre de la santé et le peuple qui en font les frais. Dans cet océan de malheurs, le bouquet final a été l’attribution par le Premier Ministre de la gestion des tests à l’aéroport International de Maya à un judoka Togolais.

Des milliards de francs CFA sont réservés pour la reprise des cours tandis que les habitudes  irresponsables des ministres des finances ne rassurent pas les congolais sur l’avenir de leurs enfants appelés demain à renouer avec l’école.

Des milliards en question Global Partenership for Education avait approuvé la requête relative au financement accéléré  de la riposte au Covid-19 visant à soutenir le secteur de l’éducation en république du Congo d’un montant de sept millions de dollars pour appuyer la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles et la  préparation et l’assurance de la réouverture des écoles et les mesures  d’accompagnement socio-sanitaires et de la protection de l’enfant.

A cette bagatelle, le budget de 2020 avait aligné des milliards de francs CFA pour la reconstruction des bâtiments scolaires et la réalisation des examens.

La liste des promesses non tenues par l’éducation Nationale du Congo Brazzaville

Constat selon nos investigations :

  • Des salles de classe n’ont pas été construites
  • Les épreuves de l’examen du BEPC ont été corrigées en retard par le simple fait que les resources financières étaient indisponibles !
  • De même, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles traine…
  • La quasi totalité des établissements scolaires ne sont toujours pas alimentés en point d’eau permanent. Conséquence, comment transmettre aux apprenants et enseignants le simple geste de lavement régulier des mains !
  • Les salles resteront toujours pléthoriques avec 50 élèves par classe avec risques de contamination en masse de Covid-19. La norme devrait être de 30 pour respecter les règles de distanciation scolaire.
  • L’augmentation du financement en matière d’éducation pour atteindre 20% du budget intérieur n’est pas visible dans le budget révisé.

Il sied de dire haut et fort que, l’enseignement de qualité dépend inéluctablement des enseignants bien formés en nombre suffisant  et des infrastructures.

Loin de nous l’idée de remettre en cause le leadership d’Anatole Collinet Makosso qui tente de relever tant soit peu le système éducatif congolais. Cependant, son action sera voué à l’échec sans les Hommes consciencieux, les enseignants bien formés et les moyens financiers adéquats.

Les congolais ne doivent plus courber l’échine en laissant leurs enfants étudier dans des mauvaises conditions alors que leur argent est planqué dans les paradis fiscaux et dans diverses firmes.

Conscient de ce fait et pour soulager la misère des populations, le Conseil épiscopale des évêques du Congo depuis le 9 mai 2018 ne cesse de demander aux dignitaires de rapatrier au Congo les fonds qu’ils ont pillé .

En définitive, unité cohésion, patriotisme, amour du prochain, formation des enseignants, infrastructures, sont les leitmotivs qu’il faut pour booster le système éducatif congolais. 

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IRAN – Une vague d’exécutions pour maintenir le régime des Mollahs

Ces derniers jours, le régime iranien a condamné au tribunal de la prison d’Evine plusieurs partisans de l’OMPI pour “guerre contre Dieu”, les mettant ainsi face au risque d’une exécution. Afin de créer un climat de terreur et pour empêcher la montée des soulèvements populaires, et par crainte de l’accueil réservé par l’ensemble de la jeunesse aux Moudjahidine du peuple d’Iran, (OMPI/MEK) le régime iranien a lancé une vague d’exécutions en Iran.

Le 10 septembre, pour la troisième fois, la 38e branche de la Cour suprême des mollahs a confirmé la condamnation à mort de sept prisonniers politiques sunnites détenus dans le quartier 7 de la prison de Gohardacht à Karaj, à l’ouest de Téhéran.

Farhad Salimi, Qassem Absteh, Davoud Abdollahi, Ayoub Karimi, Anwar Khezri, Khosrow Besharat, et Kamran Sheikha, incarcérés dans les prisons d’Oroumieh, Evine et Gohardasht depuis 11 ans, avaient été précédemment condamnés à mort par les 41e et 42e branche de la Cour suprême.

Le 6 aout 2020, la 27e chambre de la cour suprême des mollahs a confirmé la peine de mort inhumaine contre le prisonnier politique Heydar Ghorbani, originaire de Kamiyaran, en Iran.

Son dossier a été envoyé à l’application des peines de Sanandaj, en vue de son exécution. Au même moment, hier, le chef de l’appareil judiciaire du régime, Ebrahim Raïssi, a réagi au tollé international soulevé par l’exécution criminelle de Navid Afkari.

Il a déclaré: «Les juges en quête de justice qui doivent répondre à Dieu rendent des verdicts basés sur la loi et la charia. L’agitation ne doivent pas et ne peuvent pas influencer l’opinion d’un juge

Ali Bagheri, adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire, a évoqué les nombreuses manifestations contre la pendaison de Navid Afkari par des Iraniens à l’étranger et a déclaré: “Ceux dont les mains sont tachées du sang de la nation iranienne sont censés crier dans les capitales européennes: meurtrier, nous poursuivrons ton chemin”. Il a effrontément attaqué les pays européens pour avoir permis aux Iraniens d’exprimer leur indignation face à l’exécution barbare d’Afkari, en affirmant qu’ils “soutiennent le meurtre sous le couvert des droits de l’homme“.

Il a également fait référence à un tweet de l’ambassadeur allemand en Iran concernant l’exécution d’Afkari: “S’ils n’ont aucune idée de la justice et de la droiture, ils devraient au moins respecter les normes diplomatiques et ne pas devenir un porte-parole pour répandre des mensonges comme un groupe d’opposition“.

Soulignant ainsi que le régime iranien redoute au plus haut point son renversement et se livre à l’exécution des manifestants arrêtés pour l’éviter. La Résistance iranienne appelle le Conseil de sécurité de l’ONU, le Secrétaire général, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme et le conseil des droits de l’homme de l’ONU, le HCR, l’UE à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de prisonniers condamnés à mort à Evine et dans d’autres prisons.

Elle réaffirme également la nécessité d’envoyer une délégation internationale de visiter les prisons iraniennes et de rencontrer les prisonniers insurgés pour empêcher de nouvelles exécutions.

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Exile and Journalism in a Global Pandemic: Voices from the MDJ

After a three month-long state-mandated lockdown, a historian interviewed the staff members and exiled media professionals who respectively work and live at the Maison des Journalistes regarding the impact of the covid19 pandemic on their lives. While the personnel talked about their current preoccupations vis-à-vis asylum applications and press freedom in professional terms, the asylum-seeking journalists shared their own experiences of exile and journalism from a much more intimate perspective.

The association Maison des Journalistes (“House of Journalists” – from now on MDJ) promotes three connected missions: 1) welcoming and supporting asylum-seeking media professionals in France by providing them with free accommodation in Paris; 2) fostering a healthy, free, and diverse digital public sphere encouraging exiled journalists’ professional activity; 3) spreading awareness of press freedom violation in the world among the youth through public events in schools, universities, and prisons.

I started an internship at the MDJ on June 8, 2020. Only one week before my arrival, the personnel had come back to the office for the first time since March 13, 2020. During the previous long months of state-mandated lockdown, the working operations had changed: remote working had become the rule and the members of the staff could not assist journalists through in-person meetings.

The fourteen exiled journalists the MDJ welcomes and provide with living accommodations and legal support were slowly rediscovering the liberty of leaving their rooms, returning to French language or journalism classes, and walk through Paris without restrictions. [Editor’s Note: Journalists could freely move within the residence, though they were recommended to practice social distancing and spend most of their time in their rooms]

My internship, thus, began in a very particular moment of the association’s life. The personnel were in the process of adapting all activities to the sanitary norms required by the covid19 pandemic.

I am an historian and as such I am interested in change over time, in the search for evidence, and in the analysis of continuities and discontinuities around a specific event or question. As I gradually settled in the MDJ, I started asking myself whether since the outbreak of the pandemic the people who work and live at the MDJ have experienced profound changes in the way they interpret and interact with what surrounds them or not. More specifically, do the MDJ’s staff and journalists think differently of the MDJ as both association and residence as well as of the broad notions of journalism and exile? If so, why?

To find answers to my questions, in the period from June 22 to July 6 I interviewed three of the seven staff members and five of the fourteen exiled journalists who respectively work and live at the MDJ. While I asked the same questions to all interviewees, in the end each conversation was different in terms of intensity, duration, location, level of formality, language (English, French), means of communication (written, oral) and collection of data (note taking, sound recording). I evaluated that, as my priority was to put my interlocutor at ease, I needed to adapt the interview format to each person’s rhythm and personality.

No matter their position or background, all interviewees said that, on a logistical level, the lockdown brought about challenges that still endure. The waiting time for an asylum procedure has significantly increased because the French Office for Refugee and Stateless People’s buildings closed during the lockdown and are currently facing a backlog; exiled journalists’ search for jobs and affordable accommodations has become more difficult as a result of the current economic crisis, which affects the association’s funding too; the MDJ and its partners had to postpone or cancel all public meetings, conferences, and debates for safety reasons. The Summer break too contributes to such a climate of wait, suspension, and uncertainty, as in France schools, universities, and most public offices usually either close or reduce their operations in July and August.

In interviews, the staff members highlighted the new challenges they face professionally, while exiled journalists lingered instead on how they experienced the health crisis and its effect on their life from a much more intimate perspective.

On the one hand, the Director Darline Cothière, the Partnership & Fundraiser Officer Camille Peyssard-Miqueau, and the Social Inclusion Officer Antonin Tort are all concerned with the financial crisis and its negative effect on the funding of the MDJ.

As the MDJ’s principal sponsors – mostly French medias – suffer a deterioration of their finances, one of the main preoccupations of the association is to develop new partnerships and initiatives that will contribute to the economic support of the MDJ.

Resident journalists did not place the financial crisis at the core of their concerns. The lockdown disrupted their quotidian lives. What they experienced as a major change in their lives is their habits in France and in the MDJ residence.  Each journalist had to deal with new inquietudes and loss of references.

The Director Darline Cothière interpreted exilees’ individual condition in terms of either resilience or fragility, depending on each person’s aptitudes and life trajectories.

Individually, the lockdown has made all of us weaker: each person as a result of their own capacities and life trajectory. Now, exiled journalists are characterized by resilience. […] For them, the health crisis has not been a repression, rather one more difficult experience to handle. Some journalists, nevertheless, lived this challenge with much concern and anxiety, which is legitimate. Why? They already face wait and live a transition period from their past life to their future life. Uncertainty plays an important role in their anxiety and frustration: uncertainty about their refugee status, the pandemic like us all, but also welfare benefits, family reunification, and the search for jobs.

The journalists found themselves locked in the residence for months. They confronted each other’s anxieties, frustrations, and expectations regarding the MDJ’s response to the health crisis.

As a Kurdish exiled photographer from Iraq, Karzan obtained his political refugee status in France in 2019.

A few journalists felt abandoned during that period. According to the Director, such a reaction is natural and made of the MDJ a microcosm of society:

There was a group effect. All the individual frustrations contributed to creating a climate of generalized concern. Those who were not afraid too became anxious. The MDJ, just like society, developed a movement of collective revindication and questioned the institutions’ legitimacy. Such a crisis uncovered that some journalists had a certain view of the MDJ that did not correspond to its real missions. […] During the lockdown, the journalists shared the same place and talked about their own frustrations and expectations. In these confrontations, fake information on the MDJ started circulating like fake news! This episode gave us the opportunity to identify a communication problem between the personnel and the journalists, and thus to elaborate new solutions: to inform journalists on the powers and missions of the MDJ, to organize workshops and regular meetings. The lockdown was but an opportunity to identify a problem and strengthen communication.

Representation of exile by the Mexican exiled cartoonist Boligán.

The first thing that struck me about exiled journalists’ responses to my questions was that they kept telling me about their life before the exile or connected their present condition with previous experiences they had in their home country.

When talking about his understanding of the lockdown as a distortion of the intertwining of space and time, Mohammed explained:

My understanding of time and space comes from my experience. Not my experience of the past lockdown, but of the besiegement of Douma, my city. You know when they say that the eye needs to look at a distant object as to be stimulated and feel comfortable. I didn’t see a distant object for 7 years in Syria. The sight in Syria is exhausting for the eye. Kidnapping, bombing, arresting, jihad allowed only a close sight. For 7 years they tried all weapons you can imagine on us, and after 7 years when this same space was still a target of attacks the time was still not running. When I left Syria in 2018 I felt like it was 2012, there had been no passing of time. I left Syria and arrived in Turkey. In Turkey, I saw for the first time people paying by touch. For me it was the first time in 8 years to see more than 800 people gathering in a place. In the train station in Turkey, there were 500 people arriving and leaving, and I realized that the world is so much connected for the first time. The lockdown is somehow connected to that experience of besiegement. It’s very different too: the whole world was in lockdown at the same time. The only aspect of the current crisis to hurt me has been the inequality of the virus: the virus affects some people much more than others. Just like the war in Syria. This idea of space/time of mine comes from the besiegement of my city.

Mamadou had a similar attitude:

I experienced Ebola in Guinea Conakry, my country. Ebola was not contained in my country because of the bad quality of health services. However, a vaccine has been found and there have been reliable treatments in addition to the vaccine. Moreover, it was an epidemic, not a pandemic. This is the main difference compared to the coronavirus.

Drawing on fakenews and Covid19 by the French cartoonist Plantu. Exhibition organized by the City of Paris in occasion of "Un été particulier".

The second thing that struck me is that all the journalists expressed an ardor for journalism that far exceeded professional fulfillment.  For them, journalism is not just a profession, it is a life mission. Mamadou explained why he chose not to publish articles during the lockdown and what has concerned him the most since the outbreak of the pandemic:

A journalist is by definition someone who adapts to a new situation. With the health crisis I realized that journalists had the great responsibility of keeping the readership informed on what was going on in the world. Many journalists decided to report the brute data on the thousands of daily positive cases and deaths, and by doing so they contributed to giving articles a certain quality and thus to actively contributing to such a climate of anxiety. I did not write much because I saw that the news with the brute data on deaths added sadness and anxiety. Moreover, I realized that the fake news circulated a lot: there was a proliferation of fake information in countries like mine where the leadership does not give journalists the permission to get access to the information on the pandemic. This situation challenged journalists all over the world, not just in Guinea Conakry. It was one of the most important challenges faced by press freedom. Journalists could not freely go on the field to verify the quality of sources; they could not act as first-hand witnesses. I thus decided to engage myself in spreading awareness of the quality of the news rather than in the writing of articles.

Other journalists as well evoked fake news, lack of transparency, and journalists’ responsibilities in the current health crisis. Mohammed said:

During the lockdown fake news and tabloid news circulated more than before. For example, a friend of mine sent me a video of a supposedly coronavirus-infected person leaking a handrail in the metro. But of course there was no proof that this person did that during the pandemic, or that he was actually sick. In Syria, this kind of issues literally kills people. Do you know what happens if someone says that tomorrow there is no sugar or toilet paper in the stores in my city in Syria?

Maiirbek (Kazakh investigative reporter on Chinese concentration camps):

Because of the pandemic situation, I interacted less frequently with sources in China and Kazakhstan.

And an Egyptian video journalist who asked me to remain anonymous confessed to me:

I have been much worried for my family because there is no transparence and press freedom in Egypt, and you cannot know how the situation develops. I always contact my relatives and tell them to stay at home, while in Egypt the medias say that everything is fine. In Africa, in Egypt the situation is very critical because there are no developed hospitals. I am still much concerned. The situation gets worse, and the epidemic propagates.

Bilal is a Turkish caricaturist in exile as a result of his criticism of President Erdogan’s policy.

On the other hand, the five exiled journalists I interviewed were more willing to share their personal perspectives on the pandemic and its impact on the present and the future.

Mohammed (Syrian photojournalist at EPA.eu) described his perception of the lockdown in terms of space and time.

What makes speed is the intertwining of time and space. When space is static for a long period, time stops: speed decreases to almost zero.

“Lockdown: you lock your spirit in the down”, Mohammed told me.

What happened during the lockdown is that the stopping of time brought about weaknesses and an overall sense of depression at the MDJ:

During the lockdown, the 2h/day I spent with the other journalists were very sick, because of the difficult time. Journalists wouldn’t go to the gym, school, etc. and had a very negative attitude. By now, I am more aware about the limits and fragilities of anyone (including me). Another problem is that many people who had been in conflict areas have an attitude that relativizes the pandemic, like “we suffered a lot in our life, we don’t care about coronavirus”. When I talk to my friends in Syria, they don’t care. They say: “we will die, finally”.

Beyond the overall feelings of hopelessness, exiled journalists perceived and reacted to the lockdown in different ways. For example, both Adam (Chadian free-lance journalist) and Mamadou (free-lance journalist from Guinea Conakry) told me that, when the French government established the lockdown, the fourteen journalists abruptly distanced themselves, each isolating in their room. “This big family brutally distanced itself”, Mamadou said.

Yet, isolation had different meanings for the two. Adam faced unbearable boredom and learned to be patient.

Mamadou, conversely, told me that he and other journalists experienced a deep lack of self-confidence as from one day to the other their advisors (professional, legal, academic) were not available to support them. As his university professors could not instruct him in person on his thesis, Mamadou was forced to work on his own. This gave him the opportunity to gain self-confidence and a renewed sense of responsibility:

We used to see people, have open doors. I loved to stop by the personnel’s offices and say “hello” every morning. We found ourselves without any service, which gave us new responsibilities. […] Among journalists, before the lockdown, we didn’t need each other. The lockdown solidified solidarity. We helped each other with our new responsibilities, for example I helped a fellow journalist write e-mails in French. […] I feel like I am more independent than before because I work on my own and don’t need the approval or advice of my professors. I learned that I can be alone and work confidently.

Both Adam and Mamadou felt “united from a distance”, in Adam’s words, but in such a distance each found different teachings.

Mohammed’s experience of the lockdown was still different and corresponded to what the Director of the MDJ calls the “resilience” of political refugees:

Being in exile, which I really don’t wish you to try, but imagine, in exile, everything is painful, and all suffering means nothing to me. It’s like a knife stabbed in your heart, you don’t care if a bee comes to bite you. You’ll have this poker face without any feeling, all your thought will be on your country. Exile is like a knife that prevents any needle to stab in you. It’s just a poker feeling, a poker face in the heart. If you drink coffee and you drink tea after, you won’t feel the taste of tea because the taste of coffee is too strong. For me the pandemic is a needle, because the government is on your side, people are on your side, there is a common enemy to fight. But I am always discriminated: I am accused to be affiliated with ISIS, I can’t speak French but people only speak in French to me, even the refugees here discriminate the refugees and only respect the French. In Arabic exile has a very bad meaning. It comes from the verb “push someone to leave”, the idea is of “forced displacement”. If you say it in Arabic you should cry.

Whereas the staff members talked to me only in professional terms, these answers suggest that exiled journalists did not distinguish between their professional and personal understandings of both the pandemic and the lockdown.

During the lockdown, Mamadou got upset about police controls on the mobility of people. The French state mandated that people could leave their home only for 1h/day within 1 km from their home and hold a signed self-certification that reported the exact time and reasons for the leaving. Exiles, Mamadou told me, are afraid of being asked for documents by the police each time they leave their shelter. The usual worry about being inspected, during the lockdown, became a constant fear for him. The police could ask anybody for documentation at any time, not in response to a particular instance. Such a climate of surveillance was a source of wide-spread anxiety among political refugees like Mamadou.

The following passage by Mohammed best exemplifies how exiled journalists made recurrent references to life before exile and journalism as a life mission. In midst of the lockdown, in mid-April, his press agency appointed him to take a picture of the 8 pm collective clapping, a daily ritual for people in France to show their gratitude for hospital workers from their window. That day, Mohammed was invested by similar feelings to those he experienced as a photojournalist in Syria:

Taking a picture is not just about the frame, the angle or perspective. I should care about the lightness and the time (and time and lightness are also connected). Once I had to take a picture of the 8pm clapping that included the Eiffel Tour. This reminded me of my time in Syria, when I took pictures during the suspension of the curfew, when I waited for safety moments to take pictures and go out from my shelters. Sometimes I just had one minute or just 40 seconds. I didn’t know where the bomb would come from, or my safety. I didn’t know how to take pictures, and from what angle, and with what lightness, because the rest of the day I was all the time in the shelter. I needed to build my time in the very short safety time. I was in the shelter, I received Whatsapp messages on what was going on, and then I would go out and take a picture of a bird, and then I would start hearing the noise of bombs and run to my shelter. So what happened during the lockdown was that I was assigned to take pictures of people who were clapping at 8pm, and I wanted to put the Eiffel Tower in the background. The clapping lasted only a few minutes, if not seconds. I had to go and take a picture. I found a woman on a balcony and I had the feeling that she would clap. I was afraid of taking pictures because I felt the pressure of the deadline. In one minute, I was able to take more than 300 takes, of which 5 good shots. It reminded me of when I was in Syria. I was back to the MDJ feeling just like when I went back to my shelter in Syria.

The exiled journalists that I interviewed do not envisage exile and journalism differently than they did before the outbreak of the pandemic and the lockdown. Rather, the crisis gave them the possibility to better understand their own identity of exiles as well as to confirm the importance of their action as journalists.

Picture by Mohammed of 8pm clapping with the Eiffel Tower in the background. April 2020. Courtesy of EPA-EFE/MOHAMMED BADRA.

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Covid19 – Iran – Rohani confirme: “25 millions de personnes ont été infectées et 35 millions le seront”

Hassan Rohani a admis le 18 juillet 2020 : “Jusqu’à présent, 25 millions d’Iraniens ont été infectés par le coronavirus, et nous devons nous attendre à ce que 30 à 35 millions de personnes soient infectées par ce virus. Le nombre d’hospitalisations à l’avenir sera deux fois plus élevé que celui des 150 derniers jours.”

Il a de nouveau blâmé sans vergogne la population: “La deuxième vague de l’épidémie est due au fait que nos cérémonies de mariage suivent leur propre forme et durée dans le temps. C’est la même chose pour les cérémonies de deuil et dans les fêtes.”

Des responsables du ministère de la Santé, mettent en cause la levée des restrictions

Alors que Rohani attribue à la population la responsabilité de la nouvelle vague de coronavirus, des responsables de son ministère de la Santé, Jahanpour et Mohraz, mettent en cause le retour à la normale et la levée des restrictions.

Vatan-e Emrouz a cité aujourd’hui Minou Mohraz, membre du CNLC – centre national de lutte contre le coronavirus – , en écrivant: “Le nombre de cas positifs à Téhéran a augmenté de façon spectaculaire. Mohraz a déclaré que les patients gravement malades atteints de coronavirus dans les hôpitaux meurent très rapidement“, ajoutant que «Téhéran et les hôpitaux de la ville sont maintenant remplis de patients dans un état grave (…) après la réouverture et l’élimination des restrictions, la propagation de cette maladie s’est étendue dans tout le pays».

Or, Kianoush Jahanpour, le directeur des relations publiques du ministère de la Santé, a déclaré aujourd’hui à Iran Online: «Avec la réouverture des magasins et des entreprises, il fallait s’attendre à une augmentation du nombre de morts. A l’époque, le ministère de la Santé a averti à plusieurs reprises que la situation n’était pas du tout normale. Nous avons annoncé qu’il n’y avait pas de lieu sûr ni de zone exempte de virus dans le pays

15 à 20% des Kermanis sont infectés

Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Kerman a déclaré hier à l’ISNA: «Entre 15% et 20 % des Kermanais ont contracté le coronavirus. Le nombre de personnes hospitalisées et décédées est en hausse, et maintenant presque toute la province est dans le rouge. Nous ne pouvons pas imposer beaucoup de restrictions parce que le CNLC à Téhéran nous a lié les mains

Dans la province de Yazd, le vice-président de la faculté des sciences médicales de Sadoughi a annoncé que le nombre de cas positifs avait plus que triplé ces 40 derniers jours.»

 Source de chiffres : PMOI/MEK

 

Cet article est écrit en collaboration avec THE MEDIA EXPRESS
press@themediaexpress.com


 

18 juillet 2020 –  72.200 morts

Le nombre de décès dans certaines des provinces d’Iran pour lesquelles nous avons des évaluations chiffrées :

  • Khouzistan 5435 morts

  • Khorassan-Razavi 5405 morts

  • Mazandaran 3185 morts

  • Lorestan 2775 morts

  • Alborz 2315 morts

  • Sistan-Baloutchistan 2260 morts

  • Hamedan 1920 morts

  • Kermanchah 1845 morts

  • Fars 1772 morts

  • Kerman 1010 morts

  • Khorassan du Nord 920 morts

  • Yazd 855 morts

  • Khorasan du Sud 242 morts

Auxquels s’ajoutent les chiffres des autres provinces

Source : PMOI/MEK 

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Covid19 – IRAN – “18 millions d’iraniens ont contracté la maladie”

Iradj Harirchi, vice-ministre de la Santé, a avancé le chiffre de 18 millions d’Iraniens contaminés par le Covid-19. “Dans certaines provinces, a-t-il dit, où l’épidémie a commencé plus tôt, plus de 50% des gens ont contracté le virus, par conséquent, le chiffre de 18 millions (de contaminés) n’est pas une chose étonnante.

Il a ajouté: “Il n’est pas improbable que le nombre de morts par jour atteigne les 200.” (Site Faranak, 5 juillet)

Massoud Mardani, du CNLC évoquant les buts épidémiologiques des tests sérologiques a déclaré que “ce test a été effectué au hasard et nous avons constaté que 18 millions d’Iraniens, soit environ 20% de la population du pays, ont contracté la maladie.” (Agence Isna, 4 juillet)

Le quotidien Hamshahri a écrit le 5 juillet: “Une étude du ministère de la Santé montre qu’au cours des 10 derniers jours (du 24 juin au 3 juillet), en moyenne 106 personnes ont été infectées par jour, et près de six personnes ont été victimes du virus toutes les heures.

Pas de ville iranienne sans covid 

Le directeur des relations publiques de la faculté des sciences médicales de Hormozgan a déclaré: «La province est en plein pic de coronavirus. Il est possible d’assister à une flambée de l’épidémie dans les villages.» (Site Baz-Khabar, 4 juillet)

Le député du Majlis Khatami, membre de la commission de la Santé a déclaré: «La levée du confinement sous prétexte de problèmes économiques suscite de l’inquiétude» (Agence Tasnim, 4 juillet)

Le président de la faculté des sciences médicales de Birjand a déclaré: «A l’heure actuelle, Nous n’avons aucune ville écartée du danger ou en zone blanche.» (Agence Irna 4 juillet)

Dans la province de Golestan, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré: «Une catastrophe pire que celle de mars nous attend dans la province. Nous serons confrontés au problème de service et de manque d’oxygène et de lit, et une décision urgente doit être prise.» (Agence Mehr 5 juillet)

Une centaine d’infirmières ont contracté le Covid-19

Harirchi a avancé à la télévision officielle ce 4 juillet 2020, le chiffre de 15.000 personnels soignants et médicaux ayant été contaminés en Iran.

Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Zandjan a annoncé que «le nombre de cas positifs augmente chaque jour. Nous sommes confrontés à une pénurie d’équipement et l’équipement existant n’est pas suffisant pour les patients entrant dans les hôpitaux. Une centaine d’infirmières ont contracté le Covid-19. La province fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé et de l’équipement hospitalier.» (Agence Tasnim, 5 juillet)

Alors que les autorités de diverses provinces déplorent ouvertement le manque sérieux de services médicaux et l’effondrement du système sanitaire, le président iranien Rohani a déclaré le 4 juillet: «Notre système de santé et d’hygiène a été si actif que nous avons eu à peine besoin de demander l’aide de nos forces armées. Pendant cette période, notre système de santé et d’hygiène a fonctionné et, en même temps, augmente sa capacité dans les hôpitaux et les hospitalisations.»

En condamnant vivement l’attaque des forces de sécurité contre les infirmières qui protestaient contre le non-paiement de leurs salaires, Maryam Radjavi la dirigeante de la résistance iranienne sur la pénurie d’equipement a declaré:

Vive l’ensemble des médecins, des infirmières et du personnel soignant qui prennent des risques en se battant sans compter pour sauver les malades du coronavirus. Le régime des mollahs a laissé la population sans défense face à la maladie, malgré la présence de médecins et d’infirmières dévoués, à force d’avoir pillé pendant 40 ans les ressources du pays pour les dilapider dans les projets antipatriotiques nucléaires et de missiles, de terrorisme et de belligérance. Il a détruit de la sorte toutes les infrastructures du pays. La seule manière de mettre fin à cette situation est de renverser le régime des mollahs pour instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.”

Cet article est écrit en collaboration avec THE MEDIA EXPRESS
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5 juillet 2020 –  65.900 morts

Le nombre de décès dans certaines des provinces d’Iran pour lesquelles nous avons des évaluations chiffrées :

  • Khouzistan 5050 morts

  • Khorassan-Razavi 4570 morts

  • Mazandaran 2960 morts

  • Golestan 1645 morts

  • Khorassan du nord 850 morts

  • Kerman 830 morts

  • Hormozgan 685 morts

  • Zandjan 610 morts

  • Qazvine 565 morts

Auxquels s’ajoutent les chiffres des autres provinces

Source : PMOI/MEK 

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COVID19 – IRAN – “50 % des Iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus”

Le Président de la république islamique d’Iran Hassan Rohani, a décidé de renvoyer les iraniens au travail en misant sur l’imminuté collective de la population pour faire face au COVID-19. Conséquence, 144 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, soit le plus grand nombre de décès enregistré en une journée depuis presque 3 mois. Et d’autres statistiques de contamination supposent que le pire est à venir.  

Le conseil d’administration de la Société d’immunologie et d’allergie en Iran a publié une lettre ouverte à Rohani dans laquelle il déclare que la stratégie de faire infecter la population pour obtenir une «immunité collective» face au COVID-19, sans médicament ni vaccin, est «contraire à l’éthique médicale et la santé publique».

En d’autres termes: “50% des iraniens sont sur le point de contracter le coronavirus, et un à deux millions vont probablement en mourir“.

Les hopitaux iraniens commencent à saturer

Depuis, un communiqué du ministère de la Santé du régime déclare la mort de 144 personnes ces dernières 24 heures, c’est le plus grand nombre de décès enregistré en une journée depuis presque 3 mois.

Les unité de soin intensif ne sont pas en reste avec 2946 patients dans un état grave. 

Le 28 juin, le chef du Centre de gestion des maladies infectieuses du ministère de la Santé a déclaré au quotidien Aftab: «Aujourd’hui, les patients identifiés avec le coronavirus en dehors des hôpitaux sont dix fois plus nombreux que ceux identifiés dans les hôpitaux. On ne sait pas ce qui se passera si le coronavirus coïncide avec la grippe pendant la saison froide.»

Les grandes villes que sont Qom et Ispahan sont dans une autre phase critique

A Qom, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré aujourd’hui à l’IRNA: «Le nombre de personnes testées positives est passé de 15% à 45%. La nouvelle propagation du virus est donc incontestable. Dans les deux prochaines semaines, nous serons confrontés à un nouveau pic. En plus de l’hôpital de Kamkar, nous avons préparé d’autres hôpitaux pour recevoir des cas positifs.»

La télévision officielle a rapporté hier qu’à Ispahan «avec la hausse rapide des hospitalisations, la ville est entrée dans une autre phase critique de la maladie. À l’hôpital Khorchid, les gens sont hospitalisés dans des couloirs».

Dans la province de Fars, l’agence IRNA a rapporté hier: «Le nombre de cas positifs est à trois chiffres. Beaucoup de ces villes de la province avaient des nombres à deux chiffres il y a deux semaines

Cet article est écrit en collaboration avec THE MEDIA EXPRESS
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28 juin 2020 –  62.100 morts

Le nombre de décès dans certaines des provinces d’Iran pour lesquelles nous avons des évaluations chiffrées :

  • Khorassan-Razavi 3725
  • Mazandaran 2895
  • Sistan-Balouchistan 2030
  • Azerbaïdjan occidental 1690
  • Kermanchah 1535
  • Hamedan 1362
  • Fars 1285
  • Kurdistan 1270
  • Yazd 794
  • Hormozgan 595
  • Chaharmahal-Bakhtiari 405

Auxquels s’ajoutent les chiffres des autres provinces

Source : PMOI/MEK 

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