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L’homosexualité est une maladie mentale ou un problème émotionnel ?

Par Lela LASHKHI
Traduit du russe au français par Saida Huseynova

Rainbows_wallpapers_177Les chercheurs scientifiques ne savent pas exactement comment une personne développe une orientation sexuelle particulière. Diverses théories offrent différentes explications quant à cette orientation. Les facteurs génétiques et biologiques dans l’enfance ou au début de l’expérience de la vie peuvent en être la raison. De nombreux scientifiques pensent que l’orientation sexuelle humaine est formée à un âge précoce suite aux facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Les psychologues et les psychiatres pensent que l’homosexualité n’est pas une maladie, un trouble mental ou un problème émotionnel.
Au cours des 35 dernières années, des recherches montrent que l’orientation homosexuelle n’est pas associée à des problèmes émotionnels ou sociaux. L’orientation est l’une des quatre composantes de la sexualité, et elle est aussi un désir émotionnel, sexuelle et romantique pour quelqu’un. Les comportements masculins ou féminins sont soumis à des normes sociales et culturelles.
Trois orientations sexuelles sont généralement reconnues : les homosexuels, qui ont une attirance pour le même sexe, les hétérosexuels — qui ont une attirance pour le sexe opposé, et les bisexuels – qui ont une attirance pour les deux sexes. Les homosexuels sont parfois appelés gays (hommes et femmes) ou lesbiennes (femmes seulement). L’orientation est différente du comportement sexuel car elle renvoie à des sentiments et à l’autodétermination des peuples. Les individus peuvent ou ne peuvent pas exprimer leur orientation sexuelle dans leur comportement. De nombreux homosexuels ont connu des faits de violences physiques ou psychologiques.
Si aimer une personne du même sexe n’est pas perçue comme une maladie par la majorité, certains discours, tels que la parole religieuse, disent le contraire. Que peut-on faire pour les gays et les lesbiennes, afin de surmonter les préjugés et la discrimination contre eux? Les gens qui ont une attitude positive envers l’homosexualité sont ceux qui connaissent un ou plusieurs homosexuels. Les psychologues croient qu’il n’y a que des stéréotypes et les préjugés envers les homosexuels. En outre, la protection de ces personnes contre la discrimination et la violence est très importante comme dans le cas de tous autres groupes minoritaires.
Dans huits États des Etats-Unis, il existe des lois contre la discrimination des homosexuels, et la violence contre eux est considéré comme un «crime de haine».
Pourquoi est-il si important de sensibiliser la société sur l’homosexualité ? L’éducation nationale sur les questions d’orientation sexuelle et l’homosexualité nous aidera à surmonter les attitudes négatives infondées envers les gays.
Pour que les jeunes comprennent leur propre identité sexuelle, il est essentiel qu’ils puissent avoir des informations, et des réponses à leurs questions. Les craintes que l’accès à ces informations affectent leur orientation sexuelle ne sont pas crédibles.

La guerre : une arme politique

Lela Lashkhi PHOTO

Par Lela LASHKHI

Je ne pense pas qu’il y ait dans le monde moderne un domaine plus passionnant que la politique. Le peuple la choisit, elle devient partie intégrante de notre mode de vie. Théoriquement, elle doit être juste et transparente, mais ensuite elle commence à ressembler à un marécage mouvant et impalpable qui vous attire et vous enfonce, vous laissant seul à jamais dans le sable.

L’aspiration essentielle des hommes n’est-elle pas le débat et la connaissance d’autrui qui ne nous laissent jamais nous perdre dans les labyrinthes de la politique ? Qui se soucie de cela maintenant ? Gagner le pouvoir est un jeu, à la suite duquel la confrontation devient absolument incontrôlable. Elle dépasse tout objectif déterminé, programmé et c’est ce qui mène à la passion. Alors l’objectif justifie-t-il le moyen ?

Winston

L’Etat adopte des lois. Les gens y obéissent ou non. Dans tous les cas, il y a un manque de logique flagrant dans les textes puisqu’on entend une multitude d’avis contradictoires sur nombre de sujets. A ce moment-là, une agression « non réalisée » semble une loi plus logique mais c’est absolument inadmissible pour l’Etat.Churchill conseillait de ne pas être délicat et raisonnable avec les personnages politiques qui l’entouraient. Il leur disait qu’ils perdraient, qu’ils n’arriveraient pas jusqu’à leur objectif. Le talent de l’homme politique est d’anticiper les jours, les semaines et les années à suivre. Aujourd’hui, l’Etat ressemble à une famille désordonnée où personne n’arrive à s’entendre. Tout le monde a son propre intérêt, des attitudes contradictoires avec celles des autres. Deux tendances se distinguent. Les uns prennent la voie de la honte, les autres celle de la guerre. Les premiers, au début, se heurtent à la guerre. Personne n’aime la guerre, sauf les enfants. Avec innocence, ils ont hâte de rentrer de l’école, de jeter leurs livres, et de mettre en marche des jeux vidéo dans lesquels ils ajustent des armes pour anéantir l’ennemi. Pour eux, l’objectif justifie vraiment tous les moyens réels ou pas.

Que deviennent les hommes politiques qui ont été élus ? Ils se sont battus pour le pouvoir puis ils ont laissé les sujets qu’ils défendaient derrières eux. Le choix est devenu impossible pour les électeurs… La majorité des gens n’a aucune envie de savoir : qui fait quoi, où et pourquoi ? Qui est le ministre de quoi, qui est son amant et qu’est-ce qu’ils ont mangé au dessert. L’essentiel pour eux c’est de savoir ce qu’ils sont et proposent, car ils savent exactement ce qu’ils aiment. L’implication des citoyens dépend dans la nation de leurs conditions de vie et des autres conditions sociales. Premièrement, cela dépend de la bonne éducation, or elle se dégrade non seulement en Géorgie, mais dans le monde entier. Dans le monde, c’est la guerre. Il y aura toujours la guerre. Elle est l’outil principal de la politique.

Qui a besoin des cabinet des ministres, de la chancellerie ou encore du parlement ? Ce sont des nids bien chauds pour raviver la guerre, où les braises de la haine sont toujours en action. Je ne veux pas de guerre. Je la hais. Je veux vivre pour moi-même, pour mes objectifs. Pour ma vie, que je n’ai pas choisie.