RD Congo : le génie est sorti de la bouteille

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RD Congo : le génie est sorti de la bouteille

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Le titre est affirmatif. Or, par prudence, l’emploi du conditionnel ou de la forme interrogative aurait été plus convenable. On n’en a cure. L’organisation des élections en cours constitue la fin d’un “cycle”, dont la suite présente une inconnue redoutée par tous les observateurs.

Mais quelle est cette inconnue, sinon une guerre civile, avec pour conséquence la partition du pays ? Cette affirmation découle d’une déduction assez simple, au regard de la réalité politique, délétère, sur le terrain. Fini donc, la “guerre froide !”. L’heure est à la “guerre de tranchées” entre le pouvoir, irréductible, et le peuple soupirant à une alternance démocratique.

Une élection avec risques de guerre civile

De fait, installé au pouvoir, depuis 21 ans, le clan des Kabila (père et fils) ne lâchera rien. Le groupe s’y étant préparé, depuis belle lurette. Ainsi donc, tout ce qu’il pose comme acte, aujourd’hui, n’est pas un fruit du hasard. Ce sont des gestes pensés, chronométrés dans le temps et millimétrés dans l’espace.

Modification de la Constitution, en 2011, en supprimant les deux tours de la présidentielle ; introduction de la “machine à voter”, qualifiée par l’opposition de “machine à voler”, non sans susciter le scepticisme de la communauté internationale ; fichier électoral “corrompu” et, aujourd’hui, incendie du matériel de vote, 10 jours avant le scrutin prévu le 23 décembre, reporté finalement pour 30 de ce mois… font partie d’un plan bien ficelé.

Il ne serait pas interdit d’y inclure les bisbilles tribales, à l’ouest, dans lesquelles on compte, déjà, plusieurs centaines de morts.

Malgré les provocations, l’opposition politique doit rester extrêmement pacifique

Pour l’illustration, l’incendie du matériel de vote, à Kinshasa, le 13 décembre en est une preuve. Il s’est produit, trois jours après un succès inentendu de l’opposant Martin Fayu, à Lubumbashi et Kalemie. Où, par ailleurs, les forces de sécurité ont tiré à balle réelle, faisant au moins 5 morts. Mercredi, 19 décembre, l’opposant, qui électrise les foules, a été bloqué à l’entrée de la ville de Kinshasa, où l’attendaient ses militants. Acte suivi, le même jour, de la suspension de la campagne, à travers la capitale.

Etablir un lien entre l’incendie et le tour de force réalisé par Fayulu n’appelle pas l’interférence d’algorithmes. C’était programmé, tout comme l’a été le report du scrutin. Sans oublier l’instauration de l’Etat d’urgence et l’usage de la force, au cas où… et autres stratégies antidémocratiques, en réserve.

En face de cette forteresse de manigances, se dresse un peuple blessé. Traumatisé par 34 ans de dictature de Mobutu et flagellé par le régime de Kabila, il est, aujourd’hui, à bout de souffle. Il promet de ne rien lâcher. Prêt à en découdre.

Nous en sommes à ce branle-bas de combat, en attendant la date fatidique du 30 décembre. Reniflant le piège tendu par le pouvoir, à travers ce report, comme il en était question, à propos de l’incendie du matériel de vote, les deux principaux partis d’opposition n’ont pas appelé leurs militants à réagir. De peur que ne leur soit attribué, “à raison”, le fait du désordre, et ses conséquences. Lesquelles ne seraient autre chose qu’un “report définitif” du processus.

A tout prendre, ce n’est là qu’un sursis de quelques jours, alors que le génie est déjà sorti de la bouteille. Car, élections ou pas élections ; victoire de l’opposition ou celle du pouvoir, à travers le dauphin de Kabila, le chemin se termine inévitablement par un cul de sac sanglant.

Le médecin gynécologue congolais, corécipiendaire du prix Nobel de la paix  2018 et pasteur, l’a dit en parabole.
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Jean-Jules Lema Landu

Exilé en France depuis 2003, résidant actuellement à Rennes, le journaliste a répondu aux questions des lycéens et évoqué son lourd passé. « Je suis devenu journaliste par accident de parcours et non vraiment par vocation », a -t-il souligné en préambule.
Par la suite, Jean-Jules Lema Landu s'est passionné pour son métier et n'a jamais renoncé à l'exercer, alors que sa vie était en danger : « Dans mon pays, tuer des journalistes, c'est fréquent ! ». Pour sa part, il a été emprisonné 12 fois, dans des conditions inhumaines.

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