Cote d’Ivoire : l’Union européenne au secours de la concubine d’un ponte du régime
Dame Awa Koné, concubine du colonel Issa Coulibaly directeur général adjoint des douanes ivoiriennes a laissé éclater son mal-être dans une vidéo et porter ainsi donc à la face du monde entier le triste visage coté jardin du père de ses 5 enfants. Des révélations à couper le souffle qui nous ont poussés à en savoir un peu plus sur cette histoire qui fait les choux gras des chaumières et administrations du pays des éléphants.
Une affaire dans laquelle l’Union européenne collabore avec la justice ivoirienne. Enquête sur 26 ans de vie commune partis en lambeaux.
Une histoire d’amour solide
Année 1991. Le fringant nouveau douanier jette son dévolu sur la douce et frêle Awa Koné. Il venait à peine de sortir de l’école des douanes et vivait chez une tutrice à Williamsville, une commune du centre-nord d’Abidjan. Awa Koné quant à elle vivait chez son ainée, une transitaire habitant Yopougon, la célèbre banlieue proche d’Abidjan.
De leur idylle naitra en 1995 un garçon qui est censé poursuivre actuellement ses études aux Usa. La venue de cet enfant constitue une étape décisive dans la vie de ce jeune couple. Awa et Issa décident de vivre ensemble pour élever leur fils. Ils ne se quitteront plus. La vie commune pour nos tourtereaux commence de manière laborieuse dans une chambre qu’ils sous-louent à Marcory une commune du centre d’Abidjan.
L’époux a ensuite une véritable ascension au niveau des douanes ivoiriennes. Parallèlement à ses activités professionnelles, son épouse et lui se lancent dans la vente de véhicules d’occasion, une “denrée” très prisée à Abidjan. Sous la gestion de madame, les affaires sont florissantes.
Le parc automobile et immobilier s’agrandit incroyablement. Coté carrière, tout va bien pour celui qui est devenu entretemps commandant et qui est actuellement le colonel Issa Ouattara directeur général des douanes ivoiriennes.
Son irrésistible élévation professionnelle sera sans doute l’élément déclencheur de son nouveau comportement.
En 2008, dame Awa Koné a des preuves irréfutables que le fruit du dur labeur de la vente de voitures entretient des “femmes dehors” comme on le dit à Abidjan. Elle décide catégoriquement d’arrêter le commerce de véhicule car son mari avait offert un véhicule neuf à sa maitresse alors qu’elle qui s’échinait à maintenir les affaires à flot.
Elle roulait dans une voiture qui avait de milliers de Kms au compteur. La prise de cette décision va lui couter sa tranquillité. Désormais, elle devient un paria sous le toit conjugal. Elle est dessaisie de toute responsabilité. Son avocat, maitre Doumbia Abdoul parle de “maltraitance physique et morale”.
Violence conjugale et impunité
Awa Koné est plus prolixe dans le calvaire qu’elle endure. Dans une vidéo de 31 minutes, elle étale publiquement ses malheurs. Elle n’a plus de responsabilités sur ses enfants, la sœur de son concubin prend le contrôle de son foyer, renvoie le personnel de maison de sa belle-sœur et recrute des personnes ne répondant que d’elle.
Une des cuisinières donnera une gifle à Awa Koné, son époux la battra devant le personnel de maison et ira jusqu’à la dénuder sous les rires des employés et devant leurs 4 filles.
De nombreux sévices, elle en subira jusqu’en 2017 où elle est renvoyée définitivement de la maison après avoir été atrocement amochée par son époux. Sauvée in extremis par des voisins et transférée d’urgence à l’hôpital, alors qu’elle avait perdu connaissance sous les coups répétés du père de ses enfants, Awa Koné ne rentrera plus jamais au domicile conjugal.
Acharnement, harcèlement et procédure judicaire
Malgré son départ du foyer, elle est harcelée par son mari qui garde toutes ses affaires et la prive de ses enfants. Alors qu’elle ne lui restait qu’un local commercial pour survivre, son désormais ex-concubin réquisitionne cet endroit en usant de sa position sociale, parachevant ainsi la condition d’extrême précarité de son ex-compagne.
Face à cet acharnement devenu un véritable harcèlement, Awa Koné saisi la section des droits de l’homme du ministère de la justice. Elle est prise en compte dans un programme d’assistance juridique aux personnes indigentes notamment les femmes et enfants.
Ce programme financé par l’Union européenne lui permettra de remporter une première bataille en ayant l’autorisation de voir sa progéniture 4 fois dans le mois. Cependant, de longues et harassantes journées attendent Awa Koné et son avocat au palais de justice d’Abidjan-plateau.
Leurs moyens sont limités et toutes les procédures engagées surtout celles qui permettront à cette mère de 5 gosses de bénéficier d’un dédommagement ne sont pas prises en compte par le programme spécial d’assistance judiciaire Cote d’Ivoire – Union européenne.
L’époux quand à lui est peu prolixe dans cette affaire et semble sur de son pouvoir. Joint par nos soins, il nous dit qu’il n’avait rien à dire et qu’on pouvait écrire ce qu’on voulait.
EN SAVOIR PLUS SUR CE THÈME
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Arafat DJ: l’hallucinante vie du roi du coupé-décalé
/dans Afrique, Tribune Libre /par Armand IreArafat Dj ?! L’annonce du décès par les autorités ivoirienne en lieu et place de la famille de celui qu’on appelle «le roi du coupé-décalé», débouche sur un deuil national voir international.
Le monde musical africain est sous le choc, et l’onde s’étend jusqu’en occident où ce brusque départ fait la une de médias crédibles. De Paris à Londres en passant par Berlin et Le Québec, le monde entier pleure Arafat.
L’enfance d’une légende
Ange Didier Houon nait le 26 janvier 1986 dans une commune d’Abidjan. Il est le fruit de l’amour torride et endiablé entre la chanteuse Valentine Logbo (une artiste aux nombreux alias comme Tina Glamour ou Tina Spencer ou encore Tina Spendja) et le taciturne arrangeur Houon Pierre plus connu sous le pseudo de Wompy.
La différence de tempérament aura vite raison du jeune couple. Le gamin d’alors ne supporte pas de rester avec sa mère instable. La rue sera son exutoire et les platines des «maquis» de la célèbre «rue princesse» de Yopougon commune banlieusarde de la ville d’Abidjan, l’instrument de décharge de sa frustration mais surtout de la naissance de son talent.
Nous sommes en 2003.
Un jeune producteur ivoirien lui tend alors la perche de sa vie. Il sort du studio avec un tube. La chanson «Jonathan» qui le révèle au public est un hommage à son ami, son modèle, Dj Jonathan mort mystérieusement quelques jours avant l’enregistrement de cet opus.
C’est le début d’une success story au cours de laquelle, il obtiendra plusieurs prix comme le MTV Africa Awards du meilleur artiste francophone en 2015 en Afrique du sud.
Le révolutionnaire du «coupé-décalé»
Le temps des frasques, des clashs… Arafat Dj va révolutionner la musique «coupé-décalé». A la base c’était un concept mis en place par des ivoiriens en France. Cette musique fait allusion aux arnaqueurs et autres flambeurs qui passaient la majeure partie de leur temps a «coupé» le pigeon pour «décalé» dans les boites de nuit et en mettre plein la vue à la gente féminine et aux suiveurs. Cela se dansait de manière soft et classe.
Arafat Dj va y ajouter sa touche avec des onomatopées parfois incompréhensibles et de nouveaux pas de danse qui démontrent sa hargne de vaincre et son perpétuel combat contre un monde qui ne lui avait pas vraiment fait de cadeau.
Un écorché vif
Son mal-être, sa bataille pour la reconnaissance de son talent, son envie d’être le porte-parole des jeunes de la rue, ses mauvais rapports avec sa mère et le monde du showbiz ainsi que le brusque décès de son père feront du «Daishikan» un écorché vif.
Le jeune artiste n’avait aucune limite en matière de frasques: bastonnade d’une de ses nombreuses conquêtes avec bri de plats sur sa tête, correction d’un de ses protégés, bagarre avec l’un de ses collègues et un chauffeur de taxi, Arafat avait toujours le sang vif.
Aucune sommité du showbiz ivoirien n’échappait à son courroux. Quasiment chaque jour, il déversait sa rage sur ses «ennemis» lors de séances vidéo en live depuis sa page Facebook d’où il communie avec plus de deux millions de «chinois», le nom donné à ses fans. Protégé par l’actuel ministre d’Etat ivoirien de la défense, il échappa plusieurs fois à la justice ivoirienne, qu’il a fui à maintes reprises en se refugiant en France.
Un volcan de créativité
Arafat était un véritable volcan de créativité. En ébullition permanente, il concevait un concept chaque mois. Danse, chanson ou simple langage, les créations d’Arafat rythmaient la vie ivoirienne. Auteur d’une centaine de chansons, cet amoureux de la moto avait comme prémonition donné le titre «moto moto» à son dernier album. Celui qui est rentré sur la scène musicale sur une moto et en est reparti à moto aura laissé une empreinte indélébile en chaque ivoirien.
Ses grandioses obsèques nationales qui malheureusement ont eu un zeste d’inachevé suite à la profanation de sa tombe démontrent de l’amour et de la reconnaissance de son immense talent. Il avait réclamé cela de son vivant, il l’a obtenu à titre posthume.
Le journaliste Ghys Fortune Bemba Dombé revient sur une potentielle 3ème guerre mondiale et la fragilité des alliances internationales.
Déo Namujimbo, journaliste aux facettes multiples originaire de la RDC, exilé en France, fait partie des lauréats du Prix Victoire Ingabire.
Après deux décennies de succès, les Nations unies s’essoufflent. Les conflits se perpétuent sous l’œil impuissant du Conseil de Sécurité.
En mission à Paris pour le compte du PPA-CI, Ahoua Don Mello n’a pas manqué de tirer à boulet rouge sur l’endettement de l’état ivoirien depuis 2011.
La République se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président de la République du Congo, a […]
Depuis quatre mois, journalistes, artistes et activistes du monde se mobilisent pour faire libérer Stanis Bujakera, journaliste congolais.
Le 25 janvier 2024, l’Assemblée nationale congolaise a tenu une session extraordinaire pour modifier l’article 36 de la loi de finances 2024.
Plus de 100 jours après le début de la guerre Israël-Hamas, Ghys Fortune Bemba revient sur la spiritualité commune des juifs et musulmans.
Jean-Jules Lema Landu revient sur la victoire du président Félix Tshisekedi, élu avec 73,4% des suffrages exprimés. Une affaire définitivement dans le sac ?
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Les tensions entre l’Eglise catholique et le président de la RDC s’aggravent quant à l’élection présidentielle, prévue pour décembre 2023.
Mardi 16 mai 2023, les autorités ont arrêté deux étudiants tunisiens, après la publication sur les réseaux sociaux d’une chanson satirique.
La victoire d’Erdogan a passionné le continent, le pays étant une plaque tournante entre l’Occident, l’Afrique, le Proche-Orient et l’Asie.
Journalist, TV host, producer and director of institutional documentaries and fiction, Alhussein Sano is a Guinean intellectual. He entered the media world with the creation of his production agency MAXI PLUS in 1995, and can look back on 28 years of journalistic experience. Now a member of the Maison des Journalistes, Alhussein discusses the weakening […]
Né à Tunis (Tunisie) le 29 avril 1983, Chokri Chihi grandit avec ses quatre frères au sein d’une famille modeste. S’il suit un master en droit international privé en 2006 à la faculté de Tunis, le journalisme apparaît rapidement comme une évidence pour Chokri : “Depuis petit, je suis bavard, je parle beaucoup, je participe […]
Désinformation, menaces et propagande politique rythment la vie des médias français au Burkina depuis le coup d’Etat d’Ibrahim Traoré en 2022.
A dix mois de la présidentielle, la tension se cristallise autour de la question ayant trait au « troisième mandat » du président Macky Sall.
Du 1er au 4 mars, Emmanuel Macron s’est rendu en Afrique centrale, où il devait présenter la « nouvelle politique africaine » de la France.
Après deux ans de guerre entre le gouvernement éthiopien et le TPLF, le retour de la presse est-il envisageable dans la région du Tigré ?
Cote d’Ivoire – Célestine Olibe Tazere: l’indomptable qui veut la primature
/dans Afrique, Tribune Libre /par Armand IreOriginaire du village de Lagoguhé dans la commune d’Issia, elle aura réussi la prouesse d’être celle qui aura pris au FPI ( le parti de Laurent Gbagbo) un de ses bastions.
Le 11 décembre 2011, la vie de cette ouvrière de l’humanitaire, prend un virage à grand tour. Elle est élue députée d’Issia, bourgade de plus de 80.000 habitants au centre-ouest de la Cote d’Ivoire. Cette victoire, elle l’obtient au nom du RDR, le parti présidentiel désormais fondu dans le RHDP.
C’est l’ascension, puisque dans la foulée elle obtient le poste de vice-présidente de l’Assemblée nationale. Elle est alors l’un des répondeurs les plus virulents commis à la défense du président ivoirien. Célestine Olibe Tazere est le mélange de genre que souhaite ceux qui aspirent à la paix dans l’ex-locomotive économique de l’Afrique de l’ouest.
De naissance, elle est de la même communauté que Laurent Gbagbo, elle est Béthé. Veuve d’un colonel des douanes, originaire du nord ivoirien, son cœur est rattaché à cette région via ses enfants.
La primature pour revenir au RHDP
La fondatrice du défunt mouvement de soutien “5 millions de femmes pour Ado” a fait son choix, lors de la rupture entre Soro Guillaume, ancien président de l’assemblée nationale, et celui qu’il aura aidé à remporter la bataille sanglante d’Abidjan en avril 2011.
Dans la guerre sans merci que se livrent les alliés d’hier, la députée d’Issia a choisi son camp et le clame haut et fort. Elle roule pour Soro Guillaume. Présidente du groupe parlementaire proche du chef de l’ex-rébellion ivoirienne, Célestine Olibe Tazere, avance ses pions pour une véritable place sur l’échiquier politique ivoirien.
Pas du tout fermée à des négociations avec son ancien camp, elle réclame la “primature avant de retourner à la maison”. Elle croit dur comme fer qu’à ce poste, elle apportera énormément à son pays.
Fondatrice d’établissements scolaires dans le supérieur, elle continue de diriger son association caritative “la maison de l’orphelin” à laquelle vient de s’ajouter la “Fondation OTC”.
A environ un an de la présidentielle de 2020 dans ce pays, véritable chaudron politique, Célestine Olibe Tazere croit en son destin et celui de nouveau leader, Soro Guillaume.
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Salon de l’agriculture 2019 : bonne présence de l’Afrique & cacophonie ivoirienne
/dans Afrique, France, Tribune Libre /par Armand IreParmi ces exposants, nombreux sont venus de l’Afrique. Nous avons passé une journée avec eux.
Des stands africains très attractifs
Guy L. est très heureux en ce jeudi 28 février 2019. Responsable communication de la plus grosse entreprise ivoirienne qui fait aussi dans l’agro-alimentaire, cet ancien patron de presse est satisfait de l’affluence “aux braisés de…” le stand de son entreprise.
Un espace qui a refusé du monde et qui est la reproduction quasi-exacte d’un “maquis”, sorte de restaurant à l’ivoirienne où l’on trouve à moindre cout des mets succulents de ce pays de l’Afrique de l’ouest.
Il n’y avait aucun moment de répit pour les animateurs des stands du Mali, du Maroc et de la Tunisie.
“Nous sommes à 6000 visiteurs depuis l’ouverture du salon et cela va au-delà de nos prévisions“. Nous dit-il avec un large sourire.
Au pavillon 5 du parc d’exposition de la Porte de Versailles, les stands très achalandés des pays africains ne désemplissent pas.
Des nationaux de ses pays, touristes et personnalités sont au nombre des nombreux visiteurs.
Il n’y avait aucun moment de répit pour les animateurs des stands du Mali, du Maroc et de la Tunisie. Ces trois pays mieux organisés ont véritablement plané sur le salon international de l’agriculture.
Cacophonie ivoirienne
Si le secteur privé ivoirien de l’agro-alimentaire a véritablement tiré son épingle du jeu à ce salon, la tutelle quand à elle, a encore fait des siennes.
Chaque année, avant la crise postélectorale, les entreprises et structures ivoiriennes encadrées par le ministère de l’agriculture marquaient de leur présence le salon international de l’agriculture de Paris.
Depuis 2012, deux ministères se chevauchent. Outre le ministère de l’agriculture, celui des ressources animales et halieutiques a pris place également au pavillon 5 du parc d’exposition de la Porte de Versailles.
Plusieurs observateurs ont noté depuis le changement de régime à Abidjan qu’une lourde ambiance règne entre les deux ministres.
Les ministres en charge des deux départements ministériels ont soigneusement évités de se croiser durant le salon.
Au ministère des ressources animales et halieutiques, il est reproché au ministère de l’agriculture de s’accaparer de structures spécialisées qui en principe relèvent du premier.
De manière factuelle, arrêtons-nous sur le laboratoire national d’appui au développement agricole –LANADA-
Ce laboratoire qui est chargé des opérations spécialisées relatives au domaine vétérinaire, notamment à la santé, l’alimentation et la reproduction animale, est sous tutelle du ministère de l’agriculture . Au SIA 2019, une dizaine de structures sous tutelle du ministère de l’agriculture ont fait le déplacement.
M. Coulibaly Sangafowa ministre ivoirien de l’agriculture en compagnie d’exposants
Du coté des ressources animales et halieutiques, seul le port autonome d’Abidjan est venu défendre sa position de premier port thonier en Afrique subsaharienne.
Les ministres en charge des deux départements ministériels ont soigneusement évités de se croiser durant le salon. Une véritable cacophonie.
Cette année le chiffre de visiteurs était en baisse comparé a celui de 2018. Officiellement 633 213 visiteurs ont arpenté les stands du parc d’exposition de la porte de Versailles. En 2018, ils étaient 672 000. Plus de 1000 exposants ont présenté leur meilleurs produits à la grande satisfaction des visiteurs et d’Emmanuel Macron qui y a passé quatorze heures trente minutes. La 57 e édition aura lieu du 22 février au 1 er mars 2020.
Le journaliste Ghys Fortune Bemba Dombé revient sur une potentielle 3ème guerre mondiale et la fragilité des alliances internationales.
Déo Namujimbo, journaliste aux facettes multiples originaire de la RDC, exilé en France, fait partie des lauréats du Prix Victoire Ingabire.
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Hommage à Bernard Dadié, le “Victor Hugo d’Afrique”, lors du 12ème prix Ivoire
/dans Afrique, Culture, Tribune Libre /par Carole SerikpaLe Prix Ivoire est destiné à récompenser chaque année un auteur d’Afrique ou de la diaspora africaine qui représente la littérature africaine d’expression Francophone.
Bernard Binlin Dadié, le “Victor Hugo” d’Afrique
La particularité de Bernard Dadié est d’avoir pratiqué tous les genres, de la poésie à l’essai, en passant par la fiction, le théâtre et le conte. Il avait tout inventé. L’homme avait coutume de collectionner les premières places.
Climbié, son roman sans doute le plus connu, publié en 1956, est le premier ouvrage de fiction ivoirien. Avec sa pièce Les Villes, jouée à Abidjan en avril 1934, Dadié a donné la toute première pièce de théâtre du corpus dramatique de l’Afrique francophone.
Enfin, last but not least, il fut le premier et le seul à remporter deux fois le grand prix littéraire de l’Afrique noire, la première fois en 1965 avec son roman Patron de New York, et la deuxième fois en 1968 avec un autre roman La Ville où nul ne meurt.
Photographie avec Bernard Billin Dadié (entouré de rouge) dans les années trente.
L’autre trait marquant de l’œuvre de Bernard Dadié, c’est son refus de la “négritude” comme source d’inspiration, tranchant ainsi avec l’idéologie chère aux grands Africains de à sa génération et à Aimé Césaire, l’un des écrivains noirs les plus connus de son époque.
Pour Bernard Dadié, écrit Nicole Vinciléoni, spécialiste de la littérature ivoirienne, “L’Afrique est un vécu et non une nostalgie. C’est donc avec un cœur trop africain pour avoir à clamer son africanité qu’il regarde le monde…”
Un hommage lors du Prix Ivoire soutenu par les artistes africains et d’ailleurs
Isabelle Kassi-Fofana, présidente de l’Association Akwaba Culture
Zoom sur le prix Ivoire
Et ci-dessous, une interview proposée par 100% Afrique TV de Bernard Billin Badié :
Mardi 30 janvier, l’Œil de la MDJ a pu assister en avant-première à la projection du film « Vivants », réalisé par Alix Delaporte.
Depuis quatre mois, journalistes, artistes et activistes du monde se mobilisent pour faire libérer Stanis Bujakera, journaliste congolais.
Emprisonné près de 10 mois à Kaboul, le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi délivre ses conseils aux jeunes reporters de guerre.
Emprisonné plus de 280 jours à Kaboul, le journaliste Mortaza Behboudi a accepté de témoigner pour l’Œil sur ses conditions de détention.
Réalisé par Babak Jalali, “Frémont” est en salle depuis le 6 décembre. Il a accepté de répondre aux questions de la MDJ, partenaire du film.