Presse au Maroc : de la censure à l’autocensure

[Liberté d’informer] Contrairement à l’image que le gouvernement marocain tente de promouvoir à l’étranger, la conquête de la liberté de la presse reste dans ce pays une bataille loin d’être gagnée. Une étude récente publiée dans l’Année du Maghreb (CNRS éditions) montre qu’il existe un fort décalage entre l’optimisme des autorités, qui affirment que le paysage médiatique marocain est libre et pluraliste, et les réalités observées sur le terrain par des organisations internationales telles que RSF, FH, Human Rights Watch ou Amnesty International.

“J’ai vu la haine de la société envers le journal pour lequel je travaillais”

[TÉMOIGNAGE] Entretien avec un journaliste turc exilé: “J’ai vu la haine de la société envers le journal pour lequel je travaillais”. “Même avant le coup d’Etat, on dormait dans nos bureaux au cas où la police arriverait, histoire qu’on ait le temps d’informer nos lecteurs en temps réel de ce qui se passait”.

“Un jour, peut être, je reverrai la mer d’Ismir” – Portrait de Lalbi, journaliste turc exilé

[TÉMOIGNAGE] “Si je n’avais pas téléphoné à ma mère ce jour-là, aujourd’hui je serais probablement en prison. A présent je ne peux pas rentrer en Turquie, la police m’appréhenderait à l’aéroport : c’est le prix que je paye pour avoir partagé mes caricatures sur Internet”. “Le coup d’Etat de juin 2016 ? Cela n’a été qu’une mise en scène. Le Président Erdogan veut détruire la démocratie en Turquie, effacer Atatürk de la mémoire collective et devenir le chef de la communauté musulmane au Moyen-Orient. La révolte n’était qu’un prétexte pour renforcer son pouvoir”.

En Mauritanie : une famille accuse la police de l’assassinat de leur fils

[MAURITANIE] Une mort masquée ? L’accusation est lourde : bavure policière ayant entrainée la mort. Selon la famille du défunt, c’est un assassinat. Enterré les personnes sans autopsie : cette pratique est monnaie courante en Mauritanie. Ne sachant pas les causes du décès, chacun peut donner libre cours à son imagination.

Le tabou républicain de la petite muette : violence des surveillants sur les prisonniers

[LIBERTÉ D’INFORMER] Laurence Delleur est journaliste et documentariste. Elle a notamment travaillé plusieurs années sur la violence des surveillants de pénitencier envers les prisonniers. Laurence Delleur a décidé de développer ce sujet dans un documentaire «Matons violents, la loi du silence» qui a été diffusé sur France 5 le dimanche 11 juin 2018 à 22h30. L’occasion pour nous de revenir sur la genèse du projet et des difficultés rencontrées pour développer un sujet si délicat, dans un lieu si tabou.

Quand les religieux se mêlent de la politique

[TRIBUNE LIBRE] Cette nouvelle loi est taillée sur mesure pour punir les faibles. En Mauritanie, le tissu social se dégrade de jour en jour face à l’impunité. Le raciste esclavagilise avec les discriminations et les détournements de ces personnes, il les emprisonnent dans l’insécurité… Ces pratiques sont contraires à l’Islam.

En Mauritanie, Aziz berne le monde : la lutte contre le terrorisme excuse tout !

[TERRORISME] Le Président Aziz comme ses paires a demandé une importante aide financière pour maintenir les soldats dans ces zones à très fortes tensions. La communauté internationale est sous l’influence du Président de la Mauritanie puisque le monde est en guerre contre le terrorisme, ce qui excuse les formes d’autoritarisme que le pouvoir exerce.