Bienvenue en France
[EXIL] Suite du périple de Diddy. Après avoir couvert une manifestation dans son pays puis avoir été arrêtée, elle a pu prendre l’avion et traverser la douane sans encombre. Extenuée, la voici à Paris où sa nouvelle vie commence.
[EXIL] Suite du périple de Diddy. Après avoir couvert une manifestation dans son pays puis avoir été arrêtée, elle a pu prendre l’avion et traverser la douane sans encombre. Extenuée, la voici à Paris où sa nouvelle vie commence.
[EXPOSITION] Samedi après-midi 6 octobre 2018. À 4.000 km d’Alep, en Syrie. 6 ans après le début des bombardements. Retour à Paris. D’une photo à une autre, le regard d’Ameer Al Hablbi nous habite. Le temps de l’exposition, nous vivons dans deux mondes parallèles: l’angoisse de la guerre et la douceur de vivre d’un étudiant parisien.
[EXIL] C’est le départ. Il faut y aller. Aller loin de ce pays, loin de tout ce cauchemar. Parcequ’il faut survivre. A l’aéroport ce jour, le militaire à qui on avait donné beaucoup d’argent pour m’aider à sortir vint me chercher dans la voiture. C’est lui qui a géré les bagages. Il m’a bien dit d’en prendre sinon j’allais attirer l’attention. Il a raison après tout. J’ai presque eu un excédant mais tout est rentré dans l’ordre.
[PRIX NOBEL] “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”. L’aphorisme est de Rabelais. En harmonie totale avec l’attribution du Prix Nobel de la paix 2018, vendredi dernier, au médecin gynécologue congolais, Denis Mukwege, pour son abnégation à la cause des femmes violées, au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. A la fois, un cas de science et de conscience. Est-ce un présage des lendemains qui « changent » dans ce pays meurtri ?
[INFORMER EN GUERRE] Il y a énormément de syriens qui sont journalistes et qui ne l’étaient pas avant le début de la révolution, qui le sont devenus. Ils ont été beaucoup critiqués parce qu’ils ont commencé comme activistes. Mais, ils sont activistes de quoi ? Ce ne sont pas des activistes issus d’un groupe armé ou d’un parti politique mais parce qu’ils veulent défendre la liberté d’expression.
[LIBERTÉ D’INFORMER] “Nous sommes des journalistes oubliés dans la prison de Silivri”, ont déclaré 19 journalistes turcs dans une lettre publiée sur Internet la semaine dernière. Détenus depuis plus de deux ans, les 19 journalistes ont déclaré : «Nous qui n’avons pas d’autre métier que le journalisme, nous disons que nous ne voulons pas être oubliés et que nous attendons que justice soit rendue».
[ELECTIONS EN MAURITANIE] Les journalistes et les activistes des Droits de l’Homme sont devenus la cible des autorités. Pour compromettre la marche de la liberté et l’éveil des consciences, des plaintes sont de plus en plus nombreuses. Bien sûr, le fait que la campagne présidentielles débute n’est pas étranger à cette repression. Surtout qu’il faut ajouter les élections législatives, les municipales et les régionales, le tout en 2019 !