Amnesty International révèle les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire
La situation en matière de droits humains demeure fragile, présentée avant l’Examen périodique universel (EPU) sur la Côte d’Ivoire en mai, Amnesty International Côte d’Ivoire a mis en lumière des préoccupations majeures en termes de droits humains, notamment l’usage de lois répressives pour faire taire la dissidence.
“L’usage de lois répressives pour écraser le droit à la liberté d’expression se traduit par la détention arbitraire de très nombreux citoyens, au seul motif qu’ils ont exercé sans violence leurs droits humains. Tandis que l’élection présidentielle de 2020 se profile, les autorités ivoiriennes devraient prendre des mesures immédiates pour veiller à ce que chacun puisse exprimer librement ses opinions sans craindre d’être arrêté. Elles doivent respecter, protéger, promouvoir et réaliser les droits humains avant, pendant et après le scrutin” a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Des violations des droits de l’homme mais pas d’arrestation
Au moins 25 recommandations avaient été adressées à la Côte d’Ivoire pour combattre l’impunité et veiller à l’indépendance du pouvoir judiciaire, particulièrement au regard de l’exercice des fonctions judiciaires au sujet des violations commises dans le contexte de la crise électorale de 2010-2011. La Côte d’Ivoire les avait toutes acceptées.
Cependant, comme cela est précisé ci-dessous, la Côte d’Ivoire n’a pas traduit en justice les responsables présumés de violations des droits humains et d’atteintes aux droits humains, en particulier les sympathisants pro-Ouattara, président de la République ivoirienne.
Les autorités ivoiriennes continuent d’utiliser des dispositions juridiques de répression pour arrêter et placer en détention de façon arbitraire celles et ceux qui expriment leur désaccord.
Le 29 janvier 2019, le député Alain Lobognon, inculpé de divulgation de fausses nouvelles et d’incitation à la révolte, a été condamné à un an de prison assorti d’une amende d’environ 460 euros (300 000 Cfa).
Au moins 17 détentions arbitraires de journalistes et blogueurs ont été recensées au cours des cinq dernières années et le Conseil national de la presse a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, leur imposant interruptions de publication et lourdes amendes. Il prend particulièrement pour cibles ceux qui publient des opinions jugées critiques envers les autorités et proches des mouvements d’opposition.
La liberté de réunion proscrites
Les réunions pacifiques organisées par des organisations de la société civile et par des groupes d’opposition sont régulièrement interdites et dispersées par la police et la gendarmerie, qui font usage d’une force excessive, surtout en période électorale. Depuis le dernier EPU, un grand nombre de personnes ont été arrêtées uniquement pour avoir exercé de manière pacifique leur droit à la liberté de réunion.
Amnesty International continue de collecter des informations sur les cas de torture et d’autres mauvais traitements en Côte d’Ivoire, notamment à la Direction de la surveillance du territoire (DST), dans les postes de police et de gendarmerie ou lors de manifestations. Aucune poursuite judiciaire n’a été engagée contre les responsables présumés d’actes de torture et d’autres mauvais traitements ou contre leurs supérieurs hiérarchiques. Les aveux obtenus sous la contrainte continuent d’être utilisés dans les procédures judiciaires.
Des prisons inhumaines et corrompues
En Côte d’Ivoire, les prisons demeurent fortement surpeuplées avec des conditions carcérales inhumaines, donnant lieu à un grand nombre de morts en détention. En juillet 2018, il y avait en Côte d’Ivoire environ 16 000 personnes détenues dans 34 prisons, d’une capacité totale de seulement 8 639 places.
Parmi les détenus, environ 5 800 d’entre eux se trouvent en détention provisoire. Il y a 6 726 personnes détenues à la MACA (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) avec 2 349 d’entre elles qui sont en détention provisoire alors que cette prison a une capacité totale de 1 500 prisonniers.
Les autorités ont refusé de transmettre des statistiques sur les décès en détention.
Toutefois, au moins 152 décès en détention ont été recensés depuis août 2014. Des prisonniers ont indiqué qu’ils avaient dû payer des pots-de-vin allant jusqu’à 20 000 francs CFA (soit environ 30 euros) à des codétenus chargés de la sécurité intérieure afin de ne pas être placés dans des cellules immondes dont le sol était couvert d’eau et d’urine. Par ailleurs, les prisonniers responsables de la sécurité intérieure infligent des châtiments corporels aux autres détenus, ce qui a entraîné au moins trois décès en 2015.
Des familles ont signalé avoir été contraintes à verser des pots-de-vin pour pouvoir rendre visite à leurs proches. En outre, les soins médicaux demeurent insuffisants.
En février 2017, les autorités n’ont pas accédé à la demande d’Amnesty International d’effectuer des visites sans entraves à la MACA ainsi que dans d’autres centres de détention à Abidjan. Malgré de multiples requêtes, comme dernièrement en juillet 2018, Amnesty International n’a pu se rendre dans aucun établissement pénitentiaire en Côte d’Ivoire depuis 2012.
Certaines personnes sont maintenues en détention dans des centres non officiels, dont la DST, pendant des périodes prolongées. En juillet 2018, des représentants de la DST avec lesquels Amnesty International s’est entretenue ont refusé de confirmer ou d’infirmer que les locaux de la DST étaient utilisés à des fins de détention.
Les défenseurs des droits humains sont souvent menacés et leurs bureaux régulièrement cambriolés. Dans les quatre dernières années, les bureaux de six des principales organisations de défense des droits humains et ceux d’un journal indépendant ont été mis à sac, certains d’entre eux plus d’une fois. Malgré des plaintes portées à la police, personne n’a été traduit en justice en lien avec ces infractions.
EN SAVOIR PLUS SUR CE THÈME
Arafat DJ: l’hallucinante vie du roi du coupé-décalé
/dans Afrique, Tribune Libre /par Armand IreArafat Dj ?! L’annonce du décès par les autorités ivoirienne en lieu et place de la famille de celui qu’on appelle «le roi du coupé-décalé», débouche sur un deuil national voir international.
Le monde musical africain est sous le choc, et l’onde s’étend jusqu’en occident où ce brusque départ fait la une de médias crédibles. De Paris à Londres en passant par Berlin et Le Québec, le monde entier pleure Arafat.
L’enfance d’une légende
Ange Didier Houon nait le 26 janvier 1986 dans une commune d’Abidjan. Il est le fruit de l’amour torride et endiablé entre la chanteuse Valentine Logbo (une artiste aux nombreux alias comme Tina Glamour ou Tina Spencer ou encore Tina Spendja) et le taciturne arrangeur Houon Pierre plus connu sous le pseudo de Wompy.
La différence de tempérament aura vite raison du jeune couple. Le gamin d’alors ne supporte pas de rester avec sa mère instable. La rue sera son exutoire et les platines des «maquis» de la célèbre «rue princesse» de Yopougon commune banlieusarde de la ville d’Abidjan, l’instrument de décharge de sa frustration mais surtout de la naissance de son talent.
Nous sommes en 2003.
Un jeune producteur ivoirien lui tend alors la perche de sa vie. Il sort du studio avec un tube. La chanson «Jonathan» qui le révèle au public est un hommage à son ami, son modèle, Dj Jonathan mort mystérieusement quelques jours avant l’enregistrement de cet opus.
C’est le début d’une success story au cours de laquelle, il obtiendra plusieurs prix comme le MTV Africa Awards du meilleur artiste francophone en 2015 en Afrique du sud.
Le révolutionnaire du «coupé-décalé»
Le temps des frasques, des clashs… Arafat Dj va révolutionner la musique «coupé-décalé». A la base c’était un concept mis en place par des ivoiriens en France. Cette musique fait allusion aux arnaqueurs et autres flambeurs qui passaient la majeure partie de leur temps a «coupé» le pigeon pour «décalé» dans les boites de nuit et en mettre plein la vue à la gente féminine et aux suiveurs. Cela se dansait de manière soft et classe.
Arafat Dj va y ajouter sa touche avec des onomatopées parfois incompréhensibles et de nouveaux pas de danse qui démontrent sa hargne de vaincre et son perpétuel combat contre un monde qui ne lui avait pas vraiment fait de cadeau.
Un écorché vif
Son mal-être, sa bataille pour la reconnaissance de son talent, son envie d’être le porte-parole des jeunes de la rue, ses mauvais rapports avec sa mère et le monde du showbiz ainsi que le brusque décès de son père feront du «Daishikan» un écorché vif.
Le jeune artiste n’avait aucune limite en matière de frasques: bastonnade d’une de ses nombreuses conquêtes avec bri de plats sur sa tête, correction d’un de ses protégés, bagarre avec l’un de ses collègues et un chauffeur de taxi, Arafat avait toujours le sang vif.
Aucune sommité du showbiz ivoirien n’échappait à son courroux. Quasiment chaque jour, il déversait sa rage sur ses «ennemis» lors de séances vidéo en live depuis sa page Facebook d’où il communie avec plus de deux millions de «chinois», le nom donné à ses fans. Protégé par l’actuel ministre d’Etat ivoirien de la défense, il échappa plusieurs fois à la justice ivoirienne, qu’il a fui à maintes reprises en se refugiant en France.
Un volcan de créativité
Arafat était un véritable volcan de créativité. En ébullition permanente, il concevait un concept chaque mois. Danse, chanson ou simple langage, les créations d’Arafat rythmaient la vie ivoirienne. Auteur d’une centaine de chansons, cet amoureux de la moto avait comme prémonition donné le titre «moto moto» à son dernier album. Celui qui est rentré sur la scène musicale sur une moto et en est reparti à moto aura laissé une empreinte indélébile en chaque ivoirien.
Ses grandioses obsèques nationales qui malheureusement ont eu un zeste d’inachevé suite à la profanation de sa tombe démontrent de l’amour et de la reconnaissance de son immense talent. Il avait réclamé cela de son vivant, il l’a obtenu à titre posthume.
La République se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président de la République du Congo, a […]
Depuis quatre mois, journalistes, artistes et activistes du monde se mobilisent pour faire libérer Stanis Bujakera, journaliste congolais.
Le 25 janvier 2024, l’Assemblée nationale congolaise a tenu une session extraordinaire pour modifier l’article 36 de la loi de finances 2024.
Plus de 100 jours après le début de la guerre Israël-Hamas, Ghys Fortune Bemba revient sur la spiritualité commune des juifs et musulmans.
Jean-Jules Lema Landu revient sur la victoire du président Félix Tshisekedi, élu avec 73,4% des suffrages exprimés. Une affaire définitivement dans le sac ?
En RDC, 25 candidats se sont présentés pour les présidentielles. Qui l’emportera face au président sortant, Félix Tshisekedi ?
La Françafrique s’effrite alors que les coups d’Etats se multiplient sur le continent. Comment la France va-t-elle gérer son divorce ?
Les tensions entre l’Eglise catholique et le président de la RDC s’aggravent quant à l’élection présidentielle, prévue pour décembre 2023.
Mardi 16 mai 2023, les autorités ont arrêté deux étudiants tunisiens, après la publication sur les réseaux sociaux d’une chanson satirique.
La victoire d’Erdogan a passionné le continent, le pays étant une plaque tournante entre l’Occident, l’Afrique, le Proche-Orient et l’Asie.
Journalist, TV host, producer and director of institutional documentaries and fiction, Alhussein Sano is a Guinean intellectual. He entered the media world with the creation of his production agency MAXI PLUS in 1995, and can look back on 28 years of journalistic experience. Now a member of the Maison des Journalistes, Alhussein discusses the weakening […]
Né à Tunis (Tunisie) le 29 avril 1983, Chokri Chihi grandit avec ses quatre frères au sein d’une famille modeste. S’il suit un master en droit international privé en 2006 à la faculté de Tunis, le journalisme apparaît rapidement comme une évidence pour Chokri : “Depuis petit, je suis bavard, je parle beaucoup, je participe […]
Désinformation, menaces et propagande politique rythment la vie des médias français au Burkina depuis le coup d’Etat d’Ibrahim Traoré en 2022.
A dix mois de la présidentielle, la tension se cristallise autour de la question ayant trait au « troisième mandat » du président Macky Sall.
Du 1er au 4 mars, Emmanuel Macron s’est rendu en Afrique centrale, où il devait présenter la « nouvelle politique africaine » de la France.
Après deux ans de guerre entre le gouvernement éthiopien et le TPLF, le retour de la presse est-il envisageable dans la région du Tigré ?
Par Jean-Jules Lema Landu ” La guerre en Ukraine place l’Afrique dans une position inconfortable.” Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France Il y a, d’abord, les anciens pays d’Europe occidentale. Après la séquence historique de colonisation, ils sont restés liés à leurs anciennes colonies. Y avait-il moyen de faire autrement, pour les Africains, […]
Le titre est-il outré ? Rien de scandaleux quand on sait que la plupart des présidents au monde sont des « sex-symbols ». Quand on compare « L’Affaire Denise/Gisèle », les deux femmes du président Tshisekedi entrées en guerre, à d’autres aventures amoureuses que cachent des palais présidentiels, celle-ci n’a rien de plus piquant, en […]
Au XIXe, un village de France a connu un événement similaire à celui que vient de secouer la localité kabyle de Larbâa Nath Irathen en Algérie. A 150 ans d’intervalle, Alain De Monéys et Djamel Bensmail ont en commun d’avoir été lynchés à mort par des foules. Et d’être innocents. Mise en perspective. En cette […]
L’information diffusée sur l’antenne de RFI mardi 14 septembre, au sujet de la tenue du sommet France-Afrique à Montpellier, le 9 octobre prochain, a laissé la plupart des Africains perplexes. Et pour cause. La rencontre ne mettra face au président français que les sociétés civiles, les jeunes. C’est une première. Exit donc les vieux présidents, […]
Cote d’Ivoire – Célestine Olibe Tazere: l’indomptable qui veut la primature
/dans Afrique, Tribune Libre /par Armand IreOriginaire du village de Lagoguhé dans la commune d’Issia, elle aura réussi la prouesse d’être celle qui aura pris au FPI ( le parti de Laurent Gbagbo) un de ses bastions.
Le 11 décembre 2011, la vie de cette ouvrière de l’humanitaire, prend un virage à grand tour. Elle est élue députée d’Issia, bourgade de plus de 80.000 habitants au centre-ouest de la Cote d’Ivoire. Cette victoire, elle l’obtient au nom du RDR, le parti présidentiel désormais fondu dans le RHDP.
C’est l’ascension, puisque dans la foulée elle obtient le poste de vice-présidente de l’Assemblée nationale. Elle est alors l’un des répondeurs les plus virulents commis à la défense du président ivoirien. Célestine Olibe Tazere est le mélange de genre que souhaite ceux qui aspirent à la paix dans l’ex-locomotive économique de l’Afrique de l’ouest.
De naissance, elle est de la même communauté que Laurent Gbagbo, elle est Béthé. Veuve d’un colonel des douanes, originaire du nord ivoirien, son cœur est rattaché à cette région via ses enfants.
La primature pour revenir au RHDP
La fondatrice du défunt mouvement de soutien “5 millions de femmes pour Ado” a fait son choix, lors de la rupture entre Soro Guillaume, ancien président de l’assemblée nationale, et celui qu’il aura aidé à remporter la bataille sanglante d’Abidjan en avril 2011.
Dans la guerre sans merci que se livrent les alliés d’hier, la députée d’Issia a choisi son camp et le clame haut et fort. Elle roule pour Soro Guillaume. Présidente du groupe parlementaire proche du chef de l’ex-rébellion ivoirienne, Célestine Olibe Tazere, avance ses pions pour une véritable place sur l’échiquier politique ivoirien.
Pas du tout fermée à des négociations avec son ancien camp, elle réclame la “primature avant de retourner à la maison”. Elle croit dur comme fer qu’à ce poste, elle apportera énormément à son pays.
Fondatrice d’établissements scolaires dans le supérieur, elle continue de diriger son association caritative “la maison de l’orphelin” à laquelle vient de s’ajouter la “Fondation OTC”.
A environ un an de la présidentielle de 2020 dans ce pays, véritable chaudron politique, Célestine Olibe Tazere croit en son destin et celui de nouveau leader, Soro Guillaume.
La République se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président de la République du Congo, a […]
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Salon de l’agriculture 2019 : bonne présence de l’Afrique & cacophonie ivoirienne
/dans Afrique, France, Tribune Libre /par Armand IreParmi ces exposants, nombreux sont venus de l’Afrique. Nous avons passé une journée avec eux.
Des stands africains très attractifs
Guy L. est très heureux en ce jeudi 28 février 2019. Responsable communication de la plus grosse entreprise ivoirienne qui fait aussi dans l’agro-alimentaire, cet ancien patron de presse est satisfait de l’affluence “aux braisés de…” le stand de son entreprise.
Un espace qui a refusé du monde et qui est la reproduction quasi-exacte d’un “maquis”, sorte de restaurant à l’ivoirienne où l’on trouve à moindre cout des mets succulents de ce pays de l’Afrique de l’ouest.
Il n’y avait aucun moment de répit pour les animateurs des stands du Mali, du Maroc et de la Tunisie.
“Nous sommes à 6000 visiteurs depuis l’ouverture du salon et cela va au-delà de nos prévisions“. Nous dit-il avec un large sourire.
Au pavillon 5 du parc d’exposition de la Porte de Versailles, les stands très achalandés des pays africains ne désemplissent pas.
Des nationaux de ses pays, touristes et personnalités sont au nombre des nombreux visiteurs.
Il n’y avait aucun moment de répit pour les animateurs des stands du Mali, du Maroc et de la Tunisie. Ces trois pays mieux organisés ont véritablement plané sur le salon international de l’agriculture.
Cacophonie ivoirienne
Si le secteur privé ivoirien de l’agro-alimentaire a véritablement tiré son épingle du jeu à ce salon, la tutelle quand à elle, a encore fait des siennes.
Chaque année, avant la crise postélectorale, les entreprises et structures ivoiriennes encadrées par le ministère de l’agriculture marquaient de leur présence le salon international de l’agriculture de Paris.
Depuis 2012, deux ministères se chevauchent. Outre le ministère de l’agriculture, celui des ressources animales et halieutiques a pris place également au pavillon 5 du parc d’exposition de la Porte de Versailles.
Plusieurs observateurs ont noté depuis le changement de régime à Abidjan qu’une lourde ambiance règne entre les deux ministres.
Les ministres en charge des deux départements ministériels ont soigneusement évités de se croiser durant le salon.
Au ministère des ressources animales et halieutiques, il est reproché au ministère de l’agriculture de s’accaparer de structures spécialisées qui en principe relèvent du premier.
De manière factuelle, arrêtons-nous sur le laboratoire national d’appui au développement agricole –LANADA-
Ce laboratoire qui est chargé des opérations spécialisées relatives au domaine vétérinaire, notamment à la santé, l’alimentation et la reproduction animale, est sous tutelle du ministère de l’agriculture . Au SIA 2019, une dizaine de structures sous tutelle du ministère de l’agriculture ont fait le déplacement.
M. Coulibaly Sangafowa ministre ivoirien de l’agriculture en compagnie d’exposants
Du coté des ressources animales et halieutiques, seul le port autonome d’Abidjan est venu défendre sa position de premier port thonier en Afrique subsaharienne.
Les ministres en charge des deux départements ministériels ont soigneusement évités de se croiser durant le salon. Une véritable cacophonie.
Cette année le chiffre de visiteurs était en baisse comparé a celui de 2018. Officiellement 633 213 visiteurs ont arpenté les stands du parc d’exposition de la porte de Versailles. En 2018, ils étaient 672 000. Plus de 1000 exposants ont présenté leur meilleurs produits à la grande satisfaction des visiteurs et d’Emmanuel Macron qui y a passé quatorze heures trente minutes. La 57 e édition aura lieu du 22 février au 1 er mars 2020.
La République se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président de la République du Congo, a […]
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Hommage à Bernard Dadié, le “Victor Hugo d’Afrique”, lors du 12ème prix Ivoire
/dans Afrique, Culture, Tribune Libre /par Carole SerikpaLe Prix Ivoire est destiné à récompenser chaque année un auteur d’Afrique ou de la diaspora africaine qui représente la littérature africaine d’expression Francophone.
Bernard Binlin Dadié, le “Victor Hugo” d’Afrique
La particularité de Bernard Dadié est d’avoir pratiqué tous les genres, de la poésie à l’essai, en passant par la fiction, le théâtre et le conte. Il avait tout inventé. L’homme avait coutume de collectionner les premières places.
Climbié, son roman sans doute le plus connu, publié en 1956, est le premier ouvrage de fiction ivoirien. Avec sa pièce Les Villes, jouée à Abidjan en avril 1934, Dadié a donné la toute première pièce de théâtre du corpus dramatique de l’Afrique francophone.
Enfin, last but not least, il fut le premier et le seul à remporter deux fois le grand prix littéraire de l’Afrique noire, la première fois en 1965 avec son roman Patron de New York, et la deuxième fois en 1968 avec un autre roman La Ville où nul ne meurt.
Photographie avec Bernard Billin Dadié (entouré de rouge) dans les années trente.
L’autre trait marquant de l’œuvre de Bernard Dadié, c’est son refus de la “négritude” comme source d’inspiration, tranchant ainsi avec l’idéologie chère aux grands Africains de à sa génération et à Aimé Césaire, l’un des écrivains noirs les plus connus de son époque.
Pour Bernard Dadié, écrit Nicole Vinciléoni, spécialiste de la littérature ivoirienne, “L’Afrique est un vécu et non une nostalgie. C’est donc avec un cœur trop africain pour avoir à clamer son africanité qu’il regarde le monde…”
Un hommage lors du Prix Ivoire soutenu par les artistes africains et d’ailleurs
Isabelle Kassi-Fofana, présidente de l’Association Akwaba Culture
Zoom sur le prix Ivoire
Et ci-dessous, une interview proposée par 100% Afrique TV de Bernard Billin Badié :
Mardi 30 janvier, l’Œil de la MDJ a pu assister en avant-première à la projection du film « Vivants », réalisé par Alix Delaporte.
Depuis quatre mois, journalistes, artistes et activistes du monde se mobilisent pour faire libérer Stanis Bujakera, journaliste congolais.
Emprisonné près de 10 mois à Kaboul, le journaliste franco-afghan Mortaza Behboudi délivre ses conseils aux jeunes reporters de guerre.
Emprisonné plus de 280 jours à Kaboul, le journaliste Mortaza Behboudi a accepté de témoigner pour l’Œil sur ses conditions de détention.
Réalisé par Babak Jalali, “Frémont” est en salle depuis le 6 décembre. Il a accepté de répondre aux questions de la MDJ, partenaire du film.
La comédienne Adrienne Koutouan phénoménale !
/dans Afrique, Culture, Tribune Libre /par Carole SerikpaLa comédienne a aligné plusieurs sketchs inspirés de l’immigration, l’emploi des jeunes, les relations sociales entre les hommes, dans une ambiance humoristique.
A cette occasion, elle était accompagnée sur scène par ses pairs, au nombre desquels, Thérèze Gbazé, Decothey, Gbizié Zoumana, Adama Dahico, Oméga David, Zoumana…
La go Rosalie (personnage qu’elle a joué dans l’un des épisodes de la série satirique Faut pas fâcher), comme aime l’appeler ses fans, a, en présence de nombreux invités dont la diva Aïcha Koné, relevé le défi en jouant dans une salle comble, séduite par la satire et l’autodérision qu’on lui connaît.
Rappelons que ses 30 ans de carrière ont été marquées par de nombreuses prestations, interprétations et productions.
Elle détient plusieurs prix notamment celui de la meilleure actrice de Côte d’Ivoire en 1985, meilleure interprétation féminine au Festival de Namur en (Belgique) en 1998, meilleure interprétation féminine Festival M-Net à Johannesburg en 1999, meilleure comédienne Afrique et Afrique de l’ouest à Pabbah au Nigéria en 2002.
Adrienne Koutouan a aussi assuré des rôles avec maestria en tant qu’actrice dans plusieurs films dont “Sida dans la cité 1&2″,” Wariko” de Fadiga Kramo-Lanciné, “Caramel” de Henri Duparc, “Danger permanent”, “Faut pas fâcher” et ” Dr Boris”.
Une riche carrière qui lui a valu la médaille d’officier de l’ordre du mérite ivoirien qui lui a été remise au cours de cette même soirée. Le public est réparti satisfait de ce spectacle phénoménal, organisé par la structure Wendy&Co.
La République se délite. La semaine qui vient de s’achever révèle un grand nombre de dysfonctionnements dans l’appareil administratif, sécuritaire, éducatif, judiciaire, religieux et diplomatique. Les antivaleurs et les scandales de tout ordre ont phagocyté les bonnes mœurs au point de penser à un malaise généralisé. Décryptage Le président de la République du Congo, a […]
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