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La MDJ bientôt marraine des jeunes pros du CFPJ

[Par Laure PECHKECHIAN]

La Maison des journalistes sera prochainement marraine d’une promotion de jeunes sous contrat professionnel au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ). La durée prévue du marrainage est de deux ans. Pour amorcer ce nouveau lien, 15 jeunes de la promotion sont venus découvrir la Maison des journalistes (MDJ) au cours de la matinée du mardi 25 octobre 2016.

Rencontre entre Mariam MANA et les jeunes sous contrat professionnels du CFPJ

Rencontre entre Mariam MANA et les jeunes sous contrat professionnels du CFPJ

Le groupe a été accueilli par Lisa Viola Rossi, chargée des activités pédagogiques et de sensibilisation à la MDJ et secrétaire de rédaction de « L’œil de l’exilé ». Darline Cothière, directrice de la MDJ leur a présenté les principales activités de l’association : l’accueil, le soutien et l’accompagnement des journalistes exilés ainsi que les actions de sensibilisation du public au respect de la liberté de la presse. Un temps a ensuite été consacré aux questions des jeunes. Denis Perrin, secrétaire du conseil d’administration de la MDJ a pu les éclairer sur les sources de financement de l’association.

Les jeunes professionnels du CFPJ posent des questions sur le fonctionnement de l'association

Les jeunes professionnels du CFPJ posent des questions sur le fonctionnement de l’association

A la suite de cette présentation, les jeunes professionnels ont rencontré Mariam MANA, une journaliste de 28 ans qui a fui l’Afghanistan. Mariam a présenté son parcours, sa naissance et sa jeunesse en Iran, son déménagement vers Kaboul pour étudier les sciences politiques. Elle raconte y avoir trouvé son premier emploi de reporter à l’âge de 18 ans. Elle a ensuite été journaliste et productrice de programmes radios pendant 4 ans. A travers son récit, Mariam a partagé avec les jeunes des récits de discriminations et de violences physiques dont elle-même et d’autres femmes et femmes journalistes ont pu souffrir en Afghanistan. Les jeunes ont ainsi pu entendre puis prendre conscience du combat que représente le fait d’être une femme et une journaliste à Kaboul.

Les jeunes professionnels, captivés par ce récit, ont pu poser de nombreuses questions à Mariam. A la suite de cet échange, ils ont exprimés leurs attentes dans la perspective du marrainage de leur promotion par la MDJ. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur envie de rencontrer d’autres journalistes de l’association, pour pouvoir bénéficier de leur expérience à l’étranger dans des contextes politiques difficiles ainsi qu’en tant que professionnels des métiers du journalisme. Le marrainage de l’association leur permettra d’assister à des rencontres en milieu scolaire entre des journalistes de l’association et des jeunes lycéens dans le cadre du projet de sensibilisation à la liberté de la presse « Renvoyé Spécial ». La rencontre a pris fin après une visite des locaux de la Maison des journalistes.

 

Altermondes à l’École des métiers de l’information pour la liberté d’expression

[Par Bahram RAWSHANGAR]

Le 23 juillet dernier, l’équipe d’Altermondes tenait une conférence à l’École des métiers de l’information, un temps d’échanges entre des vingtaines de jeunes sur « La liberté d’expression à l’épreuve des questions identitaires ».

J’ai participé à cette conférence grâce à la Maison des journalistes. Il y avait un espace de dialogue entre des jeunes sur différents sujets et problématiques par apport la liberté d’expression, la situation des journalistes dans des pays en guerre et la menace terroriste par tout dans le monde.

En ce moment la liberté d’expression est menacée, à la fois par des gouvernements autoritaires et aussi beaucoup par les groupes terroristes et notamment les extrémistes religieux.

(Source : Tijani Lemrabott)

(Source : Tijani Lemrabott)

Les participants ont rappelé que le terrorisme dans plusieurs pays de l’Est et de l’Ouest. En effet, les attaques de Daesh frappent même au cœur des pays occidentaux, ce qui était inimaginable il y a cinq ans.

Les attaques dans les bureaux de Charlie Hebdo, les attentats du 13 novembre et de Bruxelles montrent qu’on le doit considérer le terrorisme comme une vraie menace contre l’humanité.

Le délégué Syrien a ajouté que la guerre en Syrie a touché des millions de personnes. Des centaines milliers personnes ont immigré, déplacé, sont mortes ou blessées. Avec le danger permanent qui règne là bas, les questions sur la liberté d’expression ne se posent pas.

Lorsque vint mon tour, j’ai parlé de l’Afghanistan et de ses problématiques : Depuis 2001 le gouvernement est plus ou moins démocratique et la liberté d’expression a été instaurée. Il y a eu depuis quatre élections présidentielles et parlementaires. Mais il y a toujours une forte menace contre les journalistes, la liberté d’expression, à cause surtout des Talibans. Ils sont toujours très présents dans certains provinces lointaines et ils n’hésitent pas à attaquer les villes avec des attentats suicide. Récemment encore il y a eu une attaque à Kaboul et des dizaines personnes ont trouvé la mort.

(Source : Tijani Lemrabott)

(Source : Tijani Lemrabott)

J’ai expliqué que selon moi il n’y a pas de différences entre des Talibans, Daesh et n’importe quel groupe terroriste. Ils font tous pareil. Ils tuent des innocents et menacent notre civilisation.

La fin de la conférence était concentrée sur comment lutter contre le terrorisme ? Différentes solutions ont été proposées et aussi pas mal de solution pour défendre les valeurs humanitaires, la liberté d’expression, la démocratie et la laïcité. Les interventions militaires mises à part, les intervenants ont considéré que la meilleure façon reste d’éduquer les gens. Parce que les groupes terroristes utilisent toujours l’ignorance des gens pour les inviter sur le terrain de l’extrémisme.

 

 

Albert Speer se confesse au Théâtre de l’Opprimé

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Le 2 juin au Théâtre de l’Opprimé était joué spectacle d’une heure en italien et sous-titres en Français. Mise en scène par Benoît Felix-Lombard et avec Ettore Nicoletti dans le rôle titre. Le spectacle était centré sur l’architecte d’Hitler, Albert Speer.

 

(Source : Mortaza Behboudi)

(Source : Mortaza Behboudi)

 

Speer, né le 19 mars 1905 et mort le 1ᵉʳ septembre 1981, était architecte allemand qui fut l’architecte en chef du régime nazi et responsable de nombreuses constructions et rénovations. Le spectacle a démontré tout le pouvoir d’Hitler et la démesure d’un architecte à qui on a donné libre court à son imagination. Selon Sebastian Haffner écrivain et journaliste allemand « On se débarrassera des Hitler et des Himmler, mais avec les Speer nous devrons faire les comptes encore longtemps. »

 

(Source : Mortaza Behboudi)

(Source : Mortaza Behboudi)

 

Pendant une heure, l’architecte nazi, qui a fini par désobéir à Hitler, confesse ses fautes et ses erreurs, beaucoup de personnes ont ainsi pu découvrir l’histoire de cet architecte, à la vie un peu hors du commun.

 

PORTRAIT : Homam Fayad ou le rêve d’étudier en France

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Étudiant syrien ayant dû fuir son pays en guerre, Homam Fayad a décidé de poursuivre ses études universitaires à Paris. Multipliant les efforts, il espère intégrer et valider un master qu’il a dû abandonner. Lire la suite