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6 gardes à vue après l’agression d’un agent de sécurité protégeant des journalistes !

[FRANCE] Les faits sont survenus à Rouen le 23 février en marge d’une manifestation des gilets jaunes. Plusieurs journalistes de la chaine d’information en continue LCI avaient été pris à partie. Les images de l’agression ont tourné en boucle le 23 Février à Rouen. Lors de l’acte XV du mouvement des gilets jaunes, plusieurs journalistes de LCI ont été pris à partie par des manifestants et, un agent de sécurité qui accompagnait l’équipe a été roué de coups.

Manifestation contre l’esclavage en Mauritanie violemment réprimée

[LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE] “Aujourdhui plusieurs militants ont été gravement blessés, battus sauvagement par des policiers armés jusqu’aux dents et ayant pour ordre de casser les militants pacifiques. Des blessés graves, victimes de tabassage violent à coups de matraques, de godasses sur toutes les parties du corps.”

Genèse et risques journalistiques, avant l’odyssée vers l’exil

[TÉMOIGNAGE] “Ils ont confirmé hein. La marche politique aura lieu demain. Le communiqué vient de passer.” Oh! Je jubile. J’aime ce que je m’apprête à faire. Faire la couverture médiatique des marches politiques, j’adore. Alors je me mets presqu’à genoux pour demander à faire ce travail risqué. Aly accepte de me laisser y aller. De toutes les façons, les autres n’aiment pas ce genre de reportage.

Un retour digne d’un roi, un homme tué et un enfermement

[RÉPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO] Après 11 ans d’absence au pays, Jean-Pierre Bemba a regagné la République Du Congo ce mercredi 1er aout 2018 par l’aéroport international de Ndjili. Le Président du Mouvement de Libération du Congo – MLC – a été reçu aux pieds de l’avion par un comité restreint composé de sa femme, ses enfants et quelques cadres de son parti politique, le MLC.

“Ça ne peut pas arriver” est arrivé.

Je me rappelle quand je vivais en Turquie, on disait comme ça : “Mais non en Turquie quand même, ça ne peut pas nous arriver. Nous sommes une République. Ce n’est pas un pays du Moyen-Orient”.

Ça ne peut pas arriver” est arrivé.

Depuis 2016, à peu près 200 médias ont été fermés par le pouvoir. Des centaines de journalistes ont été envoyées en prison. La Turquie est ainsi devenue “la plus grande prison au monde pour les journalistes”. 150.000 personnes sont limogées de leur poste. La constitution est changée, le système politique aussi. La séparation du pouvoir est détruite par R.T. Erdogan.

Mercredi 18 avril 2018, Erdogan a changé la date d’élection après une réunion avec Devlet Bahçeli, le leader du parti de l’extrême droite du parti MHP. Lui aussi sera candidat pour cette élection présidentielle, mais cette annonce d’élection anticipée a pris de court toute l’opposition. Comment s’organiser en 2 mois ?

La Turquie va donc aller aux urnes pour choisir le Président en juin 2018 sous l’état d’urgence. Normalement, l’élection présidentielle était prévue pour le… 3 décembre 2019.

Pourquoi manifester ? Pourquoi faut-il manifester ?

Pour dire qu’après avoir choisi un président : “Nous sommes toujours ici”. Parce que bien entendu, la démocratie ne veut pas dire juste « les élections ». Il ne faut pas dire : “nos institutions sont fortes, ça ne peut pas nous arriver, à nous, jamais”. Il ne faut jamais lâcher. Au lieu de “liker” ou “partager” sur Twitter ou Facebook, parfois il faut être dans la rue.

Il faut marcher tranquillement avec la paix et sans violence. Juste pour donner le message : “N’oublies pas que nous sommes toujours là et présent”. Car tout est possible, tout peut arriver… même en France.