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79ème Fête de l’Humanité : La Courneuve village planétaire pendant 3 jours

[Par Carole ATTIOUMOU-SERIKPA]

La Courneuve accueille la 79ème Fête de l’Humanité les 12, 13 et 14 septembre prochains, précisément à l’Espace fête du Parc départemental Georges-Vallon. Cette édition rassemblera durant ces trois jours, des artistes populaires et engagés pour les causes humanitaires, mais aussi de jeunes talents, venus des quatre coins du monde.

humaniteSur la grande scène le public verra en attraction des célébrités comme, Massive Attack, Bernard Lavilliers, Alpha Blondy, Scorpions, Ayo, IAM… De grosses pointures de la musique mondiale qui non seulement feront vibrer leurs fans à cette occasion, mais saisiront également l’opportunité de cette tribune pour délivrer des messages de paix et d’amour à travers le monde. Comme cela se fait depuis l’institution de cette manifestation. Jazz, rock, reggae, classique…toutes les colorations musicales seront représentées à cette fête qui consacrera une part belle par ailleurs, aux expositions, aux débats, aux livres.

Le sport ainsi que des animations pour enfants marqueront aussi cet événement, dont l’objectif est de développer la diffusion de l’Humanité et dégager des bénéfices pour financer le journal l’Humanité.

La première fête de l’Humanité ou fête de l’Huma s’est tenue en septembre 1930, au Parc Sacco et Vanzetti, à Bezons. Elle a été interrompue pendant les années d’occupation et reprend juste à la libération. Jusqu’en 1956, elle se tient au bois de Vincennes. Puis en 1957 et 1958, la manifestation est déplacée au Parc Montreau, à Montreuil. En 1959, ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent. De 1960 à 1971 des centaines de milliers de personnes prennent le chemin du parc des sports de la Courneuve, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir. De 1972 à 1998, la manifestation se tient dans le parc paysager de la Courneuve. Et depuis 1999, la fête de l’Humanité a posé ses valises à l’Espace fête du Parc départemental Georges-Vallon de la Courneuve.

Côte d’Ivoire : À quand la justice pour les massacres de Nahibly?

 [Par Carole Attioumou-Serikpa]

Après les massacres de Guitrozon en 2005 et de Duékoué Carrefour en 2011, le massacre du camp de réfugiés de Nahibly, en 2012, est celui qui a suscité la plus vive indignation des organisations internationales des Droits de l’Homme. Jusqu’à ce jour les enquêtes, quand elles ont été ouvertes, n’ont rien donné. Ce massacre, commis dans un camp de réfugiés situé pourtant à quelques pas seulement de la base de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a fait près de 300 morts et de nombreux disparus.

Le camp de Nahibly après le massacre [Photo tirée de civox.net]


Le camp de Nahibly après le massacre [Photo tirée de civox.net]

Ces tueries sont survenues après la décision du gouvernement ivoirien de fermer le camp. Le préfet militaire de Duékoué, le lieutenant Koné Daouda, dit Konda, pour aller dans la direction de ses dirigeants, avait en effet déclaré : «Nous n’allons pas rester les bras croisés pendant longtemps. Il faut que le site soit fermé pour éviter qu’il ne devienne le nid de malfaiteurs».

Les occupants de ce camp sont d’ethnie Guéré, donc taxés pro-Gbagbo. Le principal témoin, un rescapé, qui a conduit les chaînes de télé et les différentes organisations des Droits de l’Homme à la découverte de certains corps, Alex Saint-Joël Gnonsian, 25 ans, a, lui, été assassiné dans la nuit du 30 au 31 décembre 2013.

Voici son témoignage lors de la découverte des puits: «Nous avons été transportés jusqu’à l’usine de traitement des eaux de la SODECI (Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire) par les gardes du corps du commandant des FRCI (Forces Républicaine de Côte d’Ivoire) de Konda. Il s’agit alors du caporal et chef de sécurité de Konda, du caporal Ben qui est maintenant au CCDO (Centre de Coordination des Décisions Opérations), du caporal « Tout petit ». Arrivés sur place, les militaires ont demandé aux Dozos de leur montrer un puits perdu. Un Dozo a montré le puits perdu. Nous avons été alignés sur les bords. Nous étions 7. Ils ont ouvert le feu et je me suis jeté dans le puits en faisant le mort. Quand ils sont partis, je suis sorti du puits pour me cacher dans la brousse. De là, je voyais les allées et venues des hommes de Konda; lui-même est venu à bord de sa voiture. Plusieurs corps ont été jetés dans les puits environnants. 10 puits ont été répertoriés. L’ONUCI garde l’endroit depuis octobre 2012. Je souhaite que justice se fasse, c’est pourquoi j’ai décidé de montrer ces puits où mes amis d’infortune de Nahibly sont enterrés».  La mort de ce dernier qui aurait dû être sous la protection des organisations des Droits de l’Homme, est restée tout aussi impunie que les autres.

À l’occasion du premier anniversaire du massacre, le rapport d’Amnesty International, daté du 29 juillet 2013, déclarait en substance ceci: «…Face à ce climat d’impunité profondément ancrée, Amnesty International a appelé, dans un document publié en février 2013, à l’établissement d’une commission internationale d’enquête sur les violations et atteintes aux droits humains commises à Nahibly. Les autorités ivoiriennes ont rejeté cette recommandation affirmant que la justice nationale avait la capacité et la volonté de faire la lumière sur ces événements et de fournir une réparation aux victimes. Cependant, force est de constater que, cinq mois plus tard, aucun signe tangible ne vient indiquer que cela est le cas». Elle invitait, toujours dans ce même document qui marquait le premier anniversaire de l’attaque contre le camp de Nahibly «…le président Alassane Ouattara à tenir ses promesses faites, à plusieurs reprises, de lutter contre l’impunité et d’assurer justice, vérité et réparation à toutes les victimes de la crise post-électorale».

Le rapport est clair. Le gouvernement ivoirien qui a rejeté la compétence d’une commission d’enquête internationale, manquerait jusque-là de volonté pour enquêter sur ces massacres. En attendant les enquêtes sur la rébellion de 2002, sur les différents massacres à l’ouest du pays, sur l’attaque d’Anonkoua-kouté, sur l’assassinat du français Phillipe Rémond lors la progression des FRCI sur Abidjan, les présumés coupables seraient royalement décorés par le pouvoir d’Abidjan. Et dans le même temps, depuis 2011, date de la chute de l’ancien pouvoir, des distinctions seraient opérées entre les victimes et un acharnement judiciaire serait exercé contre les adversaires du camp Ouattara.

Paris aime ses kiosques : Le kiosque du 19ème aux couleurs de la Maison des journalistes

[Par Carole Attioumou-Serikpa]

Le kiosque de place colonel Fabien dévoué à la MDJ

Le kiosque de place colonel Fabien dévoué à la MDJ

Le kiosque de la place Colonel Fabien du 19ème Arrondissement a revêtu les couleurs de la Maison des journalistes (MDJ) dans le cadre de l’opération « Paris aime ses kiosques », ce jeudi 15 mai 2014. Ainsi, ceux qui feront le détour sur ce site verront le logo de la MDJ, c’est-à-dire, un carré rouge sur lequel il est imprimé en lettres noires et blanches « La Maison des Journalistes » en presque toutes les langues du monde. Cette deuxième édition à laquelle prend part la MDJ, vise à célébrer les kiosquiers de la capitale française, un peu en perte de vitesse du fait du développement accru des nouvelles technologies de l’information, et à montrer la place qu’ils occupent dans le secteur des médias. Ce qui a été relevé dans les différentes interventions des participants dont celle de Darline Cothière, Directrice de la MDJ. Elle a par ailleurs, gratifié l’auditoire de l’expérience de la maison qu’elle dirige, en matière d’accueil, d’assistance et d’accompagnement des journalistes exilés.

Pour sa part, Fatima Fourn, kiosquière de la place Colonel Fabien du 19ème, a fait observer que l’avènement des TICS ont effectivement entraîné de nombreux problèmes dans ce métier qu’elle exerce depuis plus d’une décennie. Conséquence directe, a-t-elle révélé la fermeture de 55 kiosques dans la région parisienne. C’est pourquoi, Fatima a salué cette initiative. Qui, à l’en croire, pourrait susciter un nouvel engouement chez les lecteurs.

Johnny Bissakonou, journaliste centrafricain en exil en France, raconte son expérience

Johnny Bissakonou, journaliste centrafricain en exil en France, raconte son expérience

Stéphane Bribard, Directeur de la Communication externe de Presstalis, partenaire de la MDJ, notamment sur le projet « Renvoyé spécial» a, quant à lui, réitérer sa confiance et son engagement vis-à-vis de cette institution. Et Jonnhy Bissakonou, journaliste centrafricain exilé, pensionnaire de la MDJ, intervenant à son tour, a édifié le public sur les raisons de sa présence en France. Ce journaliste blogueur, élu parmi les 100 héros de l’information, tout en rendant hommage à Camille Lepage, photojournaliste française assassinée le mardi 13 mai dernier en Centrafrique, s’est prononcé une fois de plus sur la question de la liberté de la presse et d’expression dans son pays.

La MDJ participe pour la première fois à l’opération « Paris aime ses kiosques », initiée par Mediakiosk en avril 2013.

Côte d’Ivoire : Le régime Ouattara humilie les journalistes

[Par Carole Attioumou-Sérikpa]

Depuis le 11 avril 2011, la presse ivoirienne est en quête de repères tant ses journalistes sont persécutés, réduits à se justifier, s’humilier, voire à y laisser leur peau, simplement parce qu’ils n’aspirent qu’à exercer leur métier. Pour preuve, le cas Awa Ehoura et de certains autres confrères et tout récemment le cas de cinq journaux suspendus.

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Il a fallu une collecte de fonds pour venir au chevet de l’ex-présentatrice vedette du 20h sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) pour l’aider à supporter la précarité financière dans laquelle l’a plongé les nouveaux dirigeants ivoiriens après leur accession au pouvoir le 11 avril 2011. Awa Ehoura a subi des menaces d’assassinat, le gel de ses comptes bancaires et un licenciement abusif de la RTI. Son péché, en plus de présenter le 20h, elle présentait également une émission intitulée Raison d’Etat sur la première chaîne nationale. Et elle recevait sur le plateau de l’émission des juristes, des hommes politiques et de la société civile pour se prononcer sur le respect des institutions républicaines et de l’Etat, suite à la crise qui prévalait à l’issue du scrutin présidentiel de 2010. Pour mémoire, l’un de ces invités, le français Philippe Remond, a d’ailleurs été assassiné pendant la prise de Yamoussoukro par les forces militaires pro-Ouattara en 2011.

En dépit de son état de santé (diabétique), Awa Ehoura n’a pas pu éviter la furia des nouveaux maîtres de la Côte d’Ivoire, qui n’ont ménagé aucun effort pour la réduire à néant. Aujourd’hui encore, elle continue de payer au prix fort le choix de n’avoir rien fait d’autre que son métier, le journalisme.
Certains hommes de médias dont Pierre Brou Amessan, Débi Dally, Claude Franck About, Yo Claude Armand Virgile, Ben Zahui Degbou, Franck Anderson Kouassi, Franck Dally, Pol Dokoui, Ousmane Sy savané, Herman Aboua, Mambo Abbé, Mireille Abié, pour ne citer que ceux-là se sont retrouvés soit emprisonnés, soit contraints à l’exil.

Dans l’ensemble, ces journalistes ont vu leur domiciles pillés par les miliciens du nouveau régime d’Abidjan. Ils sont licenciés, déchus de leur poste de responsabilité sans droits, leur compte sont gelés et vivent dans le spectre d’être à tout moment assassinés, parce qu’ils ont fait leur métier. Ils sont traqués pour avoir exercé sous Laurent Gbagbo. Ceux qui ont eu moins de chance (Sylvain Gagneteau, Désiré Oué…) ont purement et simplement été assassinés pour avoir fait leur travail.

Pol Dokoui, ex-responsable de Radio Côte d'Ivoire, malade et contraint à l'exil

Pol Dokoui, ex-responsable de Radio Côte d’Ivoire, malade et contraint à l’exil

Un tableau qui traduit fort bien la volonté manifeste de l’homme fort d’Abidjan de réduire au silence et avoir à sa merci la presse ivoirienne en vue de disposer d’elle à sa guise. La situation qu’a connu les journaux Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan (opposition) et Soir Info (indépendant), dans la crise qui l’opposait au CNP en est une illustration parfaite.

A l’exception de Bôlkotch, les responsables des autres journaux ont fait patte blanche en présentant leur excuse à Raphaël Lapké pour préserver les emplois et éviter la précarité à leurs journalistes. Du coup ils ont bénéficié de la clémence du CNP qui a levé la sanction qui leur avait été infligée. Tandis que l’hebdomadaire satirique créé par Laurent Gbagbo, continue de digérer sa flagellation pour son insoumission à sa majesté.

Ainsi va la presse ivoirienne après 3 ans de dictature que dis-je, 3 ans de pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara.

Lettre ouverte à un jeune lycéen français

Dessin du www.clemi.org

Dessin tiré de www.clemi.org

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’occasion de la 25e Semaine de la presse et des médias dans l’école® (24 – 29 mars 2014), une lettre ouverte aux jeunes lycéens français a été rédigée par des plumes de La Maison des journalistes :

 

Chers élèves, séparez la bonne graine de l’ivraie. Lettre de Larbi Graine

 

Le journalisme étant un sacerdoce Lettre de Carole Attioumou­ Sérikpa

 

Mobilisez vous en faveur des journalistes dans le monde ! Lettre de Makaila Nguebla

 

Le journaliste est un éveilleur de conscience. Lettre de Benson Sérikpa

 

Le dessin de la Semaine 2014, par Samy

 

 

Le journalisme étant un sacerdoce…

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Keith Mallet


Chers amis lycéens,

 

Je suis journaliste­ présentatrice ivoirienne (Côte d’Ivoire), membre de la rédaction de « l’œil de l’Exilé », journal en ligne de la Maison des Journalistes de Paris. Permettez moi de commencer cette lettre ouverte par une petite histoire.

 

A l’aube d’un 20 avril 2011, une femme, sa fille âgée en son temps d’à peine 20 mois et son époux quittèrent leur terre natale, sous les bruits assourdissants d’armes lourdes. Avec comme seuls biens, juste des casse­croûtes et un peu de sous pour la route .Elle portait un bébé. Toute sa famille arriva au Ghana, pays voisin de la Côte d’Ivoire. Après deux jours passés dans ce pays où la barrière linguistique était un problème face à une situation d’assistance sanitaire urgente, elle et sa famille ont décidé de mettre le cap sur le Togo, pays francophone, donc plus accessible sur le plan linguistique. Cette famille se fit enregistrée au HCR Togo, et a vécu de dons et de petits commerces dans des conditions extrêmement difficiles. Elle perdit son bébé après 4 mois de grossesse. La femme se forma en Cycle III de Diplomatie à l’ENA du Togo. Les extraditions, menaces de mort, et enlèvements, étaient de plus en plus récurrents. Elle arriva avec sa fille le 1er août 2013 en France. Cette femme c’est moi, et cette petite digression est en rapport avec le thème de la Semaine de la presse et des médias que vous célébrez en ce moment.

 

C’est­-à­-dire, « Liberté de la presse ». Parce que mon seul péché pour avoir vécu ces trois dernières années dans la précarité, loin des miens, privée de mes acquis professionnels et financiers, c’était d’avoir dénoncé l’imposture, la prise du pouvoir par les armes et le refus de respecter les lois, dans l’exercice de mon métier. Le journalisme étant un sacerdoce, j’ai refusé de cautionner le coup d’État militaire manqué du 19 septembre 2002, qui s’est mué en rébellion armée, qui a fait des milliers de morts et de graves violations de droits de l’Homme, et qui a été parachevé le 11 avril 2011, avec l’approbation de la Communauté internationale. En Côte d’ivoire, la presse a bénéficié de la dépénalisation, depuis décembre 2004. C’est à l’actif du président Laurent Gbagbo qui, s’est toujours opposé à ce qu’un journaliste soit persécuté ou emprisonné pour ses idées. Mais, cette loi n’est plus qu’un vulgaire texte. La presse est muselée et vit dans la terreur à cause des intimidations, voire des assassinats. On peut citer par exemple, Sylvain Gagneteau, Légré Marcel, et plus récemment, en octobre 2013, Désiré Oué assassiné devant sa famille parce que soutenant les institutions de la République incarnées par Laurent Gbagbo.

 

En France, comme presque partout dans le monde, la liberté de la presse n’est qu’un leurre! J’en veux pour preuve que la presse française ne peut expliquer à son peuple toutes les dérives de la politique étrangère de celle­ci. L’installation de la démocratie par les bombes avec ses dégâts collatéraux qui touchent sensiblement les populations hors de la France. Le soutien de présidents illégitimes, des rébellions armées, parfois même au mépris de lois de ces pays souverains, n’est nullement dénoncés par les médias occidentaux. Aujourd’hui le classement de la Côte d’Ivoire à la 101ème place selon Reporters Sans Frontières (RSF) est plus que justifié. Car, ni la presse occidentale, ni la presse nationale ivoirienne et les autres presses n’arrivent à dénoncer les graves violations de droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Par exemple, le génocide des Wè (ethnie de l’ouest de la Côte d’Ivoire), la torture de plus de 800 prisonniers politiques, le règne des seigneurs de guerre décorés par le régime d’Abidjan, la dépossession des terres des autochtones ivoiriens, la naturalisation en masse de nombreux étrangers, les assassinats, les arrestations et tortures systématiques de tous les proches et sympathisants de Laurent Gbagbo. Pour différentes raisons, la presse quelle que soit où elle se trouve est muselée et sous pression des politiciens et autres maîtres du monde. Doit-­elle pour autant reculer face à sa responsabilité, à savoir informer, éveiller la conscience des populations, mener la lutte pour les libertés et la souveraineté des Etats?

 

Moi je dis non, parce que le journalisme en plus d’être un métier noble est un devoir et quelque soit les sacrifices à consentir, il faut tenir cet engagement. Tel est l’engagement de la femme, de la mère et de la journaliste que je suis!
Puisse mon témoignage vous édifier et vous apporter un plus dans le choix important de votre
future place dans la société. Pourquoi pas en tant que journaliste. Excellente semaine de la presse et des média.

 
Carole Attioumou­ Sérikpa

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les autres lettres ouvertes 

 

 

 

Natacha Carole ATTIOUMOU SERIKPA

caroleCarole est journaliste-présentatrice et à cette époque elle était en fonction à Laurent GbagboTV ( LGTV), télévision en ligne.

 

Le plus : Ceinture noire de karaté et championne de Côte d’Ivoire 2008, ex-membre de l’équipe nationale, ex-secrétaire à l’organisation de la fédération. Conseillère en communication de Me Bai Patrice, Président de la FIKAMCDA en 2010 et chef de la garde rapprochée du président Laurent Gbagbo, actuellement détenu en prison à Bouna (Côte d’Ivoire).

 

Son combat pour les droits de l’homme, la démocratie et les respect des lois et textes de son pays et son refus de cautionner la prise du pouvoir par les armes lui ont valu la visite des hommes en armes en avril 2011 à son domicile. Elle a donc quitté la Côte d’Ivoire le 20 avril 2011 pour le Togo. Ensuite le Togo pour la France à cause des extraditions et menaces qui y avaient lieu en août 2013.

 

Maintenant Carole voudrait finir sa formation en diplomatie cycle III et /ou se perfectionner en journalisme.

 

Courriel : caroleserikpa@yahoo.fr

 

Carole is a journalist-presenter, and at that time, she worked at Laurent GbagboTV (LGTV), an online television channel.

More: Carole has a black belt in karate and was the Ivory Coast Champion in 2008. She is an ex-member of the national team and a former organizing secretary of the federation. She was also communications adviser to Me Patrice Bai, President of the FIKAMCDA in 2010 and chief bodyguard of President Laurent Gbagbo, currently detained in prison in Bouna (Ivory Coast).

Her fight for human rights, democracy, respect for the laws and texts of her country, and refusal to support the seizure of power by arms earned her a visit by armed men in April 2011 at her home. Therefore, she left the Ivory Coast on April 20, 2011 for Togo. Then, she left Togo for France because of the extraditions and menaces that took place in August 2013.

Currently, Carole desires to finish her studies in diplomacy cycle III and/or improve her journalism.

Email: caroleserikpa@yahoo.fr