L’ombre de Laurent Gbagbo plane toujours sur la Côte d’Ivoire

Depuis l’arrestation de l’ancien Président Laurent Gbagbo en 2011, une partie de la population Ivoirienne ne participe plus aux élections locales. Docteur en Histoire, il est élu Président de la République en 2000 mais doit faire face deux ans plus tard à une tentative de coup d’état. Le putch avorté va très vite accoucher d’une rébellion dont les répercussions se font encore sentir aujourd’hui.
Face à Laurent Gbagbo se dressa l’homme fort de cette troupe venue du nord, Guillaume Soro Kigbafori, ancien Secrétaire Général de la très puissante FESCI, la fédération Estudiantine et Scolaire du pays. Après plusieurs tentatives de règlements de ce conflit armé, Laurent Gbagbo finit par organiser les élections en 2010.
Une élection en 2010 sans vainqueur incontestable
Le scrutin présidentiel va se solder par une crise post-électorale. Son principal adversaire, Alassane Ouattara est déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante CEI après une forclusion. Les résultats avaient été donnés dans un hôtel d’Abidjan. De son côté, Laurent Gbagbo avait été annoncé vainqueur par le Conseil Constitutionnel.
Ce bicéphalisme au sommet de l’Etat va se terminer par une guerre dans le pays. Deux camps s’affrontent, les rebelles restés fidèles a Alassane Ouattara et les forces de défenses et de sécurité rangées derrière le Président sortant Laurent Gbagbo. Après plus de 4 mois de conflits armés, Laurent Gbagbo est capturé dans son bunker, situé dans sa résidence, le 11 avril 2011.
Il est transféré au nord du pays dans la ville de Korhogo où il sera gardé quelques mois dans un résidence et transféré plus tard à la Cour Pénale Internationale.
Selon l’ONU, la crise post-électorale a causé plus de 3000 morts. Si Laurent Gbagbo et ses partisans sont inquiétés par la justice, les partisants du Président Ouattara continuent de circuler librement dans le pays. Un pays plus que jamais divisé, la réconciliation dit-on en Côte d’Ivoire, se trouve dans la poubelle de la Présidence.
De la crise électorale à la guerre civile
Parmi les Lieutenants d’Alassane Ouattara, un homme est beaucoup cité, surtout quand on parle des exactions commises à l’ouest du pays. Il s’agit du commandant Losseni Fofana, cet homme serait le bourreau des populations Guérré. Ethnie, jugé Fidel a Laurent Gbagbo. Les hommes de Losseni Fofana auraient organisé une boucherie dans cette partie de la Côte d’Ivoire pendant la crise.
Face a ce qu’il considère comme du juridisme abscons, les partisans de Laurent Gbagbo ne participent plus a aucun scrutin électoral. Le 13 octobre dernier (2018), les Ivoiriens étaient appelés au urnes pour élire, leur nouveaux conseillers municipaux.
Boycott toujours d’actualité en 2018, crainte pour 2020
Ce scrutin a été boycotté par le parti de Laurent Gbagbo, le Front Populaire Ivoirien dirigé par Aboudramane Sangaré. Cet appel au boycott semble avoir trouvé écho favorable auprès des millitants. Avec un taux de participation nationale de 36, 20%, la commune de Yopougon, bastion du partis dans le district d’AbidJan affiche 11% de participation à ces élections. Soit un taux d’abstention de plus de 89%, un record dans le pays.
Notons toutefois fois que le scrutin a été émaillé par plusieurs incidents. 5 personnes ont perdu la vie.
Ce triste bilan démontre a quel point la Côte d’Ivoire n’en a pas encore fini avec la violence en période électorale. Le vieux démon est toujours présent. Nombreux sont les Ivoiriens qui craignent déjà l’élection présidentielle de 2020. Une élection a laquelle participera certainement le Front Populaire Ivoiriens, le parti de Laurent Gbagbo.
EN SAVOIR PLUS SUR CE THÈME
Guinée – Kit de la répression avant les élections, par Alpha Condé
/dans Afrique, Tribune Libre /par Mamadou Bhoye BAHEn campagne pour la nouvelle constitution à Faranah, localité située dans la région de la Haute Guinée fief du parti au pouvoir, le président Alpha Condé a donné des «instructions» dit-on pour la «sécurisation des bureaux de vote».
Alpha Condé se préparer à l’affrontement pour faire passer son référendum
En lieu et place des forces de sécurité, le président demande à des jeunes gens de s’attaquer aux opposants. Cette campagne pour le référendum a déjà endeuillé le pays avec une trentaine de jeunes tués depuis octobre 2019.
«Le jour du vote, faîtes tout pour que chaque bureau de vote soit sécurisé par 10 jeunes. Quiconque veut saccager les urnes le jour de l’élection, frappez-le» a ordonné Alpha Condé il y a quelques jours, devant des milliers de partisans.
Alors que le président se doit d’assurer la sécurité de l’ensemble de la population, ces propos sont indignes.
2 jours plus tard à Kankan, il a réitéré ses menaces, «quiconque veut saccager un bureau de vote occupez-vous de lui». Alpha Condé multiplie ses propos incendiaires, de va-t’en guerre depuis belle lurette.
Le 22 mars 2019 au siège de son parti à Conakry, Alpha Condé avait déjà demandé à ses militants de se préparer à l’affrontement. Des propos qui risquent de plonger la Guinée dans le chaos et la guerre civile.
Comment rendre crédible ce référendum sans l’OIF et la COFEL ?
Pendant ce temps, l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) suspend sa participation au processus électoral contesté du 1er mars.
Qu’est-ce que l’OIF ?
300 millions de locuteurs, répartis sur les cinq continents, parlent français.
Ce dispositif est fixé par la Charte de la Francophonie, adoptée en 1997.
L’OIF a pour missions de :
L’organisation internationale de la francophonie justifie sa suspension en évoquant la divergence avec le pouvoir sur la question du fichier électoral.
«Sur le constat de ces insuffisances qui persistent, et qui ont été particulièrement signalées à la Commission électorale lors de la récente remise du rapport de mission, il sera difficile pour l’OIF de continuer à soutenir le processus électoral en Guinée, tant qu’un consensus sur le nombre d’électeurs ne sera pas négocié par toutes les parties prenantes nationales», a déclaré l’organisation dans un communiqué publié ce lundi matin. Source RFI.
En plus de l’OIF, la COFEL (Coalition des Femmes Leaders de Guinée), se retire aussi du dispositif d’observation des élections. Leur courrier a été adressé au NDI, ce mardi 25 février 2020 par la présidente de la COFEL, Fatou Baldé Yansané.
Qu’est ce que la COFEL ?
C’est ainsi qu’un groupe de Jeunes Femmes Leaders se sont mises ensemble pour créer un réseau professionnel dynamique et innovateur favorisant l’esprit d’entraide et de solidarité, d’échange et de partage.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=0BtUF52NiGo&feature=emb_logo
Dans ce courrier, la COFEL a énuméré plusieurs raisons ayant motivé sa décision de retrait de ce dispositif d’observation des élections.
https://twitter.com/machiabel/status/1229196433967996930
Couvre-feu et réquisition pour mieux préparer ce référendum
Dans le but d’imposer une nouvelle constitution aux guinéens, avec ou sans l’appui des organes internationales et nationales pouvant crédibiliser une élection, Alpha condé use de tous les moyens illégaux pour arriver à son projet de troisième mandat. Au menu des guinéens: couvre-feu et réquisition de l’armée pour sécuriser les élections du 1er mars.
Selon le site de nos confrères de La Guinée 224 le couvre-feu sera instauré du 28 février au 3 mars 2020. Le communiqué de presse précise que toutes les unités de l’armée de terre resteront en alerte.
Ce couvre-feu est instauré pour sécuriser les élections selon la même source. D’autres instructions concernant le contrôle systématique et la fouille effective des véhicules et des passagers au niveau des frontières terrestres sont aussi à noter. Selon le site Guinematin.com (au moment où nous publions cet article le site est inaccessible), dans un communiqué publié ce mardi 25 février 2020, le chef d’État-major de l’Armée de Terre a confirmé que toutes les unités de l’armée de terre sont en alerte à partir de ce jour.
https://twitter.com/Sam_hanryon/status/1232983122934992897
Il a invité les 4 régions militaires de l’intérieur du pays à organiser des patrouilles nuit et jour, du 28 février au 3 mars prochain. Les militaires sont appelés également à être disponibles pour renforcer la sécurité des bureaux de vote le 1er mars 2020, au besoin.
Ce mardi 24 février, le FNDC, porteur des aspirations démocratiques du Peuple de Guinée, décide de ne plus reconnaître Alpha Condé comme Président de la République de Guinée et demande son départ immédiat et sans conditions du pouvoir. Lisez plutôt sa déclaration ci dessous.
DÉCLARATION N°69 du FNDC
La Guinée entame une semaine cruciale de son Histoire. Monsieur Alpha Condé est en passe de perpétrer son coup d’Etat constitutionnel en dépit de la désapprobation du peuple de Guinée et des multiples interventions des autorités morales et religieuses, des leaders d’opinion et de la communauté internationale.
Ayant noté que tous les sacrifices consentis par le Peuple de Guinée (assassinats, emprisonnement, kidnapping) ainsi que toutes les démarches engagées pour convaincre Monsieur Alpha Condé d’abandonner son projet de troisième mandat, ont toutes échoué ;
Le FNDC, porteur des aspirations démocratiques du Peuple de Guinée, décide de ne plus reconnaître M. Alpha CONDÉ comme Président de la République de Guinée et demande son départ immédiat et sans conditions du pouvoir.
Par conséquent, le FNDC :
Par ailleurs, le FNDC :
La lutte de longue haleine entreprise par le Peuple souverain de Guinée épris de paix et de justice, ne s’arrêtera pas au 1er mars et continuera jusqu’au départ de M. Alpha Condé.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons !
Conakry, le 24 février 2020
Jeudi 27 février 2020, c’est au tour de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, dit aussi Cédéao, pilotée par plusieurs chefs d’État de l’organisation devait se rendre en Guinée ce vendredi. Selon deux sources haut placées, la Cédéao, présidée par le chef d’État nigérien, Mahamadou Issoufou, envisageait d’envoyer ce vendredi une délégation en Guinée, à quelques jours des élections législatives et du référendum pour une nouvelle Constitution. La mission de haut niveau aurait dû regrouper quatre présidents : le Nigérian Muhammadu Buhari, le Ghanéen Nana Akufo Ado, le Burkinabè Roch Christian Kaboré et le Nigérien et dirigeant en exercice de l’institution régionale, Mahamadou Issoufou. Selon les informations de RFI, le président guinéen Alpha Condé aurait été approché par la Cédéao, mais le chef d’État a opposé une fin de non recevoir à la délégation.
La mission a donc été avortée. Cela faisait plusieurs jours que la Cédéao menait de démarches pour tenter de résoudre la crise en Guinée. Une situation qui agace certains, et qui en inquiète beaucoup d’autres.
Le scrutin réunissant le référendum et les élections municipales en Guinée aura lieu le dimanche 1er mars 2020 et les résultats sont attendus vers le 3 mars.
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Elections Européennes : L’influence des fakes news dans la confiance des jeunes envers la politique
/dans Liberté d'informer /par Justine LenormandLes chiffres parlent d’eux-mêmes: dans son dernier sondage pour Paris Match, Cnews et Sud-radio, Ifop-fiducial affirme que plus des 3/4, soit 77% des jeunes électeurs (18-25ans), prévoient de s’abstenir pour les élections Européennes.
En 2014 ils étaient 74% à ne pas avoir voté contre 71% en 2009. Mais pourquoi de plus en plus de jeunes ne se rendent plus aux urnes ?
Selon l’Ifop c’est “principalement pour des raisons liées au pessimisme sur la capacité de cette élection à changer les choses ou par manque d’identification à l’offre politique actuelle”.
“77% des jeunes électeurs prévoient de s’abstenir”
Jérome, représentant de la maison de l’Europe à Paris forme et informe sur la citoyenneté Européenne. Il organise des ateliers pédagogiques avec des adultes et des projets pédagogiques en partenariat avec des écoles pour toucher les plus jeunes. Il affirme que “les jeunes sont un peu perdus et savent qu’il y a des théories du complot, des fakes news. Mais ils ont du mal à savoir qui est quoi. C’est ce qu’(il) ressort de (son) expérience avec les jeunes, notamment les jeunes de banlieue.”
Toujours selon l’Ifop, 69% des jeunes électeurs se sentent mal informés sur l’Union Européenne. 17% se sentent même très mal informés précisément sur les actions de l’Union Européenne. Cependant, il existe des moyens pour réfuter et lutter contre ces fakes news ou ces théories du complot. En réponse à cette désinformation, pour les élections Européennes a été remis en avant le site les décodeurs de l’Europe lancé fin 2016 par la représentation de la Commission européenne en France.
La construction européenne fait selon elle l’objet de toute sorte d’idées fausses qui alimentent les fakes news. La volonté première de ce site est alors de permettre aux électeurs d’exprimer un vote «en connaissance de cause» en se basant sur la réalité et non sur des fakes news.
“C’est difficile pour eux de faire confiance”
Jérome nous confie aussi que les jeunes “ne connaissent pas les décodeurs de l’Europe et même quand (il) leur en parle c’est difficile pour eux de faire confiance à une institution que ce soit à l’échelle européenne nationale ou locale, peu importe ils ont du mal à faire confiance à une institution“.
Seulement 9% des français déclarent avoir confiance envers les partis politique nous apprenait le 10e baromètre annuel de la confiance du Centre d’étude de la vie politique (Cevipof) réalisé par l’institut OpinionWay et publié en Janvier dernier. Les fakes news et les croyances en des théories du complot participent en partie à augmenter cette défiance envers les institutions et les acteurs de la vie démocratique, qui n’a jamais atteint ce niveau.
“Les grandes rédactions s’attachent aussi à lutter contre les fakes news”
Rudy Reichstadt, directeur de conspiracy Watch nous indique que de leur côté, les grandes rédactions s’attachent aussi à lutter contre les fakes news et théories du complot grâce à des cellules dédiées.
Il existe entre autre les décodeurs du monde, afp factuel ou encore fact check Eu. Fact Check Eu réunit 19 médias européens. Ils vérifient les fakes news liées aux élections européennes. Le Monde, 20 minutes, l’AFP et Libération en font parti notamment pour la partie française.
Rudy Reichstadt ajoute que les moyens pour lutter contre les fakes news ou les théories du complot sont “nécessaire mais pas suffisant. C’est important de répondre à cette propagande et ne pas laisser les Français sans élément pour contre argumenter donc ce travail est précieux”.
*Sondage Ifop: réalisé sur un échantillon de 1498 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 25 ans par questionnaire auto-administré en ligne du 15 au 24 avril 2019. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession).
Désinformation, menaces et propagande politique rythment la vie des médias français au Burkina depuis le coup d’Etat d’Ibrahim Traoré en 2022.
A dix mois de la présidentielle, la tension se cristallise autour de la question ayant trait au « troisième mandat » du président Macky Sall.
Du 1er au 4 mars, Emmanuel Macron s’est rendu en Afrique centrale, où il devait présenter la « nouvelle politique africaine » de la France.
Après deux ans de guerre entre le gouvernement éthiopien et le TPLF, le retour de la presse est-il envisageable dans la région du Tigré ?
Par Jean-Jules Lema Landu ” La guerre en Ukraine place l’Afrique dans une position inconfortable.”
République Démocratique du Congo : une opposition versatile
/dans Afrique, Tribune Libre /par Jean-Jules Lema Landu[POLITIQUE] L’accord signé, dimanche 11 novembre à Genève, par sept membres de l’opposition congolaise, n’a pas résisté aux sirènes de l’ego. Il visait à désigner un candidat commun, en vue d’affronter le camp du président sortant Kabila aux prochaines élections, le 23 décembre prochain. Aussitôt signé aussitôt désavoué par deux d’entre eux. En moins de de 24 heures.
L’ombre de Laurent Gbagbo plane toujours sur la Côte d’Ivoire
/dans Afrique, Tribune Libre /par Max SB[ELECTION] Ce bicéphalisme au sommet de l’Etat va se terminer par une guerre dans le pays. Deux camps s’affrontent, les rebelles restés fidèles a Alassane Ouattara et les forces de défenses et de sécurité rangées derrière le Président sortant Laurent Gbagbo. Après plus de 4 mois de conflits armés, Laurent Gbagbo est capturé dans son bunker, situé dans sa résidence.
L’opposition en République Démocratique du Congo se consolide avant les élections présidentielles
/dans Afrique, Tribune Libre /par M KG[ELECTION RDC] À l’approche de la date fatidique du 23 Décembre 2018, les acteurs politiques s’engagent à mouiller leurs chemises, pour non seulement les élections crédibles, mais également pour l’unité de l’opposition. Absent de la dernière rencontre de l’opposition à Bruxelles car empêché par la rédaction de son projet de société, c’est le jeudi 26 Septembre que le candidat président de la République de l’Arc-En-Ciel du Congo Jean-Philibert MABAYA a rencontré le Président National du MLC, Jean-Pierre BEMBA.