24 et 31 décembre, deux dates cultes pour les ivoiriens

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24 et 31 décembre, deux dates cultes pour les ivoiriens

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Le 24 et le 31 Décembre, si l’un est nommé demi-finale, l’autre est perçu comme la finale. Deux jours où les Ivoiriens expriment leur joie de rentrer dans la nouvelle année. Dès l’aube, dans cette période harmattanesque où l’on peut déjà entendre le bruit assourdissant de musique dans les ménages, les rues, et même les véhicules de transports en commun, taxi et mini-car communément appelé Gbaka.

S’ils sont nombreux à squatter les magasins pour s’acheter des articles pour la fête, les moins nantis, eux, s’aventurent au marché de Kouté dans la commune de Yopougon au Nord du District d’Abidjan, où l’on trouve des articles pour toutes les bourses.

Abidjan se prépare à la fête

Ceux qui se trouvent dans la zone sud d’Abidjan se lancent à l’assaut de la meilleure Sape du soir au marché de Belleville, c’est à Treichville.
Mais la commune qui refuse du monde les matins du 24 et 31 Décembre, c’est Adjamé, la commune commerciale du district d’Abidjan.

Les jours de grandes affluences comme les 24 et 31 décembre, la plante du pied peu à peine toucher le sol sur le célèbre boulevard Nangui Abrogoua. Une marée humaine tout le long d’une rue, cette foule de personne impose facile facilement son code de la route aux automobilistes.

Une longue file de voitures, de bus et de remorques, sous un soleil de plomb… Des klaxons des plus aigus aux plus rauques. Des injures qui fusent de partout. Des automobilistes impatients tentent de faire demi-tour, ce qui complique encore plus la situation. C’est que parfois, rien ne bouge.

Décor assez étonnant pour un boulevard censé être une voie rapide.

Le boulevard Nangui Abrogoua arrive en tête du classement des boulevards les plus embouteillés à Abidjan. En plus du mauvais stationnement des minicars de transports (gbakas), les commerçants ambulants installés anarchiquement sur les trottoirs font la loi. Ces derniers jours de l’année sont marqués par une forte chaleur de désert dans cette foret d’hommes.

Ces jours-là, les vendeurs de vêtements et chaussures ne sont pas souvent les seuls à se frotter les mains, dans le transport, en plus des embouteillages créés ça et là, les prix flambent passant souvent du simple au double. D’Adjamé à Yopougon, les prix passent de 300 FCFA (0.45 Euro) à 500 FCFA (0.76 Euro). Et malgré cette hausse des tarifs, la forte demande occasionne parfois des bousculades.

A partir du soir, en plus des automobilistes, se sont les propriétaires d’hôtels, les vendeuses de nourritures, et les tenanciers de bars et bistrot communément appelés Maquis qui s’ajoutent à la liste de eux qui se font de bonnes affaires ce jour-là.

Et la soirée d’Abidjan peut commencer !

Le 24 et 31 décembre nuit, c’est Yopougon la commune la plus prisée.
C’est là que presque tous les Abidjanais veulent passer leur réveillon.
Tout le monde veut avoir un place dans un Maquis ou un bar de cette commune.

Les places se vendent très chères, il faut donc réserver à l’avance.
Pour certains bars de moyen standing, les réservations vont jusqu’à 200 euros le salon de 8 personnes.

Mais un site est visé par tout le monde ce jour-là, la très célèbre rue Princesse, ou un kilomètre de musique, d’alcool et de sexe. En général, ces lieux d’ambiance commencent à se remplir à partir de minuit après l’église.

Les fêtards de retour de l’Église, pour certains font rapidement un tour à la maison se changer. Pour ceux qui n’ont pas pu avoir de place dans un bar ou Maquis, le concept est simple, il s’organisent à faire la fête chez un membre du Groupe. Tous les domiciles se transforment en boite de nuit, avec tous les ingrédients réunis.

Dans les rues d’Abidjan, on peut facilement voir tous les styles vestimentaires, Européens ou Africains chacun veut se faire remarquer ou impressionner au milieu de tous ces klaxons de voitures qui ne finissent pas.

Au Maquis, comme en boite de nuit les genres musicaux  qui font la loi sont le Zouglou et Coupé Décalé. Connaissant parfaitement les chansons, les fêtards se mettent à les fredonner verre à la mains.
La piste de danse est bondée de monde, quand minuit approche, les bruits de pétards se font de plus en plus entendre, cela malgré l’interdiction.

La beauté du 31 Décembre est rendue par les différentes réconciliations qui se font ce jour la. Une fois minuit, c’est l’extase dans tout Abidjan, ça coure dans tous les sens, ce genre d’image est apprécié de tous les regards, seulement quand la Cote d’Ivoire accomplie un exploit sportif.

En Côte d’Ivoire, les 24 et 31 décembre sont perçus comme des jours de grande joie dans le pays, aucun jour dans le calendrier grégorien n’apporte autant de joie. Depuis le début de la crise en Côte d’Ivoire, les 24 et 31 décembre sont les seuls jours de liesse populaire en Côte d’Ivoire, hormis les évènement sportifs majeurs qui rassemblent de plus en plus les Ivoiriens.
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Max SB

Max SB est un journaliste professionnel Ivoirien né en 1989 a Zuenoula en Côte d'Ivoire. Avec un parcours scolaire et universitaire excellent, il est diplômé des Grandes écoles et de l'Université Félix Houphouet Boigny d'Abidjan.
Journaliste reporter et présentateur de journaux télévisés, l'homme de média est connu pour ne pas cacher ses mots. Je suis passionné de lecture et de débats portant sur des questions économiques et politiques.

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