Le point de vue du panda – Et si Noël et le Nouvel An c’était tous les jours ?

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Et si Noël et le Nouvel An c’était tous les jours ?

Moi, Yuan Meng, jeune panda exilé au zoo de Beauval, en France, mangeur de bambou et porte-parole de la cause partagée des déracinés, j’ai noté un truc qui marche à fond dans le public : l’émotion. Alors servons-nous en !

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Prenons un exemple de panda : une chouette boule de poils comme moi, si possible éloignée de sa terre natale. Voici qui émeut. Je suis, disons-le immodestement, la quintessence de l’émotion… un petit être vivant charmant, né dans un zoo, au destin injuste mais porteur d’un message adressé à l’humanité pour sa propre survie.

Il en va de même quand on cause de fêtes religieuses, dont Noël qui vient d’avoir lieu : c’est l’histoire d’un enfant né le 24 décembre dans une étable, un enfant au destin terrible mais porteur d’un message adressé à l’humanité, là encore pour que les hommes méditent sur leur propre devenir… Une méditation qui se prolonge pour  tous (croyants et non-croyants) jusqu’au seuil de l’année nouvelle, le 31 décembre, quand chacun se met à faire des vœux.

Rendez-vous autour de minuit

Cette période de fêtes, où le Ciel et la Terre se rejoignent dans les vœux d’une foule de gens cela m’inspire un souhait, à l’orée de l’année nouvelle : que l’altruisme qui affleure durant quelques minutes, autour de minuit à deux reprises, le 24 et le 31, dure à longueur d’année.

Des vœux à la tonne

Certes, c’est bête à pleurer ce que je viens de dire mais pas plus que bien des vœux de « bonne et heureuse année », sortis de cette émotion servie à la tonne en SMS, MMS, e-mails, cartes de visite ou postales et autres accolades millimétrées.

Ce qui est bête est honorable

C’est bête ? Oui, mais là, plus qu’ailleurs, reconnaissez que je suis légitime. Ce qui est du domaine des bêtes me concerne au premier chef.

Qu’on se le dise, une fois pour toute, et qu’on me permette d’achever cette chronique – méditative mais néanmoins festive – sur un souvenir souriant : ainsi que disait l’autre jour une visiteuse du zoo où je séjourne : «Si tu perds Noël, la vie ne te fera pas de cadeaux». Un message à clés, nom d’un bambou !

Yuan Meng

(Traduction Denis PERRIN)

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Denis Perrin

Denis Perrin est secrétaire du conseil d'administration de la Maison des Journalistes. Il contribue activement et conseille l'Oeil de la Maison des journalistes.

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