RD Congo : éloge d’un hold-up électoral

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RD Congo : éloge d’un hold-up électoral

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Le suspense s’est évanoui, puis l’intensité du tollé est retombée, après la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et son investiture, le 24 janvier comme cinquième président de la République Démocratique du Congo. Du coup, les réseaux sociaux se sont calmés. Seule la vérité des urnes que personne n’est en mesure d’effacer persiste. Elle parle dans la conscience de tout un chacun, car, elle est absolue.

Jeudi 24 janvier 2019, contrairement à ce que diffusaient les médias étrangers, sur un ton de satisfecit, n’était pas un grand jour. C’était plutôt un jour de deuil pour la grande majorité des Congolais. Après tant d’années de plomb sous les fourches caudines de Mobutu et du clan des Kabila, ils seraient sortis en masse chantant et dansant, si le 24 janvier était véritablement un jour de libération de la dictature.

Cette indifférence, n’est pas anodine. Elle explique l’amertume du peuple, dont le désir était de voir totalement déracinés Kabila et son régime dictatorial. Par les urnes. A l’instar de Yahya Jammed de la Gambie, devenu planteur de palmiers en Guinée Equatoriale. Après avoir été battu aux élections par l’opposition, cet ancien satrape avait refusé de quitter le pourvoir, qu’il a fini par abandonner sous la pression militaire des troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans leur ensemble, les médias occidentaux ont loué cette passation de pouvoir qu’ils ont qualifiée de “pacifique et de moment historique pour la RD Congo“. Arguant que la manœuvre de Kabila avait évité un bain de sang. Ainsi ont-ils souverainement oublié les fondamentaux de la notion de démocratie, en ne voyant la chose que par le petit bout de la lorgnette. Peut-on, en tout état de cause, exalter le mensonge au détriment de la vérité ?

Il en est de même de la communauté internationale, surtout de l’Unité africaine (UA). Passant de pirouette à pirouette, cette dernière a remporté la palme d’inconstance. Un temps, elle émettait  de “sérieux doutes” sur la victoire de Tshisekedi, un temps d’après, elle se ralliait à la décision de la Cour Constitutionnelle congolaise. Pourtant, sa fermeté aurait pu faire changer le cours des choses.

Le vainqueur n’est pas Tshisekedi : tout le monde le sait

Or, cette situation a son côté pile, celui qui communie avec les vertus. Dont la vérité. Quelle a été la vérité telle qu’elle est sortie des urnes, le 30 décembre ? Il y a des preuves matérielles qui parlent. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CINCO), qui a déployé quarante-mille observateurs, en possède, ainsi que le montre également le contenu des documents relatifs au scrutin, qui ont fuité. Le vainqueur n’est pas Tshisekedi.

Ce n’est pas une vaine question. Le rétablissement de la vérité des urnes est fondamental, en démocratie. Il s’agit d’ “une voix qui choisit un dirigeant“. En cela, les Etats-Unis nous ont laissé un bel exemple, lors de la Présidentielle de 2000, qui mit aux prises le Républicain George Bush contre le Démocrate  AL Gore. La notion de recomptage des voix fut évoquée, et le résultat final ne fut donné qu’après plus d’un mois d’attente.

C’est peu de dire que les déboires poste-électoraux représentent une espèce de bombe à retardement. Ici, le cas de la RD Congo est patent. La volonté du peuple a été étouffée, avec le quitus de la communauté internationale. C’est dangereux. Autrement dit, la manœuvre de Kabila n’a pas été une solution pour éviter un bain de sang, mais plutôt un moyen pour préparer celui-ci, demain, à une plus grande échelle.


La route pavée de trahison et de mensonge, telle est la route sur laquelle Tshisekedi va marcher.


Arrivera-t-il à construire quoi que ce soit de noble sur la fange ? Arriveront-ils, lui et ses complices Kabila et Kamehre, à détruire les aspects principaux de la vérité que lui attribue la philosophie, à savoir qu’elle est universelle, nécessaire, générale et absolue ? Nécessaire pour construire ce qui est durable, beau et bon.

Si Erasme était à Kinshasa, le 24 janvier, il se serait bien amusé de voir que son célèbre ouvrage “Eloge de la folie” avait trouvé un écho, à travers une autre belle version, sous le titre de “Eloge d’un hold-up électoral”.
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Jean-Jules Lema Landu

Exilé en France depuis 2003, résidant actuellement à Rennes, le journaliste a répondu aux questions des lycéens et évoqué son lourd passé. « Je suis devenu journaliste par accident de parcours et non vraiment par vocation », a -t-il souligné en préambule.
Par la suite, Jean-Jules Lema Landu s'est passionné pour son métier et n'a jamais renoncé à l'exercer, alors que sa vie était en danger : « Dans mon pays, tuer des journalistes, c'est fréquent ! ». Pour sa part, il a été emprisonné 12 fois, dans des conditions inhumaines.

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