
RD Congo : éloge d’un hold-up électoral
Le suspense s’est évanoui, puis l’intensité du tollé est retombée, après la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et son investiture, le 24 janvier comme cinquième président de la République Démocratique du Congo. Du coup, les réseaux sociaux se sont calmés. Seule la vérité des urnes que personne n’est en mesure d’effacer persiste. Elle parle dans la conscience de tout un chacun, car, elle est absolue.
Jeudi 24 janvier 2019, contrairement à ce que diffusaient les médias étrangers, sur un ton de satisfecit, n’était pas un grand jour. C’était plutôt un jour de deuil pour la grande majorité des Congolais. Après tant d’années de plomb sous les fourches caudines de Mobutu et du clan des Kabila, ils seraient sortis en masse chantant et dansant, si le 24 janvier était véritablement un jour de libération de la dictature.
Cette indifférence, n’est pas anodine. Elle explique l’amertume du peuple, dont le désir était de voir totalement déracinés Kabila et son régime dictatorial. Par les urnes. A l’instar de Yahya Jammed de la Gambie, devenu planteur de palmiers en Guinée Equatoriale. Après avoir été battu aux élections par l’opposition, cet ancien satrape avait refusé de quitter le pourvoir, qu’il a fini par abandonner sous la pression militaire des troupes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Dans leur ensemble, les médias occidentaux ont loué cette passation de pouvoir qu’ils ont qualifiée de « pacifique et de moment historique pour la RD Congo« . Arguant que la manœuvre de Kabila avait évité un bain de sang. Ainsi ont-ils souverainement oublié les fondamentaux de la notion de démocratie, en ne voyant la chose que par le petit bout de la lorgnette. Peut-on, en tout état de cause, exalter le mensonge au détriment de la vérité ?
Il en est de même de la communauté internationale, surtout de l’Unité africaine (UA). Passant de pirouette à pirouette, cette dernière a remporté la palme d’inconstance. Un temps, elle émettait de « sérieux doutes » sur la victoire de Tshisekedi, un temps d’après, elle se ralliait à la décision de la Cour Constitutionnelle congolaise. Pourtant, sa fermeté aurait pu faire changer le cours des choses.
Le vainqueur n’est pas Tshisekedi : tout le monde le sait
Or, cette situation a son côté pile, celui qui communie avec les vertus. Dont la vérité. Quelle a été la vérité telle qu’elle est sortie des urnes, le 30 décembre ? Il y a des preuves matérielles qui parlent. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CINCO), qui a déployé quarante-mille observateurs, en possède, ainsi que le montre également le contenu des documents relatifs au scrutin, qui ont fuité. Le vainqueur n’est pas Tshisekedi.
Ce n’est pas une vaine question. Le rétablissement de la vérité des urnes est fondamental, en démocratie. Il s’agit d’ « une voix qui choisit un dirigeant« . En cela, les Etats-Unis nous ont laissé un bel exemple, lors de la Présidentielle de 2000, qui mit aux prises le Républicain George Bush contre le Démocrate AL Gore. La notion de recomptage des voix fut évoquée, et le résultat final ne fut donné qu’après plus d’un mois d’attente.
C’est peu de dire que les déboires poste-électoraux représentent une espèce de bombe à retardement. Ici, le cas de la RD Congo est patent. La volonté du peuple a été étouffée, avec le quitus de la communauté internationale. C’est dangereux. Autrement dit, la manœuvre de Kabila n’a pas été une solution pour éviter un bain de sang, mais plutôt un moyen pour préparer celui-ci, demain, à une plus grande échelle.
La route pavée de trahison et de mensonge, telle est la route sur laquelle Tshisekedi va marcher.
Arrivera-t-il à construire quoi que ce soit de noble sur la fange ? Arriveront-ils, lui et ses complices Kabila et Kamehre, à détruire les aspects principaux de la vérité que lui attribue la philosophie, à savoir qu’elle est universelle, nécessaire, générale et absolue ? Nécessaire pour construire ce qui est durable, beau et bon.
Si Erasme était à Kinshasa, le 24 janvier, il se serait bien amusé de voir que son célèbre ouvrage « Eloge de la folie » avait trouvé un écho, à travers une autre belle version, sous le titre de « Eloge d’un hold-up électoral ».
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Guinée: le troisième mandat présidentiel, un virus contagieux en Afrique
/dans Afrique, Tribune Libre /par Mamadou Bhoye BAHEn Guinée, le président Alpha Condé, pourtant opposant de longue date aux dictatures, se laisse lui aussi tenter par ce troisième mandat. Au risque d’embraser les foules déterminées à faire respecter la Constitution pacifiquement.
Comment un Alpha Condé, opposant historique qui dénonçait avec tant de vigueur ses prédécesseurs, peut-il se rabaisser à ce point alors qu’il a plus de 80 ans?
Dans son discours du jeudi 19 décembre 2019 à la télévision nationale R.T.G, le président Alpha Condé a expliqué aux guinéens qu’il soumettra à referendum le projet d’une nouvelle Constitution.
En effet, le ministre de la justice a déjà supervisé la nouvelle version de la Constitution. Et le texte a déjà été envoyé au président de l’Assemblée Nationale, puis à la Cour Constitutionnelle, qui selon le ministre de la justice, a rendu un avis favorable.
Comment un Alpha Condé, opposant historique qui dénonçait avec tant de vigueur ses prédécesseurs, peut-il se rabaisser à ce point alors qu’il a plus de 80 ans?
Les conséquences d’un troisième mandat en Guinée aura un écho en Afrique
Si le troisième mandat présidentiel passe en Guinée, il est certain que la Côte d’Ivoire et le Sénégal emboiteront le pas, car ils ont déjà des velléités allant dans ce sens.
En Côte d’Ivoire, la déclaration d’Alassane Ouattara est claire: il veut se représenter en 2020.
De même, le mandat d’arrêt émis contre son opposant politique Guillaume Soro est un autre exemple.
Le Président Alpha Condé associe la mascarade déguisée sous le label de «consultation». Mais ce n’était qu’une manœuvre dilatoire (processus tendant à gagner du temps) destinée à servir d’alibi pour légitimer le coup d’Etat Constitutionnel en Guinée.
Au Sénégal, le fils de l’ancien Président Karim Wade est toujours en exil. Sans oublier l’emprisonnement des opposants politiques du Président sénégalais Macki Sall.
Aujourd’hui, même libre, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, reste inéligible au regard de la loi sénégalaise.
Libre Parole au journaliste M.B Bah
« Nous dénonçons une injustice, nous défendons les droits constitutionnels… Conséquence, nous sommes parmi les plus opprimés.
En Guinée, tous les massacres qui ont eu lieu au cours des dernières années, ainsi que la plupart des conflits sanglants sont liés à des situations politiques et/ou ethniques.
Les victimes sont les mêmes depuis toujours, tandis que les détenteurs de forces publics sont les bourreaux.
Depuis 2010, une centaine de jeunes a été assassinée sans qu’aucune enquête ne soit diligentée.
Je m’intéresse aux Droits de l’Homme et l’indignation est grande.
Je suis toujours ému en regardant les archives historiques qui montrent quarante années de lutte. »
Bah M.B, journaliste guinéen en exil
Alpha Condé associe la mascarade déguisée sous le label de «consultation». Mais ce n’était qu’une manœuvre dilatoire (processus tendant à gagner du temps) destinée à servir d’alibi pour légitimer le coup d’Etat Constitutionnel en Guinée.
Le FND (Front National pour la Défense de la constitution) organise une marche le lundi 6 janvier 2020 et une série de marches continue à partir du 13 janvier. L’objectif est de protester contre le projet d’une nouvelle Constitution ainsi qu’un troisième mandat pour Alpha Condé.
L’opposition annonce son intention de boycotter et d’empêcher la tenue de l’élection législative prévue pour février 2020. Elle exige par exemple la fin des communales et communautaires par l’installation de chefs de quartiers et de districts.
Pour éviter de nouvelles violences, en prélude aux marches pacifiques appelées par le FNDC, il est important de protéger le droit de manifester pacifiquement.
Selon le site visionguinée.info, Alpha Condé interdit toutes les manifestations dans les zones minières. «Toute manifestation qui sera faite subira la rigueur de la loi.»
Cette interdiction annonce un climat tendu entre pouvoir, opposition et FNDC. Pourtant, manifester pacifiquement est un droit fondamental en Guinée : article 10 de la Constitution.
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RD Congo: notre maison brûle, Kabila et Tshisekedi s’en moquent
/dans Afrique, Tribune Libre /par Jean-Jules Lema LanduC’était le jour fatal, au cours duquel Joseph Kabila, en plein jour, passait la torche de pyromanie à Félix Tshisekedi.
«Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir; l’excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l’âme naufragée qui n’ose plus croire.»
Julien Green
Une partie du peuple fanatisée, militants de l’UDPS (parti présidentiel), festoyait avec ses tripes. Ivre de la duperie dont elle était l’objet de la part de Kabila. L’autre partie, sans doute consciente de la dérive en cours, demeure à ce jour dans l’incompréhension.
Mais, depuis, on assiste à une division du peuple, en deux camps qui s’affrontent. Ils en sont aujourd’hui à l’usage du verbe et de quelques actions repréhensibles: injures, imprécations, brutalités de chiffonniers (jusqu’à brûler les effigies de Tshisekedi, par les kabilistes, et vice-versa).
Demain, que sait-on ?
Toutefois, l’hypothèse penche à y voir un engagement corps-à-corps, par paliers successifs, jusqu’à une guerre civile. La brèche est déjà largement ouverte, pour cette phase ultime.
C’est, il faut l’avouer, le plus grand fait d’arme, la plus grande œuvre d’intelligence machiavélique jamais réalisée par le «raïs» du Congo et ses affidés.
Contrairement au dictateur Mobutu, en dépit de tout, celui-ci effectua un chemin inverse: l’unité du peuple. Il faut lui en savoir grandement gré.
L’Afrique noire est-elle maudite?
Qui en douterait, alors que Kabila est le seul chef d’Etat africain -de la race de vipère-, à défier la logique triptyque de «trois E»: Emprisonnement, Exécution, Exil.
Tel n’est-il d’ailleurs pas l’héritage inaliénable des dictateurs?
L’année 2019 doit être considérée comme une année blanche. Presque sans gouvernement…
Mugabe du Zimbabwe l’a échappé belle, à cause sans doute de son passé glorieux, en qualité de père de l’indépendance de son pays. Tout comme, pour échapper à un des châtiments décrits ci-dessus, le «raïs» trouve encore son salut dans la division du peuple.
Certes, il existe l’autre versant de l’histoire, qui ne manque pas d’éclat. Il s’agit de ce que nous pourrions appeler le «Panthéon africain» -Mémorial imaginaire-, où resteront à jamais inscrits en lettres d’or les noms des héros, tels Nyerere (Tanzanie), Mandela (Afrique du Sud) ou Chissano (Mozambique)…
Y compris tous ces dignes fils du continent, fauchés à l’aube de leur vie politique qui promettait d’être magnifique, comme Lumumba (RD Congo), Cabral (Cap Vert) ou Sankara (Burkina Faso)…
De génération en génération ! Est-ce à cause de ce sang noble, versé innocemment par les méchants, que Serge Michailof et Alexis Bonnel ont pensé que le continent constituait de «dangereux chaudrons où bouillonnent misère et frustrations?»
Ils l’ont dit dans leur ouvrage intitulé «Notre maison brûle au sud».
Est-ce à cause de ce sang-là, encore une fois, que Moussa Konaté s’est résolu à écrire, sans fard, «L’Afrique noire est-elle maudite?»
Questions pertinentes s’il en est ! De fait, c’est comme s’il y avait malédiction quelque part.
Le cas de la RD Congo, à tout le moins, serait en train de l’illustrer. Avec un certain brio. Car, pendant que «leur maison est en train de brûler», les leaders politiques congolais, eux, se paient de mot et ne se préoccupent que de leur avenir pour les prochaines échéances électorales, prévues en 2023.
L’année 2019 doit être considérée comme une année blanche. Presque sans gouvernement… celui-ci n’ayant joué que le rôle de figurant depuis qu’il a été mis en place, du fait de la dualité toxique dont il est l’émanation: la coalition FCC-CACH.
C’est dans ce contexte désolant que nous voyons Tshisekedi sortir pour parler au peuple; Fayulu envisage son retour à Kinshasa, transporté triomphalement en chef coutumier, promettant d’annoncer une formule-panacée en cette fin décembre; Moïse Katumbi se voue à la création d’un parti prophétique susceptible d’amener la RD Congo en Terre promise, à l’instar de Moïse biblique…
Kabila dictera sa «réapparition», dans ses linceuls en haillons, obstiné à revivre coûte que coûte. Misérables!
Nouveau nerf sensible
Qu’a-t-il dit, Tshisekedi, vendredi 13 décembre? En réalité, rien de valable. Sous d’autres latitudes, le discours sur l’état de la Nation est un moment idyllique. C’est un moment de communion intense, où le chef communique à son peuple le «substrat» de la marche de la nation: ce qui a été fait, ce qui est en train de se faire et ce qui se fera. Concrètement. Pas en termes de campagne électorale.
Dans la situation singulière de la RD Congo, le peuple s’attendait à toucher du doigt un «nouveau nerf sensible» dans les propos du président de la République, propre à rompre avec le passé néfaste kabiliste et à impulser une nouvelle donne pour des lendemains meilleurs.
Les Congolais, en dépit du spectacle truculant dont on a voulu dédier à la circonstance, n’ont finalement eu droit qu’à une logorrhée, de presque trois heures. Une sorte de «marronnier», en langage journalistique, c’est-à-dire des choses simples, répétitives, que tout le monde connaît.
Où a-t-il jeté la question de Minembwe ?
Où a-t-il enfoui les pistes de la disparition des quinze millions de dollars, volés par son cabinet ?
Où a-t-il caché les restes du Tupolev et personnes qui s’y trouvaient ?
S’était-il justifié des accusations sur ses manigances avec Museveni, à propos de la dette que la RD Congo réclame à l’Ouganda, à titre de dommages sur le massacre que les troupes de ce dernier pays ont perpétré dans la ville de Kisangani ?
Avait-il oublié que les minerais dont il a longuement parlé sont entre les mains de Kabila ?
Voilà, la philosophie de malheur d’un président qui ne veut pas «fouiner»… Le peuple congolais n’est pas si bête qu’on le croit. Encore une fois, Tshisekedi a raté l’occasion de se disculper et, par ricochet, de redresser la barre. Il est dos au mur.
Les politiques congolais sont tous médiocres
Il en est de même de Fayulu, de Katumbi, de Bemba et compagnie. Ils n’ont d’yeux qu’à leurs propres intérêts. La bataille qu’ils engagent, pour les échéances qui se profilent en 2023, n’augure rien de bon, tant ils sont tous médiocres.
Nous sommes passés de l’image de la «maison qui brûle» à celle «du fond de l’eau».
Car, l’essentiel, pour le moment, était d’affaiblir Kabila et de neutraliser sa capacité de nuisance. Or, ce dernier, tel un phénix de la mythologie grecque, vient de renaître de ses cendres. Ce n’est point pour amuser la galerie. Il est en train de poursuivre un but: celui de récupérer son trône. A tout prix.
Nous ne cesserons de le répéter. Ceux qui voient la chose autrement se trompent. Alors, à quoi servent discours et mouvements de repositionnement auxquels nous assistons? Quelle est la part du peuple qui, aujourd’hui, a touché le fond, se trouvant au plus mal? Rien du tout.
Curieusement, il se tait. Tranquille. C’est comme s’il faut approuver cette pensée «terrible» de Julien Green qui dit: «Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir; l’excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l’âme naufragée qui n’ose plus croire.»
Nous sommes passés de l’image de la «maison qui brûle» à celle «du fond de l’eau». Sans solution apparente pour le peuple congolais. Dommage ! C’est, en parallèle, tout le sens d’un faux anniversaire, 24 décembre 2019, sur lequel nous avons volontairement mis un black-out. Puisqu’il n’en est pas un.
Par Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France
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RD Congo: une radio attaquée et fermée par la police
/dans Afrique, Liberté d'informer, Liberté de la presse, Tribune Libre /par Christian NascimentoSelon nos informations, la « Radio Liberté Buta » dans la province de Bas-Uele située dans le nord de la République Démocratique du Congo, une station proche du Mouvement de Libération du Congo MLC de Jean-Pierre Bemba, un des leaders de l’opposition, a été attaquée, la nuit du jeudi 28 novembre 2019 vers 22 heures.
Actualisation du 11/12/2019 – Message de RSF sur la situation du journaliste Junior Supa
Une intervention disproportionnée de la police congolaise
Selon nos éléments, il s’agit du Groupe Mobile d’intervention de la Police Nationale Congolaise dont le but était de procéder à l’arrestation de M. Gilbert Monkoto, Vice-Président de l’Assemblée provinciale du Bas- Uele.
M. Gilbert Monkoto intervenait dans une émission consacrée, notamment à la gestion de l’Assemblée provinciale du Bas- Uele.
Ne l’ayant pas trouvé dans les locaux de ce média, la police a intimé l’ordre à Junior Supa, journaliste-technicien, trouvé sur les lieux, d’interrompre cette émission qui était diffusée en différé.
L’arrestation et l’emprisonnement illégitime d’un journaliste
Ensuite, ils ont emporté tous le matériel de diffusion et ont procédé à l’arrestation de Junior Supa. Conduit au quartier général de la police où il a passé la nuit, le journaliste a été transféré dès le matin à la prison centrale du Bas-Uele où il est encore détenu en toute illégalité.
Le lendemain, vendredi 29 novembre, le parquet général du Bas-Uele a mis sous scellée la radio Liberté de Buta.
Dans la foulée, un mandat de comparution a été émis contre M. Jules Kasikila, directeur de ce média. Par peur des représailles et craignant pour sa sécurité, Jules Kasikila est contraint de vivre dans la clandestinité.
Une fermeture de média abusive
Sans entrer dans le fond de l’affaire, le JED trouve absurde toutes les poursuites engagées contre les journalistes de ce média qui n’ont commis aucune infraction en diffusant cette émission.
Le JED exige, par conséquent, la libération sans condition du journaliste détenu, la cessation des poursuites judiciaires contre le directeur de cette station de radio ainsi que la reprise, sans délais, des activités de la Radio Liberté Buta.
Les autorités de la République Démocratique du Congo devraient prendre des mesures immédiates pour garantir aux citoyens l’accès aux diffusions des médias alors que le pays attend avec ferveur et inquiétude les élections.
Dimanche, 28 mars, Marius Muhunga, annonçait avec une réelle émotion, la fin des émissions TV « Marius chez vous » sur les réseaux sociaux. Il en était, à la fois, le boss et l’animateur vedette. Ce média congolais émettait depuis Washington DC, capitale des Etats-Unis. Pour justifier cette cessation, le journaliste évoquait son embauche à « La Voix de l’Amérique ». Bonne affaire !
Confronté à une opposition inédite, qui menace de l’emporter, le pouvoir algérien est en train d’engager en ce moment la bataille de l’image et de la mémoire autour de la guerre civile des années 1990.
Réélu à la tête de la Guinée pour un troisième mandat (après avoir modifié la constitution, qui limitait le pouvoir à deux mandats), le président Alpha Condé accentue la répression à l’encontre de ses opposants. Bilan : plus de 200 personnes ont été tuées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) depuis 2010. Sébastien Nadot, député de la Haute Garonne et membre de la commission des affaires étrangères à l’assemblée nationale française, suit de près la situation en Guinée. Il a accepté notre invitation et a répondu aux questions de Mamadou Bah.
L’autre jour, en flânant dans Paris, je suis tombé sur un SDF absorbé par la lecture d’un livre. Oui, cela se remarque, à Paris, la culture s’est démocratisée, elle n’est plus l’apanage des seuls clercs. Elle irrigue jusqu’aux petites gens, parmi les plus démunies et les plus délaissées. La posture du SDF qui lit, buste incliné, presque couché sur un banc public, suggérait qu’il tenait entre les mains un de ces bouquins à l’eau de rose, un Harlequin, peut-être. J’engage la conversation avec lui. Eh bien, je n’en reviens pas lorsqu’il me montra la première de couverture : Les lois fondamentales de la stupidité humaine, de l’auteur italien Carlo Maria Cipolla.
Dans les pays développés, démocratiques, et dans la plupart de ceux qui aspirent à l’être, les urnes constituent une sorte de blanchisserie de la démocratie. Elles « nettoient » et accouchent, en principe, du propre pour donner des nouveaux habits à la République, un nouvel élan. C’est tout le contraire pour l’Afrique qu’elles habillent d’un accoutrement cachant contestations et violences meurtrières. En témoignent, singulièrement, les résultats de récentes élections au Niger, en Guinée Conakry et en Côte-d’Ivoire.
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RD Congo: Kabila est-il le dindon de la farce ?
/dans Afrique, Tribune Libre /par Jean-Jules Lema LanduIl s’agit ici en l’espèce du «deal» conclu entre Kabila et Tshisekedi.
Ce jour-là, après certainement des longs entretiens pour évaluer les avantages de l’un et de l’autre, les deux interlocuteurs ont conclu leur accord (verbal ou écrit, peu importe) sur le partage du pouvoir.
Voici, grosso-modo, les termes de l’accord: Tshisekedi, président de la République, devant marcher uniquement sur les tapis rouges à l’extérieur, et Kabila, vrai maître des horloges, devant rester caché…
Malheureusement, il ne l’a fait que sous un voile très transparent. Il ne pouvait en être autrement pour ce dernier dont le pouvoir est l’unique raison de la vie. Qu’est-ce qui s’était réellement passé au moment précis du paraphe? Kabila se disait certainement: «Je l’ai eu, ce nigaud. Je les avais tous eus pour le poste de Premier ministre». Pour sa part, Tshisekedi se frottait les mains en se disant: «Je l’ai eu, ce petit ‘Rwandais’. En tant que Président de la République, je finirai par l’étouffer».
C’est le scénario classique dans un marché de dupes. Chacun croyant avoir trompé l’autre, alors qu’en fin de compte, il y a toujours entre les deux un «dindon de la farce».
Il y a en cela la logique qui veut qu’il y ait un perdant et un gagnant. On ne peut gagner à la fois tous les deux, tout comme on ne peut perdre à la fois tous les deux. Même en foot, il n’y a pas véritablement de match nul. Il y a toujours un gagnant, ne serait-ce qu’en termes du nombre de corners réalisés ou à travers le temps de la possession du ballon…
«Nous allons fouiner…»
Fabien Kusuanika de Télé Tshangu, émettant à partir de Belgique, n’a eu de cesse de proclamer que «le temps est le meilleur allié de la vérité». Il en a fait son credo. Nous voici arrivés au moment que tout le monde attendait de pied ferme, parce que tout le monde savait qu’il en serait ainsi. Parce que tout le monde, du moins toux ceux qui avaient fait un effort pour épouser l’impartialité (neuf dixième du peuple congolais), savait que le deal Kabila-Tshisekedi devait connaître une fin météorique.
Au fond, on attendait que la vérité éclate. Celle-ci a été brutalement jetée sur la place publique. Plus besoin de chercher le bout de papier sur lequel on trouverait les paraphes des deux signataires.
Car, un camp a dit, publiquement: «Nous allons fouiner… (sous-entendu, dans les crimes de sang et économiques que vous avez commis pendant vingt-deux ans de règne dictatorial)».
L’autre a rétorqué, publiquement: «Nous allons fouiner à la CENI et à la Cour Constitutionnelle… (sous-entendu, vous n’avez pas gagné les élections, nous vous avons plutôt ‘nommé’ au poste de Président de la République)».
Les choses ne pouvaient pas être plus claires. La Cour Constitutionnelle devrait normalement se saisir de cette affaire, qui a tous les accents d’une haute trahison.
Mais, en attendant, qui de Kabila et de Tshisekedi dans ce jeu de cache-cache est le dindon de la farce ?
«A malin, malin et demi», Tshisekedi l’a été, en ayant réussi à briser le rêve de Kabila, qui croyait dur comme fer que la formule russe «Poutine-Medvedev» passerait au Congo comme une lettre à la poste.
Le «raïs» Kabila a été joliment roulé dans la farine. Dans ce cas précis, c’est lui le dindon de la farce. Avec un bonnet d’âne. En plus.
Une retraite dorée
Et après ? Certes, ce n‘est pas encore la fin de l’histoire. Mais c’est déjà un bon début, qui permettra de trouver une issue à l’imbroglio qui affecte gravement la sphère politique congolaise.
Il n’y a pas trente-six solutions pour cela: Kabila doit accepter de «libérer» le pays, en prenant sa retraite par ailleurs dorée. Puis, que la classe politique procèdera à une mise à plat, dont l’objectif sera de retourner aux urnes après une période de transition acceptée plus ou moins par tous.
Une transition qui implique des réformes pour des élections dignes de la démocratie. Avec une personnalité idoine à sa tête, sans étiquette politique. Qu’on se souvienne d’Emile Zola qui disait: «Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil»
A Kabila et à Tshisekedi de s’y appliquer pour le bonheur du peuple congolais, ce souffre-douleur depuis des décennies.
Par Jean-Jules Lema Landu, journaliste congolais, réfugié en France
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Dimanche, 28 mars, Marius Muhunga, annonçait avec une réelle émotion, la fin des émissions TV « Marius chez vous » sur les réseaux sociaux. Il en était, à la fois, le boss et l’animateur vedette. Ce média congolais émettait depuis Washington DC, capitale des Etats-Unis. Pour justifier cette cessation, le journaliste évoquait son embauche à « La Voix de l’Amérique ». Bonne affaire !
Confronté à une opposition inédite, qui menace de l’emporter, le pouvoir algérien est en train d’engager en ce moment la bataille de l’image et de la mémoire autour de la guerre civile des années 1990.
Réélu à la tête de la Guinée pour un troisième mandat (après avoir modifié la constitution, qui limitait le pouvoir à deux mandats), le président Alpha Condé accentue la répression à l’encontre de ses opposants. Bilan : plus de 200 personnes ont été tuées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) depuis 2010. Sébastien Nadot, député de la Haute Garonne et membre de la commission des affaires étrangères à l’assemblée nationale française, suit de près la situation en Guinée. Il a accepté notre invitation et a répondu aux questions de Mamadou Bah.
L’autre jour, en flânant dans Paris, je suis tombé sur un SDF absorbé par la lecture d’un livre. Oui, cela se remarque, à Paris, la culture s’est démocratisée, elle n’est plus l’apanage des seuls clercs. Elle irrigue jusqu’aux petites gens, parmi les plus démunies et les plus délaissées. La posture du SDF qui lit, buste incliné, presque couché sur un banc public, suggérait qu’il tenait entre les mains un de ces bouquins à l’eau de rose, un Harlequin, peut-être. J’engage la conversation avec lui. Eh bien, je n’en reviens pas lorsqu’il me montra la première de couverture : Les lois fondamentales de la stupidité humaine, de l’auteur italien Carlo Maria Cipolla.
Dans les pays développés, démocratiques, et dans la plupart de ceux qui aspirent à l’être, les urnes constituent une sorte de blanchisserie de la démocratie. Elles « nettoient » et accouchent, en principe, du propre pour donner des nouveaux habits à la République, un nouvel élan. C’est tout le contraire pour l’Afrique qu’elles habillent d’un accoutrement cachant contestations et violences meurtrières. En témoignent, singulièrement, les résultats de récentes élections au Niger, en Guinée Conakry et en Côte-d’Ivoire.
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