
Des journalistes turcs oubliés dans les prisons d’Erdogan demandent de l’aide
Un groupe de journalistes turcs emprisonnés appelle le monde entier à ne pas les oublier, réclamant que justice leur soit rendue le plus rapidement possible.
“Nous sommes des journalistes oubliés dans la prison de Silivri”, ont déclaré 19 journalistes turcs dans une lettre publiée sur Internet la semaine dernière.
Turquie : toujours la plus grande prison de journalistes au monde
Selon le rapport du Centre pour la liberté de Stockholm (SCF), la Turquie est la plus grande prison au monde pour les journalistes avec 237 travailleurs des médias emprisonnés au 15 août 2018.
169 sont en détention provisoire dans l’attente de leur procès et seulement 68 journalistes d’entre eux ont été condamnés définitivement et purgent leur peine. Par ailleurs, 145 journalistes font l’objet d’un mandat d’arrêt et vivent souvent en exil ou sont toujours en fuite en Turquie même.
Détenus depuis plus de deux ans, les 19 journalistes ont déclaré : « Nous qui n’avons pas d’autre métier que le journalisme, nous disons que nous ne voulons pas être oubliés et que nous attendons que justice soit rendue ».
La situation de la Turquie en matière de respect des libertés fondamentales est à désirer. Elle est tombée à la 101ème place sur 113 pays sur l’indice de l’Etat de droit 2017-2018 du World Justice Project, qui mesure le respect de la primauté du droit.
La Turquie est classée 157ème parmi 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse 2018 publié en avril par Reporters sans frontières.
La Freedom House, basée aux Etats-Unis, a placé la Turquie parmi les pays ayant une presse “non libre” dans un rapport publié en avril.
Voici le texte intégral de la lettre signée par les journalistes depuis la prison de Silivri:
« Les journalistes oubliés réclament justice.
Nous sommes des journalistes oubliés dans la prison de Silivri. Nous avons été placés en garde à vue le 25 juillet 2016 puis envoyés en détention pour appartenance à ‘FETÖ’. [FETÖ est un terme péjoratif inventé par le Parti de la justice et du développement (AKP), le parti politique du Président Erdogan, pour faire référence au mouvement Gülen]. Nous, 19 journalistes sur 26 [jugés dans la même affaire et toujours en prison], avons été libérés par un tribunal le 31 mars 2017.
Cependant, tous ceux qui ont été libérés par le tribunal ont été arrêtés à nouveau la même nuit. Immédiatement après, le procureur qui a requis notre libération et tous les magistrats qui se sont prononcés en faveur de notre libération ont été suspendus par le Conseil des juges et des procureurs [HSK].
Les membres du tribunal et le procureur ont rapidement repris leurs fonctions après avoir constaté qu’il n’y avait pas eu d’erreur dans leur décision. Cependant, nous avons été arrêtés à nouveau cette nuit-là et sommes maintenant détenus à la prison de Silivri depuis plus de deux ans.
Jusqu’à présent, seuls deux journalistes [Atilla Taş et Murat Aksoy] qui sont bien connus du public et trois journalistes ayant de graves problèmes de santé ont été libérés. Lors de la dernière audience du 8 mars 2018, le tribunal a condamné certains des accusés à six ans et trois mois et parfois à sept ans et six mois de prison. Tous les accusés qui ont été condamnés dans des affaires similaires ont été relâchés en attendant l’appel mais personne de notre procès n’a été libéré.
Ainsi, le verdict a été rendu dans l’affaire des chroniqueurs qui écrivaient pour le journal Zaman, présenté comme “le bras médiatique de FETÖ”, à l’époque où l’état d’urgence se terminait [OHAL]. Tous les accusés qui ont été condamnés à moins de 10 ans de prison ont été libérés dans l’attente de l’appel. Ainsi, Ali Bulaç, Sahin Alpay et Ahmet Turan Alkan sont sortis bien qu’ils se soient vu infliger des peines de huit et neuf ans d’emprisonnement. Le tribunal a décidé de garder en détention deux chroniqueurs dans cette affaire, qui a vu plus de 30 accusés jugés.
Il n’y a rien de concret dans nos dossiers. Le fait même que nous ayons été libérés après notre première audience devant le tribunal confirme cette réalité. Cependant, notre sortie a été empêchée même si nous avons reçu des peines moindres lors de la dernière audience.
En tant que ‘journalistes oubliés’, qui sont pour la plupart peu connus du public, nous sommes détenus depuis plus de deux ans dans la prison de Silivri.
Nous qui n’avons pas d’autre métier que le journalisme, nous disons que nous ne voulons pas être oubliés et que nous attendons que justice soit rendue ».
Abdullah Kılıç
Ahmet Memiş
Ali Akkuş
Bayram Kaya
Cemal Azmi Kalyoncu
Cuma Ulus
Gökçe Fırat Çulhaoğlu
Habip Güler
Hanım Büşra Erdal
Hüseyin Aydın
Sait Kuloğl
Erkan Acar
Mutlu Çölgeçen
Oğuz Usluer
Seyit Kılıç
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Yetkin Yıldız
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Nous, les ennemis du terrorisme islamique
/dans Europe, France, Moyen et Proche Orient, Tribune Libre /par Maha HassanDimanche soir, le 6 octobre 2019, j’ai suivi le débat avec les invités au France 5 venus parler du film “Sœurs d’armes” de Caroline Fourest.
J’ai été stressée en écoutant la journaliste Caroline Fourest et l’actrice Amira Casar, en ayant peur qu’ils se trompent au sujet de mon pays. La présence de l’écrivain Patrice Franceschi, auteur de ‘Mourir pour Kobané‘, connu pour son engament pour la cause kurde me rassurait.
En tant de kurde, je sais que les ennemis d’Erdogan ne sont pas les islamistes mais les kurdes. J’ai peur, non seulement pour les kurdes, mais aussi pour les français.
J’étais fière d’écouter ces trois gens formidables, qui mettent en lumière la lutte des femmes kurdes. Pour moi, l’apparence des femmes Peshmerga est un symbole de la destruction de l’État Islamique ; nous savons que les femmes kurdes ont combattu des membres de Daech et le film de Caroline Fourest montre aussi cela.
Donc j’ai eu un sentiment partagé : triste pour la morte de policiers à la préfecture, mais rassurée par l’existence des combattants kurdes et leurs amis français.
Lundi matin, le 6 octobre, les réseaux soucieux étaient saturés par le tweet de Donald Trump qui a décidé le retrait des soldats américains du côté syrien de la frontière avec la Turquie.
En tant de kurde, je sais que les ennemis d’Erdogan ne sont pas les islamistes mais les kurdes. J’ai peur, non seulement pour les kurdes, mais aussi pour les français.
L’expérience de bataille d’Afrine, baptisée “Opération Rameau d’Olivier” par l’armée turque contre les forces kurdes, avait rempli cette zone kurde laïque de comportements religieux islamiques étrangers aux habitants de cette région.
Aujourd’hui, si on laisse à nouveau la Turquie rentrer au Rojava, cela augmentera encore les activités d’État Islamique.
Avant cette bataille, mes amis du Rojava m’ont parlé du mode de vie civile et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ils me poussaient à venir voir sur place cette démocratie incroyable, malgré la guerre et les ennemis de la liberté.
Tout cela s’est écroulé avec l’offensive de l’armée islamique aux ordres d’Erdogan. Cette armée qui considère les kurdes comme des ennemis contrairement aux islamistes intégristes.
Aujourd’hui, si on laisse à nouveau la Turquie rentrer au Rojava, cela augmentera encore les activités d’État Islamique.
Je parlerai un jour du rôle d’Ankara qui soutient les islamistes. En attendant je vous partage le lien d’un film qui vient de paraitre intitulé “Turquie… La sage-femme qui a créé ISIS” de Shiar Nayyo. Ce film qui explique comment la Turquie a participé activement à la création de l’Etat Islamique.
Je n’arrête pas de me poser la question, plus précisément, depuis l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo : que puis-je faire ?
Mardi matin, j’ai suivi à la télévision l’hommage rendu aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, tués ce 3 octobre lors de l’attaque perpétrée par Mickaël Harpon.
La révélation de la découverte d’une clé USB appartenant à Mickaël Harpon aggrave la situation. Selon Le Parisien, cette clé contient trois éléments à charge: “des fichiers informatiques avec de nombreuses vidéos de décapitation de Daech”.
En tant que journaliste et écrivaine française et kurde, je me trouve concernée deux fois par cette interconnexion: le terrorisme islamique en Syrie qui touche la France. Je suis consternée par mes deux cœurs qui battent en même temps, le français et le kurde.
Je n’arrête pas de me poser la question, plus précisément, depuis l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo : que puis-je faire ?
Et je pense que je pourrais faire plein de choses. Le rôle que je pourrais jouer, c’est d’expliquer comment nous pouvons libérer les bons musulmans des mauvais, et également sauver l’image de l’Islam des escrocs qui la manipulent !
Le premier point commun que je trouve dans la majorité des tueurs au nom de l’Islam, c’est que ces gens sont nés en Europe et qu’ils ne parlent pas bien la langue arabe, la langue du Coran. Ils ont appris l’Islam radical par des malfaiteurs qui ont leurs agendas politiques. Donc cet Islam, soit-disant djihadiste, n’a rien avoir avec l’Islam que nous l’avons connu et vécu dans les pays arabes.
Nous avons besoin aujourd’hui en France, je pense, de présenter une autre image de l’islam ; une histoire ouverte, tolèrante et libre.
Je parle toujours, comme écrivain, de ma grand-mère kurde musulmane qui m’a inspirée pour écrire mes premiers romans en arabe. Halima était la mère d’un fils communiste ; mon père.
Elle voyait mon père boire de l’alcool et elle priait près de lui en s’adressant au ciel pour protéger son fils. Gamine, je n’avais pas encore trouvé mon chemin. J’ai avoué à ma grand-mère que je suis athée, et en même temps, je l’accompagnais à la mosquée de quartier pendant le mois de Ramadan et je priais avec elle.
Ma grand-mère ne me l’a jamais reprochée, elle m’acceptait comme j’étais en espérant que Dieu m’oriente vers le bon chemin.
Voici un Islam que les tueurs ne connaissent pas, un islam spirituel et tolérant. Je suis née musulmane, d’un père laïque et d’une mère pratiquante, mais j’ai eu la chance de vivre la religion comme une tradition, pas comme une confession sacrée.
Ma mère n’hésitait pas à goûter, par curiosité, le verre de mon père, puis elle demandait à Dieu de la pardonner. Ma mère, ma grand-mère et beaucoup des femmes et d’hommes musulmans voyaient le Dieu comme tolérant, pas comme un gardien de prison, cette image imposée par les escrocs qui appellent à tuer les autres au nom de Dieu !
Grâce à mon éducation, j’ai grandi avec la critique de cette tradition et j’ai échappé à l’enfermement d’un culte éternel.
Nous avons besoin aujourd’hui en France, je pense, de présenter une autre image de l’islam ; une histoire ouverte, tolèrante et libre.
Je pense énormément aux enfants français de Daech, ceux qui étaient avec leurs parents en Syrie ou en Irak. Ces enfants vont jouer un jour leur rôle en France, c’est pourquoi je me sens responsable de me lutter pour l’avenir, même si le présent est encore noir pour moi et je ne sais pas a qui le tour demain d’être encore assassiné par ce terroriste, mais il ne faut pas baisser les bras, nous avons besoin d’ouvrir un dialogue libre pour arracher les garnis terroristes, car Daech est une tendance cultuelle et moral, et pour la détruire, il ne faut une arme culturelle.
Nous pouvons combattre ce terrorisme en ouvrant les portes aux défenseurs de la liberté: les kurdes en Syrie. Il faut les protéger militairement et politiquement, et aussi communiquer avec “les intellectuels” engagés en faveur de la liberté religieuse culturelle.
La guerre contre Daech est divisée en deux flancs : sur le terrain en Syrie, et en France ; et partout, pour la gagner, il nous faut chacun lutter à sa manière.
Je suis une femme kurde française, mon combat est en France, contre les idées terroristes qui menacent mon pays “Kurdistan” et menacent également le futur de mon pays “France”. Nous, kurdes libres, femmes combattantes, journalistes, écrivains, chercheurs… notre grande responsabilité aujourd’hui est de travailler ensemble. Nous sommes tous des cibles de Daech, et nous sommes tous leurs ennemis.
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