TOUS LES ARTICLES PAR : Beraat Gokkus

Journaliste turque réfugié en France. Résident de la Maison des Journalistes.

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Au G20, on tue un journaliste deux fois

[MEURTRE DE JOURNALISTES] Le 2 Octobre 2018, a Istanbul, dans le consulat d’Arabie Saoudite, un journaliste Saoudien est tué. Sa fiancée l’avait attendue à la sortie du Consulat. Mais le journaliste Cemal Kaşıkçı n’est jamais sorti du consulat. Même jour, 15 personnes viennent d’Arabie Saoudite à Istanbul. C’est l’équipe qui a tué Kaşıkçı, un chroniqueur du Washington Post, le journal Américain.

Le Président d’urgence

[TRIBUNE LIBRE] L’Etat d’urgence qui dure depuis 2 ans va finir le 18 juillet si le Président Erdogan ne le prolonge pas. Même si l’Etat d’urgence disparaît de la Turquie, avec le nouveau pouvoir octroyé par son nouveau Président, la Turquie a un “Président d’urgence” ce qui est devenu une situation normale. Le Président de cette “Nouvelle Turquie” Recep Tayyip Erdogan a juré sur la Constitution puis est officiellement devenu “l’hyper président” de son pays.

“Ça ne peut pas arriver” est arrivé.

Je me rappelle quand je vivais en Turquie, on disait comme ça : “Mais non en Turquie quand même, ça ne peut pas nous arriver. Nous sommes une République. Ce n’est pas un pays du Moyen-Orient”. “Ça ne peut pas arriver” est arrivé. Depuis 2016, à peu près 200 médias ont été fermés par le pouvoir. Des centaines de journalistes ont été envoyées en prison. La Turquie est ainsi devenue “la plus grande prison au monde pour les journalistes”.

Le festival Cinéma de Turquie à Paris : un refuge pour la liberté d’expression

[Culture] L’autoritarisme et la censure surplombent tous les domaines en Turquie. Malheureusement, cela comprend aussi le cinéma. Il y a beaucoup de films comme « Zer » de Kazım Öz ou « Tereddüt » de Yeşim Ustaoglu qui sont censurés par l’Etat ou bien autocensurés par leurs auteurs de peur de représailles. Et cette situation tragique crée aussi des situations absurdes.