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RD Congo : le génie est sorti de la bouteille

[ÉLÉCTIONS PRÉSIDENTIELLES] Le titre est affirmatif. Or, par prudence, l’emploi du conditionnel ou de la forme interrogative aurait été plus convenable. On n’en a cure. L’organisation des élections en cours constitue la fin d’un « cycle », dont la suite présente une inconnue redoutée par tous les observateurs. Mais quelle est cette inconnue, sinon une guerre civile, avec pour conséquence la partition du pays ?

Qui a peur des élections… en République Démocratique du Congo ?

[ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE] »C’est pourquoi on empêche ce Fayulu-là de parler, à travers son porte-voix ? On a peur de lui ou quoi ? », m’a demandé mon petit-fils, âgé de 7 ans, en regardant la télévision. Devant mon silence, il a pris l’initiative de répondre lui-même à sa question : « C’est Kabila qui a donc peur… ». Vérité limpide d’enfant !

RD Congo : le réel et la fin du flou artistique en politique à quelques jours des élections

[ELECTIONS PRESIDENTIELLES] A mesure qu’on avance vers la date fatidique du 23 décembre, le ciel se décante. Le réel prend le pas sur le flou. Un flou artistique, qui cache la réalité sans la supprimer. En un mot, le mensonge. La déclaration publique du président Kabila, dimanche 9 décembre à plusieurs médias américains, de vouloir se représenter à la présidentielle de 2023, ajoute à la clarification.

République Démocratique du Congo : une opposition versatile

[POLITIQUE] L’accord signé, dimanche 11 novembre à Genève, par sept membres de l’opposition congolaise, n’a pas résisté aux sirènes de l’ego. Il visait à désigner un candidat commun, en vue d’affronter le camp du président sortant Kabila aux prochaines élections, le 23 décembre prochain. Aussitôt signé aussitôt désavoué par deux d’entre eux. En moins de de 24 heures.

« Un Prix Nobel congolais » est-ce un signe des temps ?

[PRIX NOBEL] « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». L’aphorisme est de Rabelais. En harmonie totale avec l’attribution du Prix Nobel de la paix 2018, vendredi dernier, au médecin gynécologue congolais, Denis Mukwege, pour son abnégation à la cause des femmes violées, au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. A la fois, un cas de science et de conscience. Est-ce un présage des lendemains qui « changent » dans ce pays meurtri ?

République Démocratique du Congo : trois présidents, trois vampires et le « hasard »

[LIBERTÉ POLITIQUE] Trois personnes : Joseph-Désiré Mobutu ; Laurent-Désiré Kabila, dit Mzee, et père putatif de Joseph Kabila. Trois vampires, parvenus au sommet de l’Etat « par hasard ». D’où, par ailleurs, les misères du Congo auquel on a attribué, en moins d’un demi-siècle, trois noms différents. Pour, à chaque fois, monter en épingle un faux changement. Et, du coup, faire durablement assoir des régimes dictatoriaux.