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Retour sur les Solidays 2017 : La solidarité française s’est exprimée

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Avant l’été pendant 3 jours à Paris à l’hippodrome de Longchamp, a été organisée la 19 ème édition SOLIDAYS 2017 avec des milliers des participants et des amoureux de la musique. Retour sur cet événement destiné à mobiliser l’opinion alors que la lutte contre le Sida est loin d’avoir encore atteint ses objectifs d’éradication totale.

Rien qu’en France, comme le signale Sida Info Service, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité a été de 5 925 en 2015, ce qui est encore beaucoup et ne tient pas compte de ceux qui ne sont sont pas fait dépister.
« Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) restent le groupe le plus touché par l’épidémie. Ils représentent 43 % des découvertes de séropositivité. Environ 2 600 HSH ont découvert leur séropositivité en 2015. Les hétérosexuels nés à l’étranger représentent 38 % des découvertes de séropositivité, les hétérosexuels nés en France : 16 %. L’Île-de-France reste la région la plus touchée par la découverte de sérologies positives en métropole. Hors métropole, c’est la Guyane qui est la plus touchée ».

C’est pourquoi le sujet reste d’actualité et que toutes les initiatives sont les bienvenues. Dans ce contexte, ainsi que le rappelle notamment Wikipedia, le festival Solidays est une manifestation de lutte contre le sida organisée par Solidarité sida. Elle a lieu chaque année depuis 1999, sur l’hippodrome de Longchamp à Paris et qui rassemble plus de 150 artistes et près de 200 000 festivaliers. Les bénéfices du festival sont reversés à des associations de lutte contre le sida, à des programmes de prévention et d’aide d’urgence aux malades.

Au programme de cet événement majeur, cette année :

– Des artistes connus et internationaux venus de partout comme Gaël Faye, L.E.J, Imany, Georgio, Ibrahim Maalouf, Mac Miller, etc.
– Un village solidaire avec des associations qui aident des gens en difficultés, des réfugies, des mineurs isolés et des SDF.

Globalement, cette année, ce festival a pris des couleurs de Printemps Solidaire avec une grande campagne en faveur de la solidarité internationale et un appel au président de la République française.

« Grâce au stand Printemps Solidaire, aux nombreuses prises de parole sur scène pour sensibiliser les festivaliers et aux bénévoles qui ont vaillamment sillonné les pelouses de Longchamp pour faire signer un appel au plus grand nombre, la campagne a récolté près de 90 000 signatures » indique l’équipe de Solidays.

C’est la première fois que j’ai vu un grand festival de la musique de cette sorte depuis longtemps… dans une très belle ambiance solidaire destinée à « défendre le principe d’une France ouverte sur le monde et sur les autres, une France qui tient ses promesses face aux inégalités et à la détresse humaine».

Voici mes photos :

« Nothingwood » : l’autre regard de Sonia Kronlund sur l’Afghanistan

Nothingwood est un documentaire réalisé par Sonia Kronlund avec en vedette l’acteur et réalisateur le plus populaire d’Afghanistan, Salim Shaheen. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs dans le cadre du Festival de Cannes 2017, Sonia Kronlund dépeint tout en nuances un portrait tendre de l’Afghanistan d’aujourd’hui.

La réalisatrice Sonia KRONLUND © Marine TURCHI

« Shaheen est très connu en Afghanistan mais les gens rient souvent de lui, c’est ça qui est très intéressant. » a insisté Sonia Kronlund après la projection en avant-première de son documentaire,  mardi dernier à Paris.

La caméra de Sonia Kronlund s’invite et suit pendant environ une semaine la préparation d’un projet de film signé par Shaheen. Les aventures du réalisateur et de son équipe font découvrir au spectateur un autre visage de l’Afghanistan, bien éloigné des rues de Kaboul et de sa réputation forgée par les interventions internationales. Le voyage vers Bamyian, l’ancien avant-poste relativement stable, dont les bouddhas majestueux ont été détruits par les talibans, dans lequel il entraîne sa bande de comédiens, tous plus excentriques et incontrôlables les uns que les autres, est l’occasion de faire la connaissance de cet amoureux du cinéma, qui fabrique sans relâche des films dans un pays en guerre depuis plus de trente ans.

Salim SHAHEEN, superstar afghane se fait acclamer à la demande © Nothingwood/Sonia KRONLUND

Nothingwood livre le récit d’une vie passée à accomplir un rêve d’enfant.

La cinéaste française Sonia Kronlund travaille pour France Culture. Elle a visité et réalisé des reportages en Afghanistan depuis plus de 15 ans. Elle admet que «les histoires d’Afghanistan rapportées en France tendent à ne traiter que de sujets horribles comme les femmes défigurées par des attaques d’acide, etc…». Un constat qui l’a amené à tourner son premier film autour d’un sujet «plus jovial ».

Salim SHAHEEN, survivant d’un art populaire détruit par la guerre © Nothingwood/Sonia KRONLUND

Né au milieu des années 1960, Shaheen a fui les salles de classe pour se réfugier dans celles de cinéma pour regarder des films en provenance d’Inde et des fameux studios de Bollywood. Ses premières réalisations, des films de fiction aux thèmes jugés pas assez sérieux le forcent à quitter le foyer familial. Face à la censure et aux normes culturelles mises en place dans l’industrie afghane par les soviétiques puis les talibans, les films de Shaheen connaissent un certain succès populaire et s’échangent partout en Afghanistan… mais exclusivement sous le manteau.Sa relation au cinéma plus qu’étroite, est devenue vitale. Pris au milieu d’un massacre perpétré par les talibans, Shaheen reproduit ce qu’il a vu sur grand écran et « joue au mort », au milieu des corps sans vie. « Ce que j’ai appris au cinéma m’a sauvé la vie » reconnait-il dans Nothingwood.

Montrer un autre visage de l’Afghanistan aux spectateurs est certes une des ambitions (réussies) de ce film mais la dernière pensée de sa réalisatrice, Sonia Kronlund, va aux populations afghanes : « J’aimerais bien montrer mon documentaire en Afghanistan et en Iran ».

Découvrez la bande annonce du film, Nothingwood dans les salles à partir du 14 juin 2017 :

Roland Garros 2017 : Le tennis n’a pas de frontières

Je joue au tennis depuis l’adolescence, à Kaboul, en Afghanistan. Mais, aujourd’hui, je vis en France et c’est le grand événement sportif du printemps,  Roland Garros 2017, qui commence  à Paris.

La nouvelle édition du tournoi de Roland Garros s’ouvre à Paris, le 28 mai 2017 ©Mortaza BEHBOUDI

L’équipe de tennis junior d’Afghanistan, à Kaboul, 2014 ©Fédération Afghane de Tennis

Malgré une arrivée en France tumultueuse, je n’ai pas oublié ma raquette de tennis, véritable  partie de

mon cœur. Le sport en Afghanistan et le tennis surtout, n’est pas très développé et peu de gens pratiquent le tennis régulièrement. Mais on était une vingtaine de personnes, répartie sur 2 terrains, au sein de la Fédération Afghane de Tennis à Kaboul.

 

Comme d’habitude, le tournoi de Roland Garros se dispute sur les terrains en plein air et, cette fois-ci, en plein soleil, à Paris (pour le moment).

C’est la 116ème édition du « French Open » organisée par la Fédération Française de Tennis et la deuxième étape du Grand Schlem de l’année.

La Journée des enfants le 27 mai 2017 ouvre la compétition dans la bonne humeur – avec Marie-Jo PÉREC et Novak DJOKOVIC ©Mortaza BEHBOUDI

La compétition a lieu au Stade Roland Garros du 28 mai au 11 juin 2017 après une semaine de

qualifications du 22 au 27 mai 2017. Les matches se déclinent en simple, double et double mixte. Les joueurs juniors et handisport sont aussi présents en simple et double.

 

 

Mais cette année apporte d’ores et déjà son lot de surprises. Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, les deux vainqueurs de l’Open d’Australie 2017, à savoir Serena Williams et Roger Federer, se sont retirés de la course avant le début de la compétition.

Le tournoi sera joué sur les terrains d’argile et se déroulera sur une série de 22 courts, y compris les trois principaux, Court de Philippe Chatrier, Suzanne Lenglen et le Court N° 1.

Le président de la Fédération Française de Tennis, Bernard GIUDICELLI, la ministre des Sports, Laura FLESSEL, et de l’ancien champion de tennis, président-fondateur de l’association Fête le Mur, Yannick NOAH ©Mortaza BEHBOUDI

Le 27 mai 2017, Yannick Noah, figure du tennis internationalement reconnue, a signé une convention qui unit désormais son association « Fête le Mur », militante pour un tennis qui lutte contre les inégalités sociales, le Ministère des Sports et la Fédération Française de Tennis. Durant la conférence de presse, l’ancien joueur, actuel entraîneur de l’équipe de France pour la Coupe Davis, a affirmé la nécessité « d’aller chercher les joueurs de demain dans les quartiers populaires, de démocratiser ce sport auprès des enfants d’où qu’ils viennent, afin de dynamiser la compétition en France.»

Le tennis et en général le sport ne doivent pas être à destination uniquement des élites, mais ouvert sur la société toute entière, seul gage d’une réussite sportive, sociale et pariant sur l’intégration que ce soit en France …. Ou en Afghanistan d’ailleurs !

 

La semaine de Roland Garros vu par Mortaza BEHBOUDI 

[UPDATE] Lundi 29.05.2017 

A 16h, 1er match (Simple Messieurs | 1er Tour) entre un français et un belge au  tournoi de Roland Garros.

Pendant ce match les fans étaient plus chauds que les joueurs !

Le résultat :
Richard Gasquet (FR) – Winner 6/3/6/6 vs Arthur De Greef (BLG) 2/6/1/3

Le tennisman tricoloreRichard GASQUET a fait son entrée dans la compétition le lundi 29 mai 2017 ©Mortaza BEHBOUDI

Richard GASQUET (fr) affronte Arthur DE GREEF (blg) le lundi 29 mai 2017 ©Mortaza BEHBOUDI

Richard GASQUET (fr) affronte Arthur DE GREEF (blg) le lundi 29 mai 2017 ©Mortaza BEHBOUDI

À Maxime :  N’embrassez pas un journaliste si vous ne voulez pas sortir du tournoi.

Maxime Hamou (FR) après ses victoires pendant les qualifications a perdu son 1er match le lundi 29 mai contre Pablo Cuevas (URG) ici le résultat : M. Hamou 3/2/4  – Pablo Cuevas 6/6/6

La Fédération Française de Tennis a réagi au geste polémique du joueur français : « La direction du tournoi a décidé de retirer l’accréditation de Maxime Hamou à la suite de son comportement répréhensible avec une journaliste, hier, lundi 29 mai! »

[UPDATE] Mardi 30 mai 2017

À Andrey  Kuznetsov : Vous devriez être sérieux avec un homme britannique !

Andy  Murray (GBR) 6/4/6/6

Andrey  Kuznetsov (Russe) 4/6/2/0

Andy MURRAY réussit son entrée dans le tournoi ©Mortaza BEHBOUDI

Kei Nishikori parle mieux japonais qu’anglais mais son talent est universel. Bravo ! 

Thanasi Kokkinakis (Australie)   6/1/4/4

Kei Nishikori  (Japon)   4/6/6/6

Kei NISHIKORI donne une interview après sa victoire © Mortaza BEHBOUDI

À Gaël Monfils : Well done man !

Gael Monfils (FRA) 6/7/6

Dustin Brown (GER)   4/5/0               

Vitalité, rapidité et fairplay : la définition de la beauté du tennis © Mortaza BEHBOUDI

 

 

« Les Bobines Du Monde » Kézako ?

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Avoir une idée c’est une chose, la mettre en œuvre c’en est une autre ! C’est là que Bobines du Monde intervient en donnant un coup de pouce à ceux qui souhaitent, notamment des réfugiés, s’emparer du moyen vidéo pour s’exprimer. 

Réunion de préparation, le samedi 4 mars 2017, avec les acteurs pour le premier film de Zarif ALIKHANI © Mortaza BEHBOUDI

À Paris, cette association à but non lucratif et fondée en octobre 2016 a été initiée par une dizaine de jeunes de profils différents, qui partagent la passion du cinéma et l’enthousiasme pour l’action sociale et humanitaire.

L’esprit de Bobines du Monde est que toute idée doit avoir la chance d’être entendue, mais aussi d’être vue ! L’industrie du cinéma ne doit pas être limitée aux maisons de productions ou aux professionnels, mais doit être ouverte à tous les talents.

Pour ces jeunes, le cinéma est un joli détail de leur quotidien, et ils sont persuadés que la diversité saura le rendre plus riche.

Quelles sont les missions de l’association ?

« Bobines du monde » s’engage à accompagner des personnes (notamment des réfugiés), à réaliser leurs projets cinématographiques ou vidéos en mettant à leur disposition du matériel, des conseils et/ou en leur proposant de co-réaliser des films. Son objectif est de permettre à ces personnes de s’exprimer en leur nom par un média vidéo et de diffuser et faire connaître leurs projets. Plus largement, l’association a pour objectif de faire connaître des écritures cinématographiques différentes portant d’une manière large sur la thématique des réfugiés ou des projets des personnes réfugiées en France.

Le premier scénario des « Bobines du monde » est porté par Zarif Alikhani, un jeune réfugié afghan également membre de l’association qui a décidé de décrire dans un court métrage les premiers pas d’un réfugié à Paris, en alimentant le petit film d’informations sur la demande d’asile et les étapes à suivre dans la procédure.

L’équipe lors d’une réunion de l’association © Lucile FROITIER

Behzad Qayomzada est le président de l’association. Passionné de cinéma, il a décidé, après avoir réalisé plusieurs courts -métrages, de lancer sa propre association. Il est réfugié en France depuis cinq ans. En Afghanistan, il était journaliste et continue ici de produire des films : « Rien ne vaut la vie », « Avoir le cœur sur la main » et « Dans l’autre sens ».

Ali Hasan est originaire de Syrie, il est aujourd’hui étudiant et apporte à BDM ses connaissances cinématographiques, mais également ses compétences graphiques. Il s’occupe de la communication et des projets.

Soizic Chevrat, très intéressée par le cinéma et étudiante en Master 2 “Droits de l’Homme et Droit Humanitaire” a rejoint l’équipe pour s’occuper de la communication.

L’association compte également Lucile Froitier, Zarif Alikhani, Perrine Baré, Aglaé Olivier, et Mortaza Behboudi.

Leurs actions s’appuient donc sur l’entraide, particulièrement le partage de connaissances, la formation et la mise en contact entre les porteurs de projets et les professionnels.

La Bretagne a célébré la culture afghane

[Par Mortaza BEHBOUDI, envoyé spécial du Festival de Cinéma de Douarnenez]14087642_1042129232561792_413963831_o

Festival de Cinéma de Douarnenez. Oh là là, la danse afghane ! Samedi soir, juste avant le « fest noz », des réfugiés afghans ont dansé et présenté la danse traditionnelle afghane « Attan » au Festival de cinéma, qui a connu une soirée inoubliable : les spectateurs, d’abord un peu surpris, sont vite entrés dans la danse.
Après une présentation de la musique et de la danse afghane, ce fut le tour des chansons traditionnelles arabes, kurdes et turques. Cette soirée consacrée aux grandes questions de société s’est ainsi poursuivie avec des danses et des musiques exceptionnelles de ces différents pays.
En Afghanistan, il y a deux danses traditionnelles, la danse « Attan » et la danse « Qarsak ». L’Attan est une forme de danse qui a pris naissance dans les régions pachtounes de l’est de l’Afghanistan. L’Attan était à l’origine une danse pratiquée par les Pachtounes en temps de guerre ou bien lors de mariages ou d’autres célébrations (fiançailles, nouvelle année, rassemblements informels). Elle est maintenant considérée comme la danse nationale de l’Afghanistan. Les danses Attan en plein air ont longtemps été une manifestation traditionnelle dans la culture pachtoune. Cette danse est exécutée par une troupe de 50 à 100 danseurs qui agitent des foulards rouges en l’air tandis que les musiciens frappent leurs tambours. Cette danse est commune aux Pachtounes d’Afghanistan et du Pakistan.
Cependant, la musique afghane est à l’image du pays, à la croisée de nombreuses cultures. On y trouve tout autant des musiques et des instruments se rattachant au monde persan qu’au monde indien ou à celui de l’Asie Centrale. Cette diversité est à l’image de la richesse linguistique du pays, où l’on parle dari, ourdou, pashto…

 

 

De nos envoyés spéciaux, le 39ème Festival de cinéma de Douarnenez

douarnenez2016A l’occasion du 39ème Festival de cinéma de Douarnenez qui aura lieu du 19 au 28 août 2016 deux journalistes de la MDJ vont partir en tant que correspondants de L’œil de l’exilé dans le cadre du partenariat renouvelé entre la MDJ et le Festival.

Il s’agit du photographe Mortaza Behboudi et du journaliste Khosraw Mani, tous les deux originaires d’Afghanistan, qui vont rejoindre l’équipe de la rédaction de Kezako.

Par ailleurs, vendredi 26 août 2016 à 11h30 à la salle des fêtes de la Mairie de Douarnenez sera diffusé le documentaire audio “Reporters en exil : la Maison des journalistes” de François Bordonneau, Juliette Médevielle et Vincent Decque pour Sur les docks de France Culture (53′, 2016), dans le cadre des “Échappées sonores” du Festival de cinéma de Douarnenez.

La diffusion du reportage sera suivi d’une rencontre avec Mortaza Behboudi et Khosraw Mani.

Ci-dessous le reportage et les éditions de Kezako : 

L’équipe de la rédaction de Kezako pour le 39e Festival de cinéma de Douarnenez, avec Khosraw Mani et Mortaza Behboudi.

14075177_1042287269212655_1128885158_oMustafa Kemal Atatürk, un portrait (MANI)

Turquie, toute l’actualité à la Une (MANI)

Dersim, le massacre oublié (MANI)

La Bretagne a célébré la culture afghane (BEHBOUDI)

De Calais à “Nulle part en France”, un film de Yolande Moreau (MANI)

Une étrange impression dans ma tête, un livre d’Orhan Pamuk (MANI)

Khosraw Mani, un calme bouleversant (BARE)

La bâtarde d’Istanbul, un livre d’Elif Shafak (MANI)

La saga de Mèmed le Mince, un roman de Yachar Kemal (MANI)

L’espoir, un film de Yilmaz Güney (MANI)

Nazım Hikmet, le poète de « la ville qui a perdu sa voix » (MANI)

Konya, une des plus anciennes villes de Turquie (MANI)

 

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3Kezako n. 1 : cliquez ici pour télécharger la version numérique

Kezako n. 2 : cliquez ici pour télécharger la version numérique

Kezako n. 3 : cliquez ici pour télécharger la version numérique

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Kezako n. 5 : cliquez ici pour télécharger la version numérique

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Albert Speer se confesse au Théâtre de l’Opprimé

[Par Mortaza BEHBOUDI]

Le 2 juin au Théâtre de l’Opprimé était joué spectacle d’une heure en italien et sous-titres en Français. Mise en scène par Benoît Felix-Lombard et avec Ettore Nicoletti dans le rôle titre. Le spectacle était centré sur l’architecte d’Hitler, Albert Speer.

 

(Source : Mortaza Behboudi)

(Source : Mortaza Behboudi)

 

Speer, né le 19 mars 1905 et mort le 1ᵉʳ septembre 1981, était architecte allemand qui fut l’architecte en chef du régime nazi et responsable de nombreuses constructions et rénovations. Le spectacle a démontré tout le pouvoir d’Hitler et la démesure d’un architecte à qui on a donné libre court à son imagination. Selon Sebastian Haffner écrivain et journaliste allemand « On se débarrassera des Hitler et des Himmler, mais avec les Speer nous devrons faire les comptes encore longtemps. »

 

(Source : Mortaza Behboudi)

(Source : Mortaza Behboudi)

 

Pendant une heure, l’architecte nazi, qui a fini par désobéir à Hitler, confesse ses fautes et ses erreurs, beaucoup de personnes ont ainsi pu découvrir l’histoire de cet architecte, à la vie un peu hors du commun.