La liberté d’informer
Journalistes et lanceurs d’alerte, liberté d’expression et droits de l’Homme… Le combat pour la liberté d’informer est actuel, partout dans le monde et ne cesse d’être menacé. La Maison des journalistes – MDJ – à travers ses nombreuses missions et son journal “l’Oeil de la MDJ” lutte quotidiennement pour que chacun puisse jouir de son droit fondamental : critiquer librement.
Dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, la liberté est le premier des quatre droits de l’Homme. Après la définition de la liberté et le rappel de la primauté de la loi (article 4), c’est le refus de la détention arbitraire (article 7), puis la présomption d’innocence (article 9) et l’affirmation du respect des opinions notamment « religieuses » (article 10). De plus, la « libre communication des pensées et des opinions » apparaît comme la première des libertés (article 11), dont les bornes sont définies par la loi.
La « libre communication des pensées et des opinions » est définie aujourd’hui par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par Les Nations Unies en 1948 et ses diverses adaptations dans les lois des pays. Elle est aussi l’objet de réflexions philosophiques, politiques et éthiques quant à la meilleure façon de la pratiquer.
Etat de la presse en Egypte : un champion déchu
/dans Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Veronica Merlo[ANALYSE] Censure et contrôle d’Etat en Egypte : la mutation d’un pays pionnier dans le développement de la presse devenu champion de la censure et de la repression. Tout en étant à l’origine de la diffusion de la presse à imprimer dans le monde arabe, les gouvernements successifs ont progressivement limité la liberté d’expression jusqu’à aujourd’hui, où on se demande qu’il reste-t-il de l’espace pour une couverture médiatique indépendante, critique et libre.
Etat de la presse en Afghanistan : le pays où les journalistes meurent le plus
/dans Liberté d'informer, Liberté de la presse /par Riaz Ahmad[ANALYSE] Durant les deux premiers mois de 2019, la Communauté des Médias Afghans a perdu trois de ses membres au cours de deux incidents successifs. Javid Noori, journaliste de radio, a été exécuté par des talibans le 5 janvier 2019 dans la province occidentale de Farah. La seconde attaque a visé les locaux d’une station de radio du nord est du pays et causé la mort de deux journalistes, Shafiq Aria et Rahimullah Rahmani. Sur les pas de 2018, l’année 2019 en Afghanistan s’annonce d’ores et déjà comme l’une des plus meutrières pour les journalistes en exercice.
Ingérence et attaque marocaine en plein Paris : des militants et des journalistes menacés
/dans Liberté d'informer /par Guillaume Luer[LIBERTÉ D’INFORMER] La Maison des journalistes a pu interviewé l’un des intervenants de cette conférence, le journaliste Hicham Mansouri. Exilé en France, attaqué et diffamé au Maroc par des procès sans cesse reportés, hébergés il y a quelques années par la Maison des journalistes, Hicham a accepté de nous raconter ce qu’il s’est passé.
Pourquoi l’état Égyptien a décidé d’oublier la révolution de 2011 ?
/dans Liberté d'expression, Liberté d'informer, Moyen et Proche Orient /par Veronica Merlo[PRINTEMPS ARABE] Certes, mémoire et histoire sont souvent en conflit. Cependant, nous ne devrions pas oublier le droit de nous souvenir, de commémorer et de parler de tout événement passé. Cela peut prendre différentes formes, d’un article à une chanson, un tableau, un poème ou simplement une conversation. Ce qui est défini comme le droit humain fondamental à la liberté d’expression et qui n’est évidemment pas respecté dans l’Égypte d’aujourd’hui.
Interview d’Abnousse Shalmani – Marraine de la promo 2018 de la Maison des journalistes
/dans Liberté d'informer /par Guillaume Luer[Abnousse Shalmani], journaliste et romancière, auteur du roman “Les exilés meurent aussi d’amour” paru en 2018 (Ed. Plon), a accepté d’être la marraine de la promotion 2018 de la Maison des journalistes. Y résident 16 journalistes réfugiés pour avoir exercé leur métier, ils connaissent l’exil en France depuis quelques mois. En tant que marraine, Abnousse Shalmani répond à toutes nos questions autour de l’exil et du journalisme.