RDCongo : une nouvelle pierre d’achoppement dans les négociations sur le gouvernement
06/06/2019 dans Afrique, Tribune Libre /par Christian NascimentoÀ dix jours de la fin de session parlementaire, prévue pour le 15 juin et au cours de laquelle le nouveau gouvernement congolais doit être investi, les négociations entre la coalition CASH de Félix Tshisekedi et le FCC de Joseph Kabila sont au point mort. Les deux camps ne s’accordent toujours pas sur la répartition des postes au sein du futur gouvernement.
La dernière réunion de négociations qui s’est tenue mardi soir à Kinshasa a tourné court. La réunion n’aura duré que quelques minutes pour se conclure sur un constat d’échec, avant même que la question du gouvernement à proprement parler ne soit abordée.
En cause : la décision lundi du chef de l’État Félix Tshisekedi de procéder à des nominations à la tête de la Gécamines et de la Société Nationale des Chemins de fer Congolais (SNCC), sans l’aval du nouveau Premier ministre.
Des nominations jugées « illégales »
Une décision jugée « illégale » par les pro- Kabila, qui n’ont pas fait mystère de leur mécontentement dès le début de la réunion.
Pour Constant Mutamba, avocat et cadre de cette coalition, elles « violent l’article 81 de la Constitution » car elles n’ont pas été contresignées par le nouveau Premier ministre. L’avocat menace de saisir le Conseil d’État.
« On ne peut pas éternellement bloquer tout un pays », abonde un cadre du parti présidentiel.
Une lecture contestée par Me Kapiamba, le président de l’Acaj (Association congolaise pour l’accès à la justice). Pour lui, le chef de l’État a agi en vertu de l’article 60 de la Constitution de l’État, alors que l’ex-Premier ministre est démissionnaire et que le nouveau Premier ministre n’est pas encore formellement investi, faute d’accord sur la composition du gouvernement. « On ne peut pas éternellement bloquer tout un pays« , abonde un cadre du parti présidentiel.
Mais au- delà du débat juridique, c’est aussi le choix de Gabriel Kyungu pour diriger le conseil d’administration de la société nationale des chemins de fer (SNCC) qui dérange, estime une source au FCC. Ce proche de Moïse Katumbi, ne fait pas partie de la coalition au pouvoir. « C’est un message subliminal de la part du chef de PPRD Joseph Kabila », explique cette source pour qui le Raïs laisserait ainsi entendre à ses partenaires qu’il pourrait au besoin se chercher de nouveaux alliés.
« Nous n’en sommes pas à la rupture, mais nous sommes bloqués »
Une pierre d’achoppement de plus en tout cas dans des discussions déjà bien difficiles. « Nous n’en sommes pas à la rupture, mais nous sommes bloqués », reconnaissait mercredi l’un des négociateurs du président Tshisekedi tout en accusant ses partenaires d' »entraver » les discussions avec des « manœuvres dilatoires » et de « refuser de céder » la moindre parcelle de pouvoir.
Les deux camps n’arrivent pas se mettre d’accord sur ce que doit être la répartition des postes entre les deux coalitions. Pas question côté FCC, largement majoritaire dans les deux assemblées de concéder aux pro-Tshisekedi plus 24% des postes ministériels, quand ces derniers en réclament 45%, avec pour argument « qu’ un poste de président « devrait peser » plus » dans les négociations que « quelques députés », explique l’un des négociateurs.
Bref, des positions encore très éloignées. Sans oublier l’épineuse question des postes régaliens, revendiqués par les deux camps, qui augure là aussi de tractations houleuses et n’a pas encore été abordée. Signalons que les plateformes de Tshisekedi et Kabila optent pour une coalition gouvernementale n’aspirent aucun confiance au sein de la classe politique, ni à la société civile et, moins encore à la presse congolaise qui constate que les violations des droits humains restent très élevées en 2019, selon l’ONU.
Les agents de l’État sont plus que jamais pointés du doigt en ce moment, ils sont même responsables selon l’ONU, d’au moins 73% des exactions comptabilisées sur tout le territoire national, contre 53% en décembre. A noter le nombre très élevé d’exécutions extrajudiciaires : au moins 47 dont 7 femmes, soit plus d’une par jour. Au total, l’ONU relève 574 violations, soit plus qu’en novembre ou décembre 2018, et sur ces 574, un bon tiers sont des violations à caractère politique.
Au moins une cinquantaine de personnes, pour l’essentiel des militants des droits de l’homme et des journalistes, ont fait l’objet de menaces ou d’attaques et ils ont eu besoin, dans les quatre semaines qui ont suivi l’enterrement à Kinshasa de sphinx de Limite Monsieur Étienne Tshisekedi (le père de l’actuel président Félix Tshisekedi), mesures de protection des Nations- unies. Nascimento Christian Journaliste politique.
Facebook’s political censorship13/11/2019 - 10:34
Eight whistleblowers prosecuted under the Obama administration: Where are they now? One month before the U.S midterm elections, Facebook deletes over 800 pages and accounts claiming they consistently displayed “spam and coordinated inauthentic behavior.” The 559 politically-oriented pages and 251 accounts were all American. Among the blocked pages are Nation in Distress, Right Wing News, […]
Eight whistleblowers prosecuted under the Obama administration: Where are they now?13/11/2019 - 10:17
Eight whistleblowers prosecuted under the Obama administration: Where are they now? Barack Obama is often criticized for waging a war against whistleblowers, but this may not be the entire truth. During the two terms Obama held office, eight whistleblowers were prosecuted, a number greater than those punished by the law under all U.S. presidential administrations combined. […]
“I need to rebuild myself. But I need to continue my work for Syria.”12/11/2019 - 11:24
At only twenty four years old, the syrian photojournalist, Abdulmonam Eassa, has already witnessed and documented the ruin of his hometown, Hamouria, on the outskirts of the capital, and the carnage of his people.
« I would like you to mention it in the portrait as the « syrian revolution », it was not a « civil war » or a « movement », we have to call it as what it was: a revolution. »01/08/2019 - 12:27
Hasan, a detached look in the eyes, a wristband to the colors of the Free Syrian Army, is struggling to remember of any independent journal: “At least, I am certain that there no media covering of what happened in the country.” In February 2011, Hasan is 21, he is living in Douma in the east […]
Afghanistan: another deadly Year for Journalists in 201910/07/2019 - 9:17
Within the first six months of 2019, Afghanistan has lost six of its journalists in separate incidents, the first death of a journalist was recorded by RSF in Afghanistan this year. 35 cases of violence against journalists and media staff were recorded by Nai, supporting open media in Afghanistan which includes 5 cases of murder, […]