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Iran – Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahs

L’Histoire écrite par les hommes passe sous silence les luttes menées par la Femme durant les 150 dernières années en Iran. Les témoignages qui permettent de vérifier ce combat ne sont plus qu’une poignée de documents, qui ont survécu à la censure des dictatures et des intégristes.

En 1979, les émeutes qui ont conduit à la chute de la dictature du Chah sont marqués par une présence de grande envergure des femmes dans ce mouvement.

Aussitôt après la victoire de la Révolution, un grand paradoxe s’empare de la société iranienne. L’élan des femmes pour une participation de plus en plus remarquée à la vie politique et sociale du pays est inconciliable avec le nouveau régime fondé par l’Ayatollah Khomeiny qui affiche rapidement des mesures qui vont à l’encontre des droits des femmes.


“Les femmes iraniennes  sont le visage de la révolte contre le régime des mollahs.”


Le califat instauré par Khomeiny tentera dès les premiers jours de soustraire la femme de la vie sociale et politique afin de la limiter le plus possible, notamment par des lois comme le port obligatoire du voile.

Quatre décennies de dictature religieuse et misogyne en Iran

Khomeiny a commencé son offensive contre les libertés des femmes iraniennes une semaine à peine après la Révolution de 1979, avec une répression de leurs droits.

La discrimination sexuelle et la misogynie sont l’essence idéologique du régime fondé par Khomeiny. C’est pourquoi il s’est mis à agresser les femmes dès son arrivée au pouvoir.

Chronologie des lois contre les femmes en Iran 

  • 26 février 1979: Le bureau de Khomeiny annonce que la loi sur la protection de la famille Légiférée sous le régime du chah va être abrogée.
  • Le 28 février 1979: La discrimination sexuelle est étendue au domaine du sport et les compétitions sportives féminines sont annulées les unes après les autres.
  • Le 2 mars 1979: Les femmes sont exclues de la magistrature.
  • Le 4 mars 1979: Le droit au divorce est accordé exclusivement aux hommes, ce qui leur permet de décider unilatéralement du divorce à tout moment de leur choix.
  • Le 7 mars 1979: Khomeiny lance une fatwa sur le voile obligatoire, obligeant les femmes à se couvrir les cheveux au travail.
  • Le 22 mai 1979: Une première femme est fouettée en public.
  • Le 12 juillet 1979: Première exécution de trois femmes accusées d’avoir commis un vice.
  • Le 30 septembre 1979: Une nouvelle loi qui remplace la loi sur la protection de la famille supprime les avantages limités accordés aux femmes par le chah.
  • Le 3 février 1980: La première directive gouvernementale est publiée, obligeant les femmes médecins et infirmières à porter le voile au travail.
  • Le 19 avril 1980: Les chanteuses sont convoquées au tribunal, intimidées et humiliées, et privées à jamais de chanter en public.
  • Le 29 juin 1980: Pour la première fois, deux femmes sont lapidées à Kerman, dans le sud de l’Iran.
  • En 1983, l’âge légal du mariage pour les filles est abaissé à 9 ans. Il sera ensuite relevé à 13 ans.
  • Selon l’article 102 de la loi répressive ratifiée en 1983, les femmes qui apparaissent en public et dans les rues sans le voile religieux sont passibles de 74 coups de fouet.

Entre 1983 et 2010, peu de nouvelles lois ont été créées. Mais depuis, le rythme des lois contre la liberté des femmes a repris. 


  • En 2010, une autre loi a été adoptée pour «diffuser la culture de la chasteté et du voile», selon laquelle au moins 26 organes gouvernementaux ont été chargés de faire respecter le voile obligatoire par les femmes iraniennes.
  • En 2012, le régime a mis en œuvre un vaste plan dans toutes les universités, imposant des quotas pour l’admission des étudiantes. Selon ce plan, il était totalement interdit aux filles dans 77 domaines d’études.
  • En 2014, le parlement des mollahs a adopté deux articles d’un nouveau projet de loi soutenant ceux qui font la promotion de la vertu et la prohibition du vice. De telles législations ont préparé le terrain à des gangs liés au pouvoir qui ont vitriolé un grand nombre de femmes iraniennes sous prétexte qu’elles ne portaient pas correctement le voile.
  • Le 16 septembre 2015, L’interdiction de voyager sans la permission du mari : Selon l’article 18 de la loi sur les passeports.
  • En janvier 2016, le parlement des mollahs a adopté un projet de loi pour protéger la chasteté et le voile. les femmes ont été soumises à de nouvelles limites de temps limitant leur travail entre 7 heures du matin à 22 heures.

Les femmes iraniennes défient les mollahs

Ces restrictions n’ont pas empêché les femmes iraniennes de se battre pour leurs droits. Après quatre décennies d’oppression inhumaine, non seulement elles ne se sont pas tues, mais elles résistent de plus en plus chaque jour.


La première série d’exécutions en juin 1981 concernait des lycéennes de 16 et 17 ans qui n’avaient même pas donné leur nom.


Au cours des deux ans et demi qui ont suivi la révolution, des milliers de jeunes filles soutenant le mouvement d’opposition des Moudjahidines du peuple (OMPI/MEK) ont été arrêtées, blessées et des dizaines tuées lors d’attaques de matraqueurs soutenus par le gouvernement.

La première série d’exécutions en juin 1981 concernait des lycéennes de 16 et 17 ans qui n’avaient même pas donné leur nom.

Des femmes enceintes ont été exécutées et des jeunes filles vierges ont été violées avant leur exécution. Lors du massacre des 30.000 prisonniers politiques en 1988, les femmes membres de l’OMPI ont été pendues par groupes entiers.

En 1999, le soulèvement des étudiants a de nouveaux éclatés dans tout l’Iran. De nombreuses étudiantes ont donné une nouvelle leçon de résistance aux mollahs. Une étudiante du nom de Fereshteh Alizadeh, a été tuée lors des manifestations. En outre, lors du soulèvement de 2009, plusieurs femmes ont été blessées et tuées, comme Neda Agha Sultan qui est morte innocente et qui est devenue un symbole de la pureté et d’innocence des femmes iraniennes lors des soulèvements.

[ATTENTION, LA VIDÉO CI-DESSOUS EST TRES VIOLENTE, ON Y VOIT NEDA AGHA SULTAN QUI VIENT DE RECEVOIR UNE BALLE, MOURRIR SOUS L’OEIL DE LA CAMÉRA, CETTE VIDÉO A PROVOQUÉ UN TOLLÉ EN IRAN]

En janvier 2018, les femmes ont joué un rôle de premier plan dans la formation des mouvements populaires.

Des étudiantes scandaient lors d’une manifestation de janvier: “Réformateurs, conservateurs: le jeu est terminé”, visant la dictature religieuse, un slogan qui a mis un terme à toutes les revendications réformatrices d’Hassan Rohani et de ses factions affiliées.

Après les soulèvements de janvier 2017, une vague d’arrestations a commencé. Plus de 500 filles et jeunes femmes ont été arrêtées pour avoir participé aux soulèvements de janvier 2018.

Manifestations en novembre 2019 et janvier 2020

Les responsables et les autorités du régime ont reconnu le rôle remarquablement actif et le leadership des femmes dans le soulèvement de novembre en déclarant que “dans de nombreux endroits, en particulier dans les banlieues de Téhéran, les femmes de 30 à 35 ans semblent avoir joué un rôle particulier dans les émeutes et les troubles. La direction par les femmes dans les émeutes est remarquable“.

Le 15 décembre 2019, la Résistance iranienne a annoncé que plus de 1.500 personnes avaient été tuées par les forces de sécurité lors des manifestations de novembre. Puis, le 23 décembre, l’agence de presse Reuters a confirmé des sources au sein du régime iranien qui affirment que 400 femmes et 17 adolescents figuraient parmi les morts et les personnes assassinées.

Par ailleurs, lors du soulèvement de janvier 2020, des étudiantes ont protesté contre les tirs de missiles des pasdarans sur un avion de ligne ukrainien tuant plusieurs étudiants à bord de cet appareil. Elles scandaient: «Commandant en chef, démission! Démission!»

Le site du Guardian a également fait état du rôle prépondérant des femmes dans les rassemblements antigouvernementaux en Iran. L’article fait référence au rôle de premier plan des femmes et mentionne que de nombreux groupes se sont rassemblés sur la place centrale Azadi de Téhéran dimanche soir (dimanche 8 mars, journée inetrnationale des femmes), portant des masques et des foulards pour cacher leur identité. Elles ont affronté la police anti-émeute et des agents en civil.

A présent, les femmes iraniennes, avec leur leadership courageux et leur bravoure dans les manifestations, continueront jusqu’au renversement de toute la théocratie misogyne des mollahs et la chute de leur dictature absolue pour être effacées de l’histoire de l’Iran.

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Iran – 1000 morts liés au coronavirus et des journalistes interdits d’en parler

Mensonge et dissimulation du régime provoquent la propagation de la catastrophe. Il y aurait jusqu’à “60.000” infectés dans le pays. L’Iran est donc au bord d’une des plus grandes catastrophes humanitaires de son histoire contemporaine. Mensonge et dissimulation du régimeont provoqué la propagation du coronavirus dans le pays.

Des experts internationaux s’interrogent sur l’étendue réelle de l’épidémie de nouveau coronavirus en Iran, pays qui concentre déjà le plus grand nombre de morts hors de Chine et foyer de contamination qui pourrait propager la maladie dans la région;  a annoncé  l’AFP le 29 février 2020.

Le ministère de la Santé, Ali Khamenei, Hassan Rohani et d’autres dirigeants étaient bien au courant de l’arrivée du virus en Iran il y a au moins un mois. Pourtant, la première directive pour y faire face a été émise à contrecœur le 20 février.

Sur ordre du guide suprême du régime, Ali Khamenei, une grande opération de dissimulation a été menée pour pemettre la tenue de l’anniversaire de la révolution de 1979, le 11 février, et à la mascarade électorale du 23 février.

Quelle est l’ampleur de l’épidémie du Coronavirus en Iran?

Ahmad Amir-Abadi Farhani, député de la ville de Qom et membre du bureau du parlement, a déclaré le 24 février que “50 personnes à Qom étaient mortes du coronavirus“.


Le vice-ministre de la Santé, Qassim Janbabai , dans une interview télévisée a souligné que “il y a jusqu’à 60.000 infectés dans le pays”.


En réponse au démenti d’Ali Rabi’i, le porte-parole de Rohani, et du vice-ministre de la Santé, Iraj Harirchi, ce député a mis la liste des personnes décédées à la disposition du ministère.

Le régime continue de prétendre que seules 43 personnes sont mortes et 593 ont contracté le virus.  Mais d’autres bilans non officiels sont beaucoup plus lourds. Entre-temps, une officielle, Nahid Khoda-Karami, à la tête de la commission de la santé du conseil municipal de Téhéran, a révélé que 10000 à 15000 personnes ont été touchées par le virus.

Le vice-ministre de la Santé, Qassim Janbabai , dans une interview télévisée a souligné que “il y a jusqu’à 60.000 infectés dans le pays“.

L’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) sur la base d’informations de l’intérieur de l’Iran, a annoncé le lundi 2 mars 2020 à 20h que le nombre de personnes ayant perdu la vie à cause du coronavirus (COVID-19) dépasse les 1000.

Le virus s’est répandu dans les 31 provinces.

La même source détaille comme suit ce chiffre: quelque 209 victimes à Téhéran, 61 à Ispahan, 92 dans la province de Guilan, 18 dans celle de Lorestan et 45 dans les provinces de Kermanchah sont mortes jusqu’à présent.

En outre, 14 à Machad, 11 à Sorkh-Hessar, 116 à Shahsavar et au moins 300 à Qom ont également perdu la vie.

Dans d’autres villes, dont Ahwaz, Karadj, Andimeshk, Iranshahr, Bandar-Abbas, Saqqez, Oroumieh, Ilam, Tabriz, Saveh, Arak, Yassouj, Hamedan, Nichapour, Semnan, Yazd, Qazvine et Kashmar, une ou plusieurs personnes sont mortes.

«La situation dans la province de Guilan est plus critique qu’ailleurs. Les hôpitaux, et même leurs couloirs, débordent de patients contaminés. Dans les campagnes, des personnes sont mortes avec des symptômes de type corona. Personne ne connaît le nombre exact de personnes infectées ni de celles qui sont mortes. Les chiffres officiels relèvent plutôt de la plaisanterie», a affirmé Gholam-Ali Jafarzadeh, député de la ville iranienne de Racht.

Toutes les heures les ambulances amènent des cadavres au cimetière Baghé Rezvan de Racht nord Iran témoigne un citoyen sur twitter: “le nombre des morts et bien plus terrible que ce que nous croyons”.

Comment le virus est arrivé en Iran ?

En Iran, le doigt de l’accusation pointe vers les gardiens de la révolution. Alors que la plupart des pays ont annulé leurs vols vers la Chine, les vols de Mahan Air à destination et en provenance de la Chine ont continué après le 25 février 2020, malgré des appels nationaux et internationaux répétés à y mettre fin. Cela a contribué à la propagation rapide du virus en Iran et dans de nombreux pays voisins.

Le 19 février, le site web public Eghtsad Online a révélé l’inquiétude du personnel de service de l’aéroport international de Khomeini via des images pertinentes sur twitter.

Alors que le coronavirus a fait [plusieurs] victimes en Iran, les vols de Mahan Airline vers la Chine se poursuivent. Un groupe de nettoyeurs de l’aéroport international “Imam” Khomeini a exprimé ses inquiétudes concernant le nettoyage des avions en provenance de Chine” a écrit Eghtesad Online.

Les vols de la compagnie des pasdarans Mahan Air à destination de la Chine continuaient encore le 28 février. Pour se justifier, le régime a affirmé qu’il transférait des kits de détection du virus de la Chine vers Téhéran.

Le régime des mollahs n’a pris aucune mesure préventive efficace pour faire face à la propagation du virus, y compris la mise en quarantaine des villes où le virus s’est propagé. Au lieu de prendre les mesures nécessaires, le président du régime, Hassan Rouhani, a déclaré que les personnes atteintes de coronavirus seraient mises en quarantaine, mais que l’épidémie était loin d’être suffisamment grave pour justifier la mise en quarantaine de populations entières.

De même, lors de la conférence de presse au cours de laquelle il est tombé malade, le vice-ministre de la Santé Harirchi a insisté sur le fait que de telles procédures de quarantaine à grande échelle étaient des reliques inutiles de «l’âge de pierre».

Arrestation des journalistes pour propagation de la rumeur du virus!

“L’Iran est maintenant face à une guerre de sécurité politique et biologique”; a écrit le site officiel de la télé Iranien.

Le commandant de la police de régime a déclaré: “Les policiers ont arrêté les responsables de deux pages Instagram qui parlaient du coronavirus, inquiétant le public.”

Parler du coronavirus sera bientôt considéré comme troubler l’opinion publique, agir contre la sécurité nationale et insulter le président!”, s’inquiète pour sa part une Iranienne sur twitter.

Le journal officiel Jahan-e San’at a reconnu le 23 février les mensonges des dirigeants du régime: «Il semble maintenant que les autorités aient d’abord voulu dissimuler l’apparition du coronavirus dans le pays, ou du moins jusqu’au 21 février, date des élections législatives. Mais la mort des deux personnes a perturbé les plans du gouvernement. Le comportement des responsables au cours des dernières décennies a sapé la confiance des citoyens à leur égard. Ce qui est plus dangereux qu’un Coronavirus pour une société, c’est la méfiance des citoyens envers les autorités.”

Cette semaine, l’ONG Reporters sans Frontières a critiqué Téhéran sur cette crise, accusant le régime de dissimuler des informations sur la propagation du nouveau coronavirus.

Samedi, le porte-parole du ministère de la Santé Kianouche Jahanpour a réagi à ces critiques en accusant les médias étrangers de diffuser de fausses informations.

Appel de l’OMS à envoyer une mission médicale en Iran

Cette situation a fait réagir Maryam Radjavi. La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré que le régime répète la même histoire avec le coronavirus que celle de la destruction de l’avion ukrainien, mais à une échelle beaucoup plus grande.

Radjavi a appelé les médecins, les infirmières et le personnel hospitalier à diffuser rapidement leurs informations afin de sauver des vies en Iran et de contrecarrer les dissimulations et les informations trompeuses du régime.

Elle a souligné que les Nations-Unies, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autres organisations internationales des droits de l’homme doivent obliger la dictature religieuse en Iran à rendre public tous les faits et chiffres concernant le coronavirus et à les fournir aux organisations internationales concernées.

Elle a exhorté les Iraniens, en particulier les jeunes, à organiser des manifestations pour forcer le régime à dire la vérité et le contraindre à mettre à la disposition de la population, des hôpitaux et des médecins, les ressources et les équipements médicaux et de soins de santé, largement monopolisés par le Corps des gardiens de la révolution et les organes de sécurité.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.

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Iran – Les élections législatives ont été massivement boycottées

Ce boycott législatif sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, à Rohani et à l’ensemble du régime clérical. Cela reflète aussi l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement» comme le proclame l’opposante politique Maryam Radjavi.

Ce vendredi 21 février, les Iraniens étaient appelés aux urnes pour voter dans le cadre des soit disant élections législatives.

Des élections iraniennes surmédiatisées

Selon des chiffres non officiels publiés par l’agence Fars, 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran sur les plus de 9 millions d’électeurs que compte la capitale, donc beaucoup de votants semblent avoir boycotté le scrutin.

Cela signifie qu’en dépit des chiffres annoncés et plusieurs fois exagérées, moins de 20% des électeurs ont voté dans la capitale. En annonçant le taux de participation dans diverses villes, les autorités se sont abstenues de fournir le nombre de bulletins blancs ou invalidés, qui, selon les informations, atteint jusqu’à 10% des suffrages exprimés dans certains bureaux de vote.

Les quelques journalistes étrangers triés sur le volet,  ont été emmenés dans des bureaux de vote pour assiter à des mises en scène alors que gens ont largement boycotté cette mascarade électorale.

“Dans certains bureaux de vote, peu de gens s’étaient présentés pour voter. Cela reflète la désillusion et la méfiance généralisées des Iraniens”, ont-ils écrit.

Parfois, il y avait plus de journalistes que d’électeurs.

Selon le reporter du journal Le Parisien à Téhéran. «Tout au long de la journée de vendredi, les bureaux de vote de Téhéran ont vu passer parfois plus de journalistes que d’électeurs, dans une grande opération de propagande dont on ne sait si elle était adressée aux Iraniens… ou à l’Occident.

Sans surprise le taux de participation dans la capitale, à mi-décompte, était de 25%. Au niveau national, le chiffre officiel annoncé de 43% devrait être révisé au minimum de 5 points à la baisse, si l’on veut avoir une idée de l’abstention réelle. Ici, les déçus de la politique parlent de “sélection” et non de véritables élections.»

Seulement 42% de participation aux législatives en Iran

La participation aux élections législatives de vendredi en Iran a été de l’ordre de 42%, a annoncé dimanche le ministre iranien de l’intérieur, soit la participation la plus faible depuis la révolution de 1979.

Cité par la télévision iranienne, Abdolreza Rahmani Fazli a précisé qu’un peu plus 24 millions d’électeurs avaient participé au scrutin. L’Iran compte 58 millions d’inscrits. Pour justifier la faible participation, Rahmani Fazli a déclaré: “Compte tenu de la situation politique et de questions telles que le crash de l’avion de ligne (ukrainien), les incidents [manifestation] de novembre (2019) et janvier (2020), et d’autres circonstances, ce niveau de présence et de participation de la population est totalement acceptable“.

C’est bien de noter que le boycott a eu lieu alors que le guide suprême Ali Khamenei, son président Hassan Rohani, le président du parlement Ali Larijani, le ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, les commandants des pasdarans et de l’armée ainsi que les imams du vendredi avaient lancé de sévères avertissements.

Ils ont décrit à plusieurs reprises la participation à l’élection en des termes tels que: “devoir religieux”, “test divin”, “jihad public”, “prières”, “plus obligatoire que la prière et le jeûne”, “assurer les prouesses du pays”, “la crédibilité de l’État”, “garant de la sécurité de l’État”, “une autre gifle magistrale à l’Amérique” et “vaincre la politique de pression maximale”.

Ils ont averti que la non-participation signifierait “coopérer avec l’ennemi et trahir”, “ne pas être musulman” et “préparer le terrain pour les opérations de sabotage de l’OMPI”.

Le Guide Suprême d’Iran accuse le coronavirus et la propagande de l’étranger

Ce dimanche 25 février, le chef suprême du régime, Ali Khamenei, a tenté de justifier cette écrasante défaite.

L’Iran est devenu dimanche le pays où le nouveau coronavirus a fait le plus de morts hors de Chine avec huit décès, et le guide suprême iranien a accusé la presse étrangère d’avoir utilisé cette maladie comme un “prétexte” pour nuire aux législatives.

Il a déclaré : “Une campagne collective a été entreprise contre la participation du peuple à l’élection. Sur les médias sociaux, diverses entités ont utilisé tous les facteurs possibles… Depuis un mois, il y a deux mois, ils disent que ce n’est pas une élection, pas une vraie élection, le Conseil des gardiens a fait ceci ou cela… Et cette dernière maladie (COVID-19) est devenue une excuse. En d’autres termes, ils n’ont pas manqué la moindre occasion et n’ont même pas perdu quelques heures“.

Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei et son régime

Le seul mouvement qui à appelé au boycott des élections à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran était le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

Madame Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a félicité le peuple iranien pour le boycott national de la mascarade électorale du fascisme religieux au pouvoir. Madame Radjavi a estimé que l’échec du régime a intimidé les électeurs pour qu’ils se rendent aux urnes reflète l’hommage du peuple iranien aux 1500 martyrs du soulèvement de novembre 2019 et présage de prochains soulèvements.

Ce boycott sans précédent est un «non» retentissant à Khamenei, Rohani et à l’ensemble du régime clérical et reflète l’enthousiasme de l’opinion publique pour le slogan des unités de résistance «je vote pour le renversement».

Le boycott national de la farce électorale va attiser les querelles intestines du régime et aggraver l’impasse mortelle dans laquelle il se trouve. Il va aussi accélérer son renversement par le peuple iranien et sa Résistance. Il faut cesser de serrer les mains sanglantes de ce régime illégitime sur la scène internationale. La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien et de sa résistance à changer de régime et à établir la démocratie et la souveraineté populaire.

Qui sont les nouveaux députés iraniens?

Plus de 80% de ceux qui ont été élus ou qui le seront au prochain tour sont des loyalistes de Khamenei. Ce sont des terroristes et des criminels des pasdarans impliqués dans la répression, l’exportation du terrorisme et du bellicisme.

Le général Mohammad Baqer Qalibaf, le principal candidat de Téhéran, est en lice pour présider le Parlement. Il a été commandant du Corps des pasdarans dans la guerre antipatriotique Iran-Irak, commandant de l’armée de l’air du Corps des pasdarans, commandant des Forces de sécurité de l’État et maire de Téhéran.

Il a toujours figuré au nombre des plus hauts responsables de la torture, des exécutions, du terrorisme et de la belligérance ainsi que du vol et du pillage des richesses de la population. Qalibaf a admis sa participation active à l’assassinat des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dès le début, et de jeunes révoltés lors de manifestations telles que le soulèvement de 1999. Il doit être traduit en justice en tant que criminel de guerre et criminel contre l’humanité.

Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.

Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.

Enfin une réaction américaine !

Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.

Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.

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Iran – «Je vote le changement de régime» aux élections législatives

Le 21 février 2020, les «élections» législatives se tiendront en Iran pour les 290 sièges de «l’Assemblée islamique» appellée Majles. En réalité, le Guide suprême du régime et l’institution sous son contrôle, le Conseil des gardiens de la Constitution (CGC), sélectionnent les candidats sur la base de leur allégeance “dans le cœur” et “dans la pratique” au Guide suprême, Ali Khamenei.

Conformément à l’article 90 de la Constitution, toutes les candidatures à une élection sont examinées par ce Conseil de surveillance, qui est une chambre de 12 membres, dont six –issus du clergé– sont nommés par le guide suprême tandis que les six autres sont nommés par le chef du pouvoir judiciaire lui-même nommé par le guide suprême!

Au total, plus de 50% des personnes inscrites comme candidats aux 290 sièges du parlement ont été disqualifiées par le CGC comme inéligibles, principalement sous prétexte de manque de preuve suffisante d’allégeance à Khamenei.

Ironie de l’histoire, 90 membres du parlement actuel (donc qualifiés pour les élections précédentes) sont déclarés disqualifiés pour celles du 21 février 2020.

Ainsi cette farce électorale est devenue la crise la plus profonde du régime des mollahs depuis les soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020.

Élection ou sélection ?

Le régime est devenu si fragile que même Khamenei, comme tous les dictateurs dans la dernière phase de leur règne, ne peut tolérer sa faction «rivale». Et cela malgré le fait que les membres de cette faction lui aient prouvé à plusieurs reprises leur allégeance dans la pratique. Par le biais du CGC, sorte de Conseil de surveillance de la théocratie, qui est chargé de contrôler les candidats, Khamenei s’est employé à éliminer toute personne qui n’est pas à 100% obéissante.

La situation est si mauvaise que le président du régime, Hassan Rohani, a publiquement qualifié ces élections de «cérémoniale» qui s’apparente plutôt à des «sélections».

Pour sa part, la faction de Khamenei a attaqué Rohani pour ses commentaires, lui rappelant que ce sont les mêmes processus et procédés qui ont conduit Rohani lui-même au pouvoir. Ils soulignent que Rohani a déclaré publiquement avoir loué le Conseil des gardiens dans le passé. Mais fidèle à son cynisme habituel, Rohani vient de supplier le peuple de participer aux élections qu’il qualifie lui-même de «sélections».

Le 11 février 2020, la télévision d’État a diffusé les propos de Khomeiny sur le Conseil des gardiens, où il avait déclaré: «Celui qui dit que la décision du Conseil des gardiens est erronée, est corrompu. Une telle personne est corrompue et doit être poursuivie comme quelqu’un qui sème la corruption sur Terre.»

Querelles dans le cercle du sérail

Les querelles intestines entre les factions du régime ont atteint un niveau sans précédent. Il y a, en Occident, une perception erronée de la situation, qui est davantage encouragée par le régime iranien et ses lobbies, selon laquelle il existe une faction “modérée” au sein du régime, qui résiste aux “extrémistes” ou “durs”.

Cette analyse erronée signifie un grave manque de connaissances sur le régime iranien, sa nature et sa politique. Les luttes intestines en cours entre les deux principales factions du régime ne découlent pas de deux écoles de pensée différentes ni d’aucune véritable velléité de réforme. Elles relèvent plutôt d’une aggravation de la crise et l’incapacité du régime à contenir ses crises multiples, encore moins à les résoudre.

La principale divergence entre ces factions n’est pas entre les «réformateurs» et les tenants du statu quo, mais sur la meilleure façon de préserver le système. Il s’agit d’une crise existentielle profonde, où chaque faction soutient que l’approche du parti rival conduira au renversement du régime.

Paradoxalement, les deux factions ont raison. C’est le dilemme auquel le régime est confronté. D’un côté, il ne peut pas maintenir le statu quo beaucoup plus longtemps. De l’autre, il n’a pas la volonté, ni la capacité de changer de comportement.

Le changement de régime est sur l’agenda du peuple

Un sondage semi-officiel a montré que 83% de la population n’envisagent pas de participer à ces « élections ». Le sondage a été immédiatement retiré (du site de la TV officielle de l’Etat). Les « élections » pour cette nouvelle législature sont tenues dans un contexte très différent de celles de 2016.

Depuis 2017, le peuple iranien s’est insurgé à quatre reprises lors des soulèvements majeurs à l’échelle nationale pour réclamer un changement de régime. En novembre 2019, au moins 1500 manifestants ont été assassinés de manière sauvage et indiscriminée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres forces répressives.

En janvier 2020, les gens sont descendus dans la rue une fois de plus, scandant «mort à l’oppresseur, que ce soit le chah ou le chef suprême».

Les gens scandaient également «conservateurs !réformateurs ! votre jeu est maintenant terminé», ce qui signifie que seul un changement de régime est sur l’agenda du peuple.

Ainsi, «mon vote est un changement de régime» est la réponse du peuple iranien à la farce électorale du régime. Madame Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé le peuple iranien à boycotter ce simulacre d’élections. Selon elle, boycotter cette mascarade est un devoir patriotique et signe de l’engagement de la nation envers les martyrs du peuple iranien, en particulier les 1 500 morts du soulèvement de novembre 2019. Il reflète également les exigences du soulèvement de janvier 2020 du peuple et des étudiants pour le renversement de la théocratie illégitime au pouvoir dans son intégralité.

Quelles leçons pourrons-nous en tirer?

Le fait que Khamenei ait eu recours à une purge aussi drastique signifie que face à la montée des crises et des pressions à l’intérieur et celles venant de l’extérieur, il a un besoin urgent de resserrer les rangs. La faiblesse et la vulnérabilité de son régime sont telles qu’il ne peut résister à aucun schisme interne, en particulier au sommet de l’Etat.

Le peuple iranien a voté pour un changement de régime lors de son soulèvement de mi-novembre 2019 et janvier 2020. Le renversement du régime est devenu inévitable. L’appel de Madame Radjavi à boycotter la farce électorale du régime bénéficie déjà d’un large soutien. Les appels à un changement de régime se multiplient sur les réseaux sociaux et des affiches et des bannières affichées dans des lieux publics à travers le pays reflètent l’aspiration du peuple iranien à un changement démocratique.

Le régime des mollahs en Iran est arrivé à son terme et n’a aucun avenir. Ce n’est qu’une question de temps pour le peuple de le renverser et d’instaurer la liberté et la démocratie dans leur pays d’une civilisation millénaire. Il est temps que le monde reconnaisse le droit du peuple iranien à un changement de régime et se range du côté du peuple iranien et de sa véritable alternative démocratique, le Conseil national de la Résistance iranienne dirigé par Madame Maryam Radjavi.

Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

C’est pourquoi divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont condamnés les plus hautes autorités de Téhéran. Nul n’ignore la nature criminelle de ce régime et nul ne la conteste.

Par contre, ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.

Enfin une réaction américaine !

Lorsque les États-Unis ont réagi aux attaques terroristes du régime iranien contre leur ambassade en Irak en éliminant le général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020, le régime a payé prix incommensurable pour ses menées terroristes.

Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

L’histoire de son jeune frère, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrêté cinq ans avant -à l’âge de 16 ans- et qui fera partie des 30 000 prisonniers politiques exécutés.

D’autres articles sur l’Iran

Iran – 40 ans de lutte contre la communauté internationale, 40 ans de terrorisme

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle. Cela fait 41 ans que le régime des mollahs a été instauré en Iran. Hassan Rohani (Président depuis 2013) a récemment déclaré qu’ils étaient en conflit constant avec la communauté internationale depuis quarante ans. Ce régime n’a pas passé un moment sans semer la guerre et le terrorisme. Ce régime religieux, issu de l’époque médiévale, s’est imposé au monde moderne profitant d’une faille politique parce que le chah avait éliminé les mouvements progressistes.

Fondé sur les dogmes médiévaux, cette théocratie n’a pas été capable de générer la prospérité économique en créant des emplois pour répondre aux besoins économiques et culturels des forces libérées par le soulèvement antimonarchique de 1979.

La prospérité économique exigeait une atmosphère relativement démocratique incompatible avec la nature de ce régime religieux. C’est pourquoi il s’est appuyé sur la politique étrangère et les stratégies répressives pour se maintenir en place et asseoir sa dictature religieuse.

Non seulement il a déçu les forces libérées en ne parvenant pas à créer la prospérité économique, mais il les a également jetées dans une guerre dévastatrice.

Puisqu’il s’agit d’un régime anachronique, il est hostile au monde du progrès, en particulier aux États-Unis d’Amérique. Les slogans anti-américains ont pu rassembler tant de couches sociales arriérées, endommagées et arrivistes autour de ce régime à l’intérieur de l’Iran et dans la région.

Le régime islamiste s’appuie sur la répression et la violation des droits humains dans son pays et sur les attentats terroristes à l’étranger. Le terrorisme lui a servi à s’imposer au monde moderne et à faire avancer ses politiques.

Terrorisme institutionnalisé par la République Islamique d’Iran

Étant donné que le terrorisme est un outil essentiel de sa stratégie, le régime iranien l’a institutionnalisé en même temps que la violation systématique des droits humains, l’autre pilier de son pouvoir.

Après la guerre Iran-Irak, dans ses discussions internes, le régime iranien a finalement trouvé son moyen de survie dans le terrorisme et l’exportation du terrorisme ce qui l’a conduit à fonder la Force Qods en 1989 pour des opérations spéciales à l’étranger.

Dès lors, la Force Qods a non seulement mené des opérations terroristes dans la région, mais elle a également mené la politique étrangère du régime dans des pays tels que l’Irak, la Syrie et le Liban.


Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme.


Le régime iranien ne peut continuer sans terrorisme. Mais l’approche des pays occidentaux a été la politique de complaisance et de tolérance à son égard.

De 1983 à 2020: de nombreux attentats attribués à l’Iran 

Sur la base de la déclaration de l’ancien chef du FBI, les Occidentaux savaient que les plus hautes autorités, du Guide suprême au ministre du Renseignement, sont impliquées dans l’explosion des tours Khobar le 25 juin 1996. Ils n’ont pas fait preuve de réaction sérieuse à cet attentat si ce n’est le déplacement des forces américaines hors de la région, ce qui a montré au régime qu’il ne paierait pas le prix de son terrorisme.

Malgré les enquêtes de monsieur Nisman démontrant l’implication des plus hautes autorités de Téhéran dans l’explosion du Centre culturel juif Amia en Argentine, enquête dans laquelle il a perdu la vie, le régime iranien poursuit sa politique terroriste.

L’attentat de l’Amia à Buenos Aires

C’est une attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994 à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, qui visait un bâtiment abritant plusieurs associations juives, dont l’Association mutuelle israélite argentine (Amia).

Bilan: 84 morts et 230 blessés.

C’est l’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays, mais il n’a jamais été revendiqué.

En 2006, le nouveau procureur chargé du dossier, Alberto Nisman, accuse formellement le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat, et le Hezbollah d’en être l’auteur

En 2009, Carlos Menem, le président argentin alors en exercice au moment des faits, est accusé d’entrave à l’enquête. Mais il bénéficie d’une immunité parlementaire.

Le 19 janvier 2015, Nismam est retrouvé mort, d’une balle dans la tête, malgré plusieurs gardes du corps et 170 caméras de surveillance. Mais les raisons restent mystérieuses, plusieurs entités y compris en Argentine, ont été soulagés par sa mort… la veille d’une audition officielle par la commission spéciale de la chambre des députés d’Argentine. 

En 2017, c’est l’avocat de Nisman (en exercice lors de l’attentat de Buenos Aires) qui est assassiné.

source Wikipedia

Un complot d’assassinat contre l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite a été dénoncé et la tentative d’attentat à la bombe dans un grand rassemblement de l’opposition iranienne a été neutralisée. Cet événement en juillet 2018, rassemblait des dizaines de milliers de personnalités politiques américaines, européennes et arabes. Heureusement, les polices de Belgique, de France et d’Allemagne ont fait un excellent travail pour l’empêcher.


Ce qui doit être contesté c’est de traiter avec ce gouvernement terroriste.


De l’explosion du quartier général des Marines américains aux meurtres de soldats français au Liban le 23 octobre 1983, à l’explosion en Argentine le 18 juillet 1994, et à la dernière tentative terroriste ratée à Paris contre l’opposition iranienne en 2018, les plus hautes autorités du régime ont laissé leurs empreintes.

https://www.youtube.com/watch?v=0t–mwD8cj0

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Craignant de nouvelles attaques américaines, il n’a jamais osé d’attaquer à nouveau les bases américaines. Certains observateurs ont déclaré qu’il avait délibérément tiré par erreur. Mais il ne cessera son terrorisme aveugle qu’en payant un prix substantiel et en rendant des comptes.

Les 40 dernières années ont clairement montré que le régime iranien ne veut ni ne peut suivre les normes internationales du 21ème siècle.

Le soulèvement du peuple iranien en novembre 2019 et en janvier 2020 a montré que les Iraniens rejetaient la dictature religieuse dans son intégralité et appelaient à la mise en place d’un gouvernement moderne.

Il ne sera possible de libérer la région et la communauté internationale de ce terrorisme aveugle qu’en soutenant les peuples de la région qui appellent à se libérer du régime des mollahs.

“Un petit prince au pays des Mollahs”, une dénonciation en version Bande Dessinée

Découvrez l’interview de l’auteure de cet article, Raouf Massoumeh, qui présente son livre “Un petit prince au Pays des mollahs”.  

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Guinée : malgré la grève et plusieurs morts, le Président s’octroie par décret un 3ème mandat présidentiel

Exclu des rangs du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Oumar Tounkara a conclu un accord avec l’État guinéen dans la nuit de mardi à mercredi 29 janvier. Ce protocole d’accord signé vise à améliorer les conditions de vie et de travail du personnel enseignant. En parallèle à cette grève, le président Alpha Condé a changé la Constitution par décrèt pour exercer un troisième mandat. 

En Guinée Conakry, les salaires de certains enseignants grévistes restent gelés. 

La grève de l’Éducation Nationale prend des proportions inattendues

Dans ce jeu de ping-pong, il reste à savoir si les enseignants grévistes vont se solidariser avec le principal syndicat, le SLECG et donc continuer la grève ou bien se ranger du côté d’Oumar Tounkara.

Le secrétaire général du syndicat enseignant, monsieur Soumah, a lancé un appel à continuer la gréve car il s’oppose aux accords signés entre Oumar Tounkara et le gouvernement.

GuinéeNews a interviewé Oumar Tounkara pour comprendre pourquoi il brisait la grève et en quoi le gouvernement lui a donné satisfaction. 

Pour savoir de quoi cet accord est fait, Guinéenews a joint Oumar Tounkara, le deuxième Secrétaire général adjoint «exclu» du SLECG (aile Aboubacar Soumah), qui précise: «Il s’agit d’une indemnité d’incitation. L’argent généré par le recensement du personnel enseignant était 14 milliards de francs guinéens (1 million et demi d’euros). Le gouvernement a mis la main à la proche pour ajouter 6 milliards. C’est ce montant qui a été réparti entre les enseignants comme prime d’incitation. Les enseignants de Conakry ont eu 450.000fg comme prime d’incitation alors que ceux des capitales des régions administratives auront 600.000fg.

Pour les enseignants des préfectures, ils ont eu 750.000fg (72 euros) comme prime d’incitation pendant que les enseignants des sous-préfectures ont été bonifiés à hauteur d’un million de nos francs.

Dans les districts et villages, nos camarades enseignants auront 1.300.000 fg (125 euros) comme prime d’incitation

Interrogé sur son état d’âme et sa représentativité à cette signature, Oumar Tounkara répond par cette déclaration:«L’être humain n’est jamais satisfait du point de vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail mais, nous saluons l’effort du gouvernement. Je représentais dans la salle de signature du protocole, le Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah.»

Retrouvez l’intégralité sur GuinéeNews

Certains enseignants balayent d’un revers de main l’accord et décident de continuer la gréve.

La région de Mamou est en grève

Toute la Guinée n’est pas en grève. Mais à Pita dans la région administrative de Mamou, la gréve continue.

Une enseignante, sous l’anonymat,  nous a laissé entendre par téléphone, que les directeurs d’écoles, le préfet de Pita et les DPE  (Direction Préfectorale de l’Éducation) leur intimidaient l’ordre de reprendre les cours.

Ils ont bloqué les salaires des certains collègues, nous somme solidaires, donc s’ils ne payent pas nos collègues  d‘ici le 5 février nous mènerons des actions. Nous allons cadenassé la direction préfectorale de l’éducation (DPE).”

À Mamou, la gréve n’est pas totalement suivie car selon madame Binta, enseignante à Mamou centre, la politique à pris le dessus. Elle accuse certains responsables de l’éducation d’être au solde du parti au pouvoir.

“Mon collègue Ismael Camara à été emprisonné quelques jours avant d’être libéré. On lui reproche d’appartenir au FNDC et son salaire a été gélé.”

Plusieurs morts suite à la grève, un troisième mandat présidentiel illégal, le pays est en proie au chaos

Ce mardi 28 janvier 2020, le Front National pour la défense de la Constitution appelle à poursuivre la résistance active contre un éventuel 3ème mandat pour le Président Alpha Condé.

Comme les précédentes journées, celle d’aujourd’hui connait déjá des violences.

Selon nos informations, un jeune de 19 ans a été tué par balle ce matin dans le quartier Cosa, commune de Ratoma. La victime est Mamadou Moussa Bah, forgeron. Selon les images diffusées sur Twitter, il a été éventré.

https://twitter.com/bournombo/status/1222090445892857856

Les témoins incréminent les forces de l’ordre.

Depuis le début de la lutte du FNDC au moins 30 personnes ont été tuées dans des manifestations politiques.

Des morts et une répression qui continue

La journée du 29 janvier marquée par une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

Dans la vidéo on voit une femme prise comme bouclier par les forces de securités qui demandent aux jeunes manifestants de venir négocier la liberation de la pauvre maman.

Entre temps, les affrontement entre jet de pierres contre gaz lacrymogènes régnaient entre manifestants et police. Un policier tient la dame par ses cotes et la traîne par terre sur plusieurs mètres.

https://twitter.com/ndirediallo/status/1222670017340329984

Il y a aussi des actions improvisées comme ce blocage d’autoroute qui en rappelle d’autres.

https://twitter.com/sbskalan/status/1224282972368572418

Le Président Alpha Condé aura bien son troisième mandat présidentiel

Dans ce chaos social et politique, le Président Alpha Condé signe son propre décret. Celui qui l’autorise à exercer un troisième mandat présidentielle.

Dans un premier temps, un commissaire de la Commission  Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait confirmé la faisabilité technique. Ce conseiller affirme même que ce couplage est rentable économiquement pour la CENI.

C’est donc tout naturellement que ce 5 février 2020, le Président a confirmé cette ratification, par Twitter.

https://twitter.com/President_GN/status/1224798648585932801

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New balance from collapse of a weakened Iran

New balance from collapse of a weakened Iran The death of Iran’s terror chief, Major General Qassem Soleimani, the second most important figure of the regime, and Abu Mahdi Mohandis, the central figure of the Iran-backed Hashd al-Sha’abi paramilitary force in Iraq, has brought the strategic edifice of the Iranian regime crumbling down. The Iranian regime is facing a resilient uprising at home and in Iraq and Lebanon, countries it once called its “strategic depth.” The uprising in Iraq is expanding further, into more cities and provinces every day.

Over the past 20 years, Soleimani extended the regime’s strategy by building proxy forces all through the region, moved to hollow out state institutions in regional countries, and supplant them with Qods Force-supported terror organizations posing as political factions.

As leader of the Qods Force, he aimed to establish a “Shiite crescent” of Iranian influence extending to the Mediterranean Sea and encircling conservative Arab countries in the Gulf.

With an ideology rooted in medieval Islamic dogma, the Iranian regime is unable to respond to the cultural, economic, and political demands of the Iranian people in the 21st century.

Domestically, the regime has sought to control widespread popular dissatisfaction with brute repression and gross human rights violations. At the same time, it has fanned sectarian conflicts and wars while interfering in the internal affairs of regional countries.

This is how the regime survives – by maintaining the strategic depth that would spare it from fighting on its own streets. For this reason, regime insiders remember Soleimani as the guardian of the regime’s security. Foreign adventurism allowed Soleimani to deploy terror and repression inside Iran as well, creating an illusion of security. Soleimani’s death has put Supreme Leader Ali Khamenei in a precarious position as he is fending off intensifying, cyclical uprisings.

Khamenei rationalized his foreign warmongering by saying, “If we do not fight the enemy in the streets of Iraq and Syria, we must fight them in the streets of Kermanshah, Hamedan, Tehran and other cities of Iran.

Now, Khamenei’s nightmare has come true, and his war with the Iranian people over their legitimate demand for freedom and prosperity has come to the streets of Iran. Amidst policies of appeasement over the past decade, Western countries have closed their eyes to the terrorism and the militaristic policies of Iran’s religious dictatorship in order to pursue their own economic interests.

But these policies are now over. With the withdrawal of the US from the JCPoA treaty in 2017 and the application of articulated sanctions on Iran, Khamenei was left alone on the battlefield, opposite the Iranian people.

“Hard Revenge”

The recent military confrontation with the United States has shattered the solemnity of the regime both locally and globally, burying it along with the regime’s terrorist power. Early on Wednesday, January 08, 2020, the Iranian regime fired several rockets for ‘tough revenge’ and attacked the al-Assad base near Baghdad, where US troops are stationed.

In contradictory statements, the Revolutionary Guards announced the firing of dozens of missiles at Ein Al-Assad and US military bases in Erbil (Iraqi Kurdistan), which resulted in four Americans being killed and four others injured. Deliberate Error! But what is the reality? The regime’s claims were not backed up by any government, military or news sources.

Reuters news agency, however, said, “Iran is said to have intentionally fired missiles to the US forces in Iraq.

Iraqi Prime Minister, Adel Abdul Mahdi, also tweeted that the regime had already contacted him about the missile attacks. Obviously, he revealed this information to the US authorities. Therefore, the regime’s slogans about ‘hard revenge’ and its other threats were suddenly exposed as absurd, followed by the regime’s fear of US counterattacks.

The Iranian regime had thought that the US was without a plan for war. They had the ambition to embarrass Trump by attacking the US embassy and executing other acts of terrorism in advance of the US election.

Their likely goal was to remove him from office, force the lifting of sanctions, or inspire disaffection in his supporters. Instead, they shattered their own fragile body of power by setting the stage for the death of Qassem Soleimani.

Prior to this, the regime wanted to convince European countries that they were a regional power and that they should be considered in setting Middle East policy.

Now, the fragile awe of the regime has collapsed, and a new balance has been established between the Iranian people and the regime.

As a result of this new equilibrium, in a new wave of mid-January demonstrations pioneered by students after the downing of the Ukraine International Airlines Flight 752, slogans targeted the supreme leader himself. Protesters have started asking the commander in chief to resign.

“A little prince in the land of the Mullahs”, a denunciation in a Comic Book version

Discover the interview with the author of this article, Raouf Massoumeh, who presents his book “A little prince in the Land of the mullahs”.

The story of his young brother, Ahmad Raouf Bachari Doust, arrested five years before – at the age of 16 – and who will be among the 30,000 political prisoners executed.

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